Vous et les livres...

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Lao
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    Lao
    le 05 Juin 2020, 11:48
Je n'ai rien lu de lui mais il est assez connu et fait partie de la mouvance de littérature policière nordique (Suédois en particulier).
Il est peut être aussi assez bien connu en France car il est francophone (professeur de littérature française).
Björn Larsson
Kandide
Une suggestion d'un beau livre pour la Fête des mères ?
jimfire
Kandide a écrit :
Une suggestion d'un beau livre pour la Fête des mères ?

Qu'enteds tu par beau ?
J'ai lu Barbara CONSTANTINE (allumer le chat, Amélie, Tom,...) il y a quelques temps.... très chouette, assez touchant sans être gnian gnian...
Kandide
jimfire a écrit :
Kandide a écrit :
Une suggestion d'un beau livre pour la Fête des mères ?

Qu'enteds tu par beau ?
J'ai lu Barbara CONSTANTINE (allumer le chat, Amélie, Tom,...) il y a quelques temps.... très chouette, assez touchant sans être gnian gnian...
C'était juste pour avoir quelques suggestions.
Merci à toi !
Doc Loco
jules_albert a écrit :


les confessions d'henri guillemin : https://leblogderolandjaccard.(...)emin/

Gide ? « Une boursouflure ». Malraux ? « Un cabotin ». Benjamin Constant ? « Un arriviste ». Alfred de Vigny ? « Un indicateur de police ».


Gérard Languedeput - le retour (ou le modèle? )
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Lao
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    Lao
    le 10 Juin 2020, 00:04
Kandide a écrit :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/que-nous-apprend-la-science-fiction

De Pierre Bordage je conseille Abzalon.
jules_albert


bruce bégout évoque lolita dans lieu commun, son essai sur le motel américain :

"Dans Lolita, ce grand roman sur la culture américaine des fifties (où Humbert Humbert incarne la culture ancestrale de la vieille Europe, émoustillée et finalement ridiculisée par la jeunesse vulgaire de la culture pop du nouveau continent, que personnifie Lolita), Vladimir Nabokov réserve dans son inventaire de la vie quotidienne américaine une place importante au motel. […] L'attrait irrésistible que ressent Humbert Humbert pour Lolita et les motels où il l'entraîne peut se comprendre ainsi comme une attirance de l'homme cultivé pour la médiocrité rassurante du quotidien."

https://books.google.es/books?(...)false
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
une nuit avec thomas bernhard : https://leblogderolandjaccard.(...)hard/

Citation:
Puis dans un monologue dont je ne saisissais pas tout, il évoqua le mariage idéal : il ne peut exister que si la femme est la servante de l’homme. Évidemment, ce n’est jamais le cas. Alors autant rester célibataire.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
stege106
Pas encore lu, (je suis en plein dans la lecture d'une saga en Bédé...).
mais c'est tout chaud sorti des presses.

sdfgh


rtht



Mais la vidéo résume une bonne part de la réflexion de Rey.

peut-trop... mais elle donne envie de lire le texte dans son intégralité.

https://polony.tv/selection/ol(...)RWA0w
jules_albert


L’ECCLÉSIASTE OU LA TYRANNIE DE L’ABSURDE :
https://leblogderolandjaccard.(...)urde/


S’il ne fallait garder qu’un livre dans ma bibliothèque, ce serait « L’ecclésiaste ». Cela tombe bien : il vient de paraître dans une version revue et corrigée par l’ami Frédéric Schiffter aux éditions Louise Bottu. Nous nous demandions avec Frédéric pourquoi nos maîtres en nihilisme, à commencer par Cioran, mais aussi tous ceux qui ont un peu réfléchi sur la tyrannie de l’absurde et la vanité de l’existence, qu’ils n’ont fait en définitive que commenter et ressasser, s’y réfèrent si peu.

Sans doute, le radicalisme de l’ecclésiaste n’y est-t’il pas pour rien : il bâillonne d’emblée toute pensée et jette aux ordures aussi bien la morale que toute idée de progrès, fût-il spirituel ou social. Tout est vain pour lui, y compris le sentiment de vanité. Allons plus loin encore : tout est fumisterie. Il n’y a pas de différence pour lui entre le bonheur et le malheur, entre la sainteté et la crapulerie. Soit dit en passant, on peine à comprendre que ce message figure dans le canon des Écritures saintes du judaïsme et du christianisme. Et pourtant saint Augustin, Pascal, Spinoza et Luther en ont fait leur miel. Risquons l’hypothèse : ce nihilisme absolu serait la seule voie qui mène au Salut.

Oui, pour paraphraser l’ecclésiaste, depuis que le soleil se lève et se couche, depuis que les vents tournoient dans tous les sens, depuis que les fleuves vont à la mer sans jamais la remplir, le seul péché dont les hommes se rendent coupables, génération après génération, est celui de naître et leur châtiment celui de vivre ensemble – en familles, en cités, en nations – tout en s’adonnant sans repos, sous le regard impassible de Dieu, à l’assouvissement de leurs désirs incestueux, égoïstes, belliqueux, destructeurs. « J’ai loué les morts, écrit l’ecclésiaste, parce qu’ils ne sont plus de ce monde et plaint les vivants qui continuent d’y être. Celui qui n’a pas existé, je l’ai jugé plus chanceux que tous. »

Pour Cioran aussi, mieux vaut le néant que l’existence. « N’être pas né, ne cesse-t’il de répéter, rien que d’y songer, quel bonheur, quelle liberté, quel espace ! » Certes, rétorque l’ecclésiaste, mais tout ce qui existe est à la fois néant et vanité, tout est passager, rien ne dure, tout s’évapore : l’être n’a pas de raison d’être. À quoi bon rechercher la sagesse, si ce n’est à se rendre un peu plus ridicule qu’on ne l’est déjà ? Il y a du taoïsme chez l’ecclésiaste. Conclusion : « Un même destin attend l’homme détrompé et le candide et, quand tous deux deux disparaîtront, tôt ou tard, il ne restera pas plus de souvenir de l’un que de l’autre. » C’est une pensée consolatrice qui me va comme un gant, d’autant plus que l’ecclésiaste n’a pas manqué de remarquer avec une ironie désabusée qu’il a trouvé dans ce monde quelque chose de plus amer encore que la mort. Quoi donc ? La femme dont le cœur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens. À celui qui veut se débarrasser de tout lien, l’ecclésiaste ouvre une voie, évidemment aussi vaine que toutes les autres.

Roland Jaccard
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Lao
  • Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 02 Juil 2020, 22:23
8O Ce type se sent toujours obligé de glisser au forceps sa petite remarque de misogynie à la fin de ses textes ?
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Redstein
C'est un violeur de petites filles, que veux-tu (et ami de Matzneff)...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)

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