Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
caribou71
Zorzi a écrit :
caribou71 a écrit :
dans un registre plus léger, je me suis fait ces vacances quelques bouquins de Joe R. Lansdale, avec les livres de Hap Collins et Leonard Pine.

Je trouve ça vraiment excellent, dans un registre enquête policière

"Tape-cul"

Citation:
Hap Collins se sent vieux, picole et squatte honteusement chez son pote Leonard qui n'en peut plus de ses chaussettes immondes. Le roi de la baston végète dans un job de videur et n'est même pas foutu d'emménager avec sa nouvelle amie pourtant belle comme un cœur. C'est la déprime. Aussi, lorsque sa fiancée lui demande de sortir sa propre fille des pattes d'un maquereau, Hap embarque immédiatement Leonard pour se refaire une santé. Facile pour ces deux-là qui en ont vu bien d'autres ! La promenade, pourtant, tourne au vinaigre. La gosse a été revendue à un gang de bikers totalement fêlés du casque qui campe juste derrière la frontière mexicaine. Un pays charmant sans doute pour les crotales, les tueurs, les fous ou les multinationales. Un enfer pour les autres...


dans le style pas raffiné, mais bien amusant, vous pouvez y aller tranquille.

J'ai suivi ton conseil. C'est vraiment du roman de gare niveau 0 mais comme je le lis dans le train… Ah et puis aussi, je préfère encore ça à l'ambiance prétendument intello de ce topic.


ah ça ne vole pas haut, mais il y a quand même des situations bien cocasses, et puis les 2 bras cassés qui n'en touchent pas une, j'adore.
jules_albert
lo-fi reup a écrit :
allez y sur les bouquins

je suis pas sur que le monologue de jules albert interesse grand monde...


ça indispose les types dans ton genre, et je m'en réjouis !


Zorzi a écrit :
Ah et puis aussi, je préfère encore ça à l'ambiance prétendument intello de ce topic.

il ne tient qu'à toi d'élever le niveau, ou plutôt de le rabaisser...
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
caribou71
tu pourrais le topic avec ton running gag des livres que tu cites.

Ca me lourde aussi.
rapideyemove
lo-fi reup a écrit :

(...)

je lit le seul roman de flaubert en parallèle : bof

(...)



Ah oui...?

Et lequel est le seul, l'unique, parmi les cinq que le Gustave a pu écrire ?

S'agit–il des Mémoires d'un fou, de Madame Bovary, de Salammbô, de L’Éducation sentimentale, ou bien de Bouvard et Pécuchet ?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
caribou71
jules_albert a écrit :
caribou71 a écrit :


Ca me lourde aussi.

tant mieux ! ça me rassure venant de ta part.


sérieux, les livres que tu présentes, tu les lis, ou bien c'est juste du copier-coller ??? je demande ça sans provoc', c'est juste pour mon information.
lo-fi reup
jules : fais ce que tu veux mais ce topic ne "fonctionne " pas, c est un fait. A toi de réfléchir pourquoi

ce que tu ecris est surement interessant mais pas adapté ici

sans rancune aucune

oeil mouvement rapide : je raconte n'import quoi en effet
Blow Up
C'est certain qu'entre quelques obscurs essais anarcho-syndicalistes post-industriels et des romans de gare, on est gâtés sur ce topic
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Raphc
  • Raphc
  • Custom Supra utilisateur
Sinon je lis "Where is spot" et beaucoup "petit ours brun" en ce moment. Mais à la 20eme lecture ça lasse un peu.
Sinon "Ancien malade des hopitaux de Paris" de Pennac, ca valait peut-etre le coup sur scène...

-"Les milles et une gaffes de l'ange gardien Ariel Auvinen", le titre en français est a chier mais du même auteur "le lièvre de Vatanen" vaut le coup. Ca non. Chiant et très téléphoné, dommage.

- Relu aussi "pourquoi j'ai mangé mon père", toujours aussi bon, il parait qu'ils l'ont saccagé en film?

- Continué aussi dans Albert Londres avec son voyage au Japon, c'est bon mangez-en. Pas facile a trouver ses bouquins
rapideyemove
lo-fi reup a écrit :


oeil mouvement rapide : je raconte n'import quoi en effet


Tout à ma surprise et à mon amusement, je n'ai bien évidemment pas prétendu que c'était n'importe quoi, non plus ; ne sachant toujours pas lequel des romans du Gustave était « bof », au jugé...

Pour les braves héros ou anti–héros déjantés, et au cas où cela ne serait pas déjà fait, vous pouvez toujours lire les romans de Carl Hiaasen, parmi lesquels je retiendrai surtout :

L'arme du crocodile (Tourist Season, 1986)
Pêche en eaux troubles (Double Whammy, 1987)
Cousu main (Skin Tight, 1989)
Miami Park (Native Tongue, 1991)
Strip Tease (idem, 1993)
De l'orage dans l'air (Stormy Weather, 1995)
Jackpot (Lucky You, 1997)
Mal de chien (Sick Puppy, 2000)
Queue de poisson (Skinny Dip, 2004)
Croco–deal (Nature Girl, 2006)

Ou l'on apprend, par exemple, comment un tueur particulièrement irascible arpente les rues de Miami avec une tête de pittbull restée résolument accrochée à son bras après qu'il l'eut découpée au couteau pour se débarrasser du poids mort venu ainsi l'attaquer avec un optimisme primesautier.
Ou encore, comment un ancien gouverneur de Floride a quitté sans prévenir, sur une soudaine illumination, Tallahassee pour retourner à l'état de nature dans les Everglades et récupérer les carcasses des oppossums écrasés par les chauffards.
Ou enfin comment un indien en fuite s'enfonce dans ces mêmes Everglades avec une vieille Gibson Super 400 sur le dos.
En route, on découvrira aussi de quelle manière un barracuda déteste les Rolex en or qui pendent au bout de bras plongés avec paresse, dans l'eau claire des Keys.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Brigido
Tiens, et bien moi, je lis 20000 lieues sous les mers en ce moment (vais-je encore abaisser le niveau de ce topic bien en dessous du niveau des océans ?).
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de Jules Vernes. L'homme avait une belle plume, de facture classique et quelle imagination (paru en 1869 quand même).
Ce livre est un bain de jouvence, après m'être tapé l'indigeste "Royaume" d'Emmanuel Carrère (que je n'ai pas encore terminé, d'ailleurs).
Entre temps, il y avait eu 1984 (enfin ! Il fallait que je le lise), et puis Gatsby, le loup des mers...
J'utilise l'application Aldiko sur ma tablette, du coup, je me télécharge tous les grands classiques libres de droits. Je sens que je vais me refaire tous les Dostoievski, que j'ai tant aimé dans mes années étudiantes...Reprendre Crime et châtiment, après 20 années, c'est certainement redécouvrir le roman sous un nouveau jour.

Dans une perspective plus musicale, j'ai également bien aimé Apathy for the devil de Nick Kent, qui raconte les tribulations de ce journaliste du NME au cours de 70's (entre londres et les USA, entre Iggy Pop et Bowie, les Stones, Sex Pistols, Led Zeppelin, New Yok Dolls...).

Je signale aussi l'excellent roman trash et glauque de Donald Ray Pollock, "Le diable, tout le temps". Les amateurs de Cormac Mc Carthy apprécieront certainement.

Lire, c'est bien.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Blow Up
Je suis entrain de finir l'autobio d'Emmett Grogan "Ringolevio" . C'est dense et violent a l'image de la vie assez incroyable de l'auteur, surtout connu pour être une figure de la contre culture US des années 60 à la tête des Diggers, mais qui a eu plusieurs vies (petite frappe de la pègre new-yorkaise, membre de l'IRA, braqueur, trafiquant, activiste politique, playboy etc... )
Il y a des longueurs, mais le parcours est impressionnant et c'est bien écrit, notamment son adolescence dans les rues et le milieu de New York.

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
TimeBomb
Pour ma part je poursuis ma lecture quasi exhaustive des œuvres de Stefan Zweig (il n'y a guère que ses recueils de correspondance que j'ai laissé de côté jusqu'ici). Fluidité d'écriture et grande finesse dans l'approche psychologique des personnages, un régal. Ses biographies sont pas dégueu non plus (notamment le superbe "Fouché").

Si certains veulent s'y mettre :
http://www.ebooksgratuits.com/(...)tefan

Perso je suis plus papier mais bon...

Bon, comme le dit le frangin à Blow Up, il a une tête de con, à vous de voir si vous savez passer outre
rapideyemove
Accessoirement, Dylan a dédié son album «Street legal» (1978 ) à Emmett Grogan, en hommage à celui qui venait de mourir un ou deux mois plus tôt ; lui qui assurait déjà, en 1965, les chœurs de « Mr. Tambourine Man » aux côtés de Ramblin' Jack Elliott.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
MonsieurMalabar
Si vous aimez les polars, que vous en avez assez des histoires improbales (n'oublier jamais...) ou grosses ficelles (Fred Vargas), reprenez le classique, l'intemporrel, le formidable JP MANCHETTE.
des bouquins dont on fait des films, ambiance Yves Boisset, Alain Delon, Chabrol...

Ses romans sont la matrice du polar 80's Francais. Que du bonheur et des flingues.

J'aimerai bien me degotter une integrale type Omnibus.

A deconseiller a Mia, Manchette etait d'extreme Gauche. bang bang.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
lo-fi reup
rapideyemove a écrit :
lo-fi reup a écrit :


oeil mouvement rapide : je raconte n'import quoi en effet


Tout à ma surprise et à mon amusement, je n'ai bien évidemment pas prétendu que c'était n'importe quoi, non plus ; ne sachant toujours pas lequel des romans du Gustave était « bof », au jugé...

Pour les braves héros ou anti–héros déjantés, et au cas où cela ne serait pas déjà fait, vous pouvez toujours lire les romans de Carl Hiaasen, parmi lesquels je retiendrai surtout :

L'arme du crocodile (Tourist Season, 1986)
Pêche en eaux troubles (Double Whammy, 1987)
Cousu main (Skin Tight, 1989)
Miami Park (Native Tongue, 1991)
Strip Tease (idem, 1993)
De l'orage dans l'air (Stormy Weather, 1995)
Jackpot (Lucky You, 1997)
Mal de chien (Sick Puppy, 2000)
Queue de poisson (Skinny Dip, 2004)
Croco–deal (Nature Girl, 2006)

Ou l'on apprend, par exemple, comment un tueur particulièrement irascible arpente les rues de Miami avec une tête de pittbull restée résolument accrochée à son bras après qu'il l'eut découpée au couteau pour se débarrasser du poids mort venu ainsi l'attaquer avec un optimisme primesautier.
Ou encore, comment un ancien gouverneur de Floride a quitté sans prévenir, sur une soudaine illumination, Tallahassee pour retourner à l'état de nature dans les Everglades et récupérer les carcasses des oppossums écrasés par les chauffards.
Ou enfin comment un indien en fuite s'enfonce dans ces mêmes Everglades avec une vieille Gibson Super 400 sur le dos.
En route, on découvrira aussi de quelle manière un barracuda déteste les Rolex en or qui pendent au bout de bras plongés avec paresse, dans l'eau claire des Keys.


je parlais de salambo, a mon avis pas le plus accessible...

carl hiassen je n'ai pas tellement aimé, ca se lit mais pas captivant...

dans le genre bras cassés je conseille les bouquins de donald westlake : culte

zweig : amok me dit carrément!

jules vernes et dostoievski il faudrait que je relise

pfiouuuuuuuuu la vie est courte!

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