Euh ... Comme beaucoup j'imagine, je suis pétri de contradictions !
Mon coeur balance depuis toujours du côté des "sans grade" -éducation familiale et milieu prolo sans doute-, cependant je suis très lucide et pessimiste quant à la capacité de nuisance de l'être humain (le documentaire sur ARTE vu hier soir a alimenté mes inquiétudes -si c'était nécessaire: https://www.arte.tv/fr/videos/(...)ctes/ )
Bref, il y a ce que j'aimerais être, et ce que je suis ... Un misanthrope qui penche à gauche.
Espérons que ces saines lectures vont me redonner la foi
La multiplication récente des violences policières, des morts et des blessés qu'elles ont entraînés, a rappelé à quel point l'usage de la force est corrélé au pouvoir d'État. Pour autant, ces violences restent largement impensées, généralement considérées comme la conséquence de contradictions internes à la gestion de l'ordre néolibéral. Or les violences qui ont conduit à la mort de Nahel M., à celle de Rémi Fraisse, à celle de Cédric Chouviat, comme celles qui ont consisté à mettre à genoux les lycéens de Mantes-la-Jolie ou à mutiler des gilets jaunes n'ont ni les mêmes modalités ni les mêmes rationalités.
Fondé sur l'analyse des dossiers judiciaires auxquels l'auteur a eu accès, ce livre montre que les armes, les techniques, les pratiques et les objectifs, ainsi que les réactions politico-médiatiques et les traitements judiciaires diffèrent selon que les violences ciblent une expression politique, l'exercice d'une liberté de circulation ou la simple appartenance ethno-raciale.
Discipliner, punir, instaurer ou restaurer un rapport de domination, territorialiser l'espace public, l'espace privé, les flux de circulation et, dans les cas les plus extrêmes, exprimer une violence pure – celle de l'antique pouvoir de vie et de mort –, telles sont les différentes fonctions des violences policières. Cette distinction permet de mieux saisir les rapports de pouvoir qui s'expriment entre l'État et la population et entre la police et des groupes sociaux déterminés. Elle offre aussi des prises pour tenter de répondre à une question plus fondamentale : la violence est-elle constitutive du pouvoir, un moyen de son exercice ou une condition de sa possibilité ?
J'ai découvert un auteur assez méconnu François Bordes (alias Francis Carsac), un scientifique et préhistorien français renommé malheureusement décédé en 1981 et qui a écrit quelques romans de SF comme celui que je viens de lire, la vermine du lion écrit en 1967 ; quelqu'un avec une vision assez lucide sur l'humanité, ses méfaits, la rapacité des dirigeants et la nuisance des industriels.
Citation:
La Vermine du lion raconte la lutte d'un homme qui tente d'empêcher une compagnie minière de la terre d'exploiter ces richesses au détriment de la population indigène.
Citation:
C’est là tout le secret du business : quand il devient cher d’exploiter chez soi, on va chez le voisin. Mais, il y a un inconvénient. Ou bien on assimile ou extermine le voisin, ou bien quand il arrive à son tour à l’âge mécanique, on ne lui a laissé que les gisements profonds, que sa technologie primitive ne peut utiliser. Tant pis pour lui, qu’il se débrouille ! Il n’y avait qu’une ressource minérale de quelque valeur en Polynésie, les phosphates de Makatéa. Une fois qu’ils eurent été épuisés, les Européens se sont gracieusement retirés, prenant prétexte de la pression des Nations-Unies, et ont laissé les Polynésiens à leur sort.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
J'ai découvert un auteur assez méconnu François Bordes (alias Francis Carsac), un scientifique et préhistorien français renommé malheureusement décédé en 1981 et qui a écrit quelques romans de SF comme celui que je viens de lire, la vermine du lion écrit en 1967 ; quelqu'un avec une vision assez lucide sur l'humanité, ses méfaits, la rapacité des dirigeants et la nuisance des industriels.
Citation:
La Vermine du lion raconte la lutte d'un homme qui tente d'empêcher une compagnie minière de la terre d'exploiter ces richesses au détriment de la population indigène.
Citation:
C’est là tout le secret du business : quand il devient cher d’exploiter chez soi, on va chez le voisin. Mais, il y a un inconvénient. Ou bien on assimile ou extermine le voisin, ou bien quand il arrive à son tour à l’âge mécanique, on ne lui a laissé que les gisements profonds, que sa technologie primitive ne peut utiliser. Tant pis pour lui, qu’il se débrouille ! Il n’y avait qu’une ressource minérale de quelque valeur en Polynésie, les phosphates de Makatéa. Une fois qu’ils eurent été épuisés, les Européens se sont gracieusement retirés, prenant prétexte de la pression des Nations-Unies, et ont laissé les Polynésiens à leur sort.
"Face It" C'est bon, pas trop bavard, une bonne vision du NY de l'époque (une crasse et une violence normale pour elle...), les producteurs verreux, les hauts et les bas de Blondie. Sa relation avec Chris Stein. Leurs modèles aussi (Iggy, Bowie, les Ramones...). Elle fait un peu l'impasse sur la came, elle en parle mais c'est pas tres approfondi, sachant qu'elle a du prendre tout ce qui passe. Par contre c'est sur sa vie, peu sur la musique et comment ils l'ont faite.
Dans un autre genre. Les "dicionnaires amoureux" certains sont vraiment bons (Deniau et Quefellec par exemple), d'autre moins. Il faut dire que par principe il n'y a aucune objectivité.
Celui de De Caunes c'est du coté des moins, voire des très moins. Et c'est très dommage car il a croisé beaucoup de monde et du beau... Mais il a transformé le dico en un recueil d'anectodes plus ou moins inutiles (se faire mousser surtout). Mais surtout il passe des pages a parler de gens qu'il n'aiment pas... Kes qu'on s'en fout qu'il ait une dent contre Bono et qu'il aime pas Ron Wood (on sait pas pourquoi d'ailleurs mais il tient a le faire savoir).
Ils auraient filé le boulot a Manoeuvre il aurait peut etre fait mieux...
Mais si la fin de l'histoire, dans la pérennité d'une domination parfaite, est bien encore le rêve inaccessible de toutes les dominations actuelles, la réalité indiscutable, c'est que l'ensemble de leur monde s'effondre. Si l'on veut trouver dans la littérature d'anticipation une image réaliste de notre futur proche, peut-être vaut-il mieux relire Planète à gogos paru en 1953 que 1984 publié quelques années plus tôt.
Il est évident qu'il existe une fusion structurelle, plus qu'une simple conjonction objective dans les projets des trois sujets automates produisant cette évolution rapide, entre des États portés à un contrôle social total, le capitalisme des nouveaux marchés de la numérisation complète de l'existence et la techno-science au service des deux précédents, dans ses deux fonctions indisociables d'outil indispensable et d'idéologie hégémonique. Mais concevoir et réaliser une société numérisée capable réellement d'exclure toute possibilité de renversement, c'est prêter une conscience suprahistorique unifiée à des acteurs qui en sont bien incapables, comme ils sont incapables de maîtriser les contradictions fondamentales d'une histoire qui les dépasse.
Il suffit de jeter un œil sur le livre programmatique de Bill Gates, Climat : comment éviter un désastre, pétri d'une bêtise scientiste de boy-scout, sur les fantasmes transhumanistes infantiles de Yuval Harari ou les fantasmatiques projets post-adolescents de conquête martienne d'Elon Musk pour s'en convaincre.
Jacques Philipponneau, Au-dessus du volcan, page 77
"Planète à Gogos" A lire absolument (Il me reste le deuxième tome à lire).
Résumé : ....
Citation:
Dans un monde largement surpeuplé, les entreprises ont pris la place des gouvernements et détiennent maintenant tous les pouvoirs politiques. Les États n'existent que pour assurer la survie des grandes sociétés trans-nationales. La publicité est devenue extrêmement agressive et est, de loin, la profession la mieux rémunérée. Grâce à la publicité, le public est constamment dupé dans la croyance que la qualité de vie est améliorée par tous les produits mis sur le marché. Certains de ces produits contiennent des substances addictives conçues pour rendre les consommateurs dépendants. ...
Par contre je n'ai pas lu de "fantasmes transhumanistes infantiles" chez Yuval Harari , mais je n'ai pas tout lu.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
"Planète à Gogos" A lire absolument (Il me reste le deuxième tome à lire).
Résumé : ....
Citation:
Dans un monde largement surpeuplé, les entreprises ont pris la place des gouvernements et détiennent maintenant tous les pouvoirs politiques. Les États n'existent que pour assurer la survie des grandes sociétés trans-nationales. La publicité est devenue extrêmement agressive et est, de loin, la profession la mieux rémunérée. Grâce à la publicité, le public est constamment dupé dans la croyance que la qualité de vie est améliorée par tous les produits mis sur le marché. Certains de ces produits contiennent des substances addictives conçues pour rendre les consommateurs dépendants. ...
Par contre je n'ai pas lu de "fantasmes transhumanistes infantiles" chez Yuval Harari , mais je n'ai pas tout lu.
1953, le gars était visionnaire, parceque c'est tout à fait ça !
Si c'est sous forme de roman de SF ou anticipation, je vais peut être l'acheter ( bien que je ne lis pratiquement plus), je lis cela bien plus facilement que des ouvrages " sérieux" que j'ai du mal à lire, qui me font vite mal à la tête.
Après le TCE, j'avais acheté ce bouquin de Bernard Stiegler " constituer l'Europe -1-Dans un monde sans vergogne" parceque je l'avais entendu à la radio. C'est un " essai", seulement 128 pages mais j'ai eu extrêmement du mal à le lire, avec des multiples références à d'autres bouquins sur chaque page.
Voici le " résumé" au dos du livre:
Également " Ni gauche, ni droite" de Zeev Sternhell, l'idéologie fasciste en France.
854 pages ( comme quoi c'est une longue histoire ! Oui parce que l'auteur est un historien) , je me suis arrêté à la page 325 sans pouvoir aller plus loin.
Mais en le lisant, on comprend mieux pourquoi la France a toujours été massivement de droite, et ça depuis...le lendemain de la révolution française. On nous le dit jamais dans les cours d'histoires à l'école, la France " pays des droits de l'homme" à l'abri des idéologies fascistes, seul l'Allemagne , l'Italie, l'Espagne aurait été concernés...en oubliant que le régime de Vichy sous Pétain était ni plus ni moins qu'un régime fasciste, et non uniquement collaborationniste .Et cette idéologie ne nous a jamais quitté, toujours latente et qui pointe bien son nez depuis 2017.
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Il n'y a pas un peu de la monarchie républicaine à la fin de ce résumé ?
Pétain, De Gaule, dans les deux cas " sauveur" de la France en despote éclairé, n'avons nous pas suivi le même schéma depuis ?
"Planète à Gogos" A lire absolument (Il me reste le deuxième tome à lire).
Résumé : ....
Citation:
Dans un monde largement surpeuplé, les entreprises ont pris la place des gouvernements et détiennent maintenant tous les pouvoirs politiques. Les États n'existent que pour assurer la survie des grandes sociétés trans-nationales. La publicité est devenue extrêmement agressive et est, de loin, la profession la mieux rémunérée. Grâce à la publicité, le public est constamment dupé dans la croyance que la qualité de vie est améliorée par tous les produits mis sur le marché. Certains de ces produits contiennent des substances addictives conçues pour rendre les consommateurs dépendants. ...
Par contre je n'ai pas lu de "fantasmes transhumanistes infantiles" chez Yuval Harari , mais je n'ai pas tout lu.
1953, le gars était visionnaire, parce que c'est tout à fait ça !
Effectivement, totalement visionnaire...
Je n'ose imaginer la fin du livre...
Comme dit dans le livre, j'ai été " éduqué" dans un environnement raciste, que ce soit par mon éducation, les nombreux clichés dans de nombreux domaines.
Et en lisant ce livre, qui prend comme référence des films, l'éducation, je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec le racisme de classe qui est diffusé de la même manière. Comme l'éducation qui différencie homme et femme pour les conditionner très tôt chacun dans son rôle.
Homme/femme
Riches/ pauvres
Intellectuels/manuels
Rien que l'expression " Bêtise crasse" cela vise qui ? La France d'en bas " pas éduqué", les pauvres, les ouvriers" crasseux ", les manuels, les " crétins".
Ce n'est ni plus ni moins que du racisme de classe.
Au moment du mouvement des gilets jaunes, tous ce que j'ai pu lire, entendre comme " propos dégradants" sur cette " population" aux informations, journaux et j'en passe.
Un exemple de clichés, j'aime bien les Bidochons, je le vois comme de l'auto dérision... mais imaginez la même BD avec un couple de noirs ou de Maghrébins, dans son logement HLM, est ce que cela passerait aussi facilement, la franche rigolade franchouillarde ?
Quand même du mépris de classe.
Ou rien qu'ici, sur ce forum, un topic complet sur " les beaufs, les vrais !"
Très tôt nous sommes conditionnés avec toutes sortes de clichés qui finissent par nous enfermer dans nos conditions respectives et de les accepter.
D'ailleurs, pour faire un parallèle avec les gilets jaunes : pourquoi cette tenue à été choisi ? Pour rendre les invisibles visibles.
Je me demande si, j'en suis sûr même, que la communauté musulmane en France, en Europe, d'une moins une partie de cette communauté, choisis de porter la burka, le jilbab, l'ayaba pour être également visible, de passer d'invisibles à visibles, comme les gilets jaunes ( bien que pour les tenues féminines, il y a une symbolique qui passe très mal par rapport aux conditions des femmes dans le monde musulman, en comparaison aux combats de la condition féminine en occident tout en étant loin de l'égalité homme/ femme).
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
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