En attendant, polar français ; je viens de finir un autre volume de la série Le Poulpe "Ethique en toc" de Didier Daeninkx dont la famille libertaire, anarchiste, communiste, nous vient droit de Belgique. Autant dire que .... c'est engagé ...
mais bon si le texte permet d'avoir des propos radicaux de Daeninkx, l'histoire est un peu complexe et la fin .... ben, je l'ai trouvée un peu bâclée.
D'ailleurs Daeninkx oublie dans ce roman une des directives de la série (initiée par Pouy), c'est de parler du Polikarpov que le Poulpe essaie de remettre en état.
Mais si vous avez connu la région lyonnaise avant ou pendant l'incendie de la bibliothèque de l'université Lyon II, ça peut quand même vous titiller.
Deux petits extraits pour illustrer la couleur
Citation:
On sait bien de quelle manière ça fonctionne, une institution. Elle est aux mains d’un clan qui s’autoreproduit, et celui qui veut faire carrière doit en respecter les lois… J’ai lu des dizaines d’articles de presse sur l’une des universités lyonnaises passée en presque totalité sous la coupe de l’extrême droite, avec leur « Institut d’études indo-européennes » qui vient d’ailleurs de se saborder. Ils avaient poussé le vice jusqu’à recruter comme professeur de langues un faux druide breton et véritable néo-nazi qui s’est auto baptisé Goulven Pennaod*.
......
Pourquoi voudrais-tu que les juges, les avocats, les commissaires de police, les sociologues, les historiens, aient l’échine moins souple que les pisseurs de copie ? Ils se connaissent tous, ils fréquentent les mêmes magasins, les mêmes restaurants, les mêmes concessionnaires de grosses bagnoles, les mêmes cocktails. Un véritable fonctionnement consanguin. Ils finissent par penser exactement la même chose au même moment…
* fait et personnage véridiques.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.