Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
jimfire
Je viens de terminer "La part de l'autre", d'Éric-Emmanuel Schmitt : https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)autre
Citation:


« 8 octobre 1908 : Adolf Hitler est recalé.

Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... »


Exercice intéressant, je conseille
jules_albert


z'avez pas encore compris que le nazisme est le fruit d'un processus historique (social, économique) et non le fait de la personnalité d'hitler ? que s'il n'y avait pas eu hitler, il y aurait tout de même eu le nazisme ? que le nazisme fut financé par les puissances financières, la grande industrie (dont henry ford) et même par le stalinisme (si, si), afin de contrer la révolution prolétarienne ?
bon, je n'aurai pas la mauvaise foi de nier que la personnalité d'hitler ait pu avoir une influence sur le mouvement nazi et ait imprimé une marque particulière sur le cours des choses...... mais de là à nier les ressorts économiques, sociaux et politiques du nazisme, sa nature contre-révolutionnaire, le fait que le nazisme aurait existé avec ou sans hitler, il y a un abîme ! un abîme de connerie que schmitt et ses lecteurs se sont empressés de franchir.

rappelons cette anecdote révélatrice à propos du livre de boris souvarine sur staline: le livre avait évidemment été interdit en russie mais il fut aussi mis à l'index en france par les nazis...

En 1940, la Gestapo et le Guépéou opérant conjointement en France, saisissent les papiers et la bibliothèque de Souvarine et, en 1941, l'ouvrage sur Staline, « la Bible du corps diplomatique à Moscou », selon un ambassadeur, est pratiquement mis à l’'index.


bref, pauvre schmitt (escroc !), pauvres "lecteurs" (vous ne méritez même pas ce nom).

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
+1 avec ce qu'écrit jules_albert (sauf quand il écrit que le nazisme est "contre-révolutionnaire", présupposé classique qui ramène les situs à leur qualité de "gauchistes comme les autres", postulant qu'il ne peut y avoir de mouvement révolutionnaire hors d'un cadre d'analyse marxiste-léniniste). Éric-Emmanuel Schmitt, quoi ?!!!...
jules_albert
poulet-frites, le nazisme est une opération contre-révolutionnaire orchestrée par le capitalisme occidental afin de juguler la montée révolutionnaire, en détournant la colère populaire vers une cible jugée sacrifiable, les juifs.
les commanditaires du massacre n'ont jamais été jugés, ils gèrent le monde à leur guise, et continuent à provoquer guerres et massacres afin de conquérir les ressources nécessaires à la poursuite de leur négoce multi-national (un film avec patrick dewaere traite vaguement le sujet, "mille milliards de dollars").

dans l'espagne de 1936-37, la révolution sociale fut prise en tenaille par franco (bras armé de la bourgeoisie la plus réactionnaire) et par les communistes et anarchistes d'état (bras armés de la bourgeoisie républicaine). la révolution fut brisée in extremis alors qu'elle était sur le point de triompher (cf. bolloten). la collaboration des ministres anarchistes avec les communistes fut décisive dans la défaite prolétarienne (c'est ce qui s'appelle une révolution trahie, cf. m. amoros).

en france à la même époque, le front populaire (créé par les communistes) neutralisa le mouvement révolutionnaire avec des concessions matérielles (congés payés, diminution des heures de travail, etc.) qui ne satisfaisaient pas les rêves prolétaires de libération de leur vie.
le front populaire, habile manoeuvre du stalinisme, entraîna la défaite du mouvement ouvrier et l'abattement des masses populaires. le délabrement psychologique et matériel (baisse de la production, fuite des capitaux) du pays mena à la défaite contre l'allemagne, à la "révolution nationale" et à la collaboration avec les allemands.

bref, tout ceci pour aboutir à une europe nettoyée de toute menace révolutionnaire (lorsque certaines factions de résistants voulurent poursuivre le combat en faveur de la révolution, de gaulle les en empêcha).


pour ce qui est des situs, tu as peut-être raison, ils étaient en effet dans des schémas hégélo-marxistes, avec de bonnes doses de conseillisme (jamais de léninisme, c'est un de leurs mérites). la théorie situ n'était pas parfaite, il n'en reste pas moins que c'était la plus avancée et la plus perspicace au moment de l'agitation révolutionnaire des années 60.
désormais, la critique anti-industrielle a pris le relais ; c'est la seule théorie proposant une critique globale du monde actuel du point de vue des dépossédés.
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jules_albert
article de guillaume basquin (mediapart) sur m.-e. nabe et la revue patience :

http://www.alainzannini.com/in(...)id=66


Ce « magazine » illustré de Nabe circule à Paris sous le manteau, hors de tout lieu de vente institutionnel (c’est-à-dire via la plateforme de vente à distance de l’auteur sur Internet) ; quand il vous parvient, on a comme l’impression d’être en possession du dernier livre de l’auteur de « l’infâme Justine » et de « l’encore plus ignoble Histoire de Juliette »… La caravane de la Littérature passe, et les chiens, lassés, n’aboient même plus…

[...]


L’incroyable s’était produit : les hommes s’étaient mis à mépriser ce qui fait l’essence humaine même, la liberté. Dans cette grande opération de manipulation des masses qu’a été l’affaire « Je suis Charlie », même Hitler, l’incarnation même de la grande catastrophe métaphysique de l’Occident pour les Temps modernes, ce symbole du Mal absolu qu’a été le nazisme populaire, aurait probablement été « Charlie »… Oui, ça se tient. Maître en esthétisation de la politique (alors qu’il faut politiser l’Art, comme le disait Hans Jürgen Syberberg dans un ouvrage capital, La Société sans joie –nous y sommes !), il aurait très probablement défilé le 11 janvier aux côtés de François Hollande…
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Larry Carton
[quote="jules_albert"]poulet-frites, le nazisme est une opération contre-révolutionnaire orchestrée par le capitalisme occidental afin de juguler la montée révolutionnaire, en détournant la colère populaire vers une cible jugée sacrifiable, les juifs.
/quote]
Le nazisme est le rejeton maudit du romantisme allemand.
Les idées qu'il défendaient étaient déjà largement diffusées dans la société allemande avant 1914.
Et elles sont liées à la façon dont les post romantiques ont fantasmé l'unité allemande et la déception liée à la façon dont celle ci a été mené ppar la suite.
C'est très bien montré par Moses dans "les racines intellectuels du troisième Reich."
Quant au rôle des juifs il se situe au niveau symbolique.
Et là encore ce qu'écrit Hitler dans Mein Kampf n'est pas très différent de ce qu'écrit Pierre de Lagarde vers 1850.
Pour simplifier le véritable peuple élu c'est les germains et les juifs sont là pour empêcher ceux ci d'accomplir leur destin.
Contrairement à ce qui est souvent dit l'antisémitisme est la clef de voûte de cette idéologie, c'est pas une cible au hasard, l'opposition entre L'hitlerisme et le judaisme est idéologique.
Ce qui n'était pas du tout le cas avec le fascisme italien qui n'est pas du tout de même nature.
Une bonne paire de PAF pour ta gratte et une bonne paire de baffles pour ta tête...

The baltringue connection
Invité
jules_albert a écrit :


z'avez pas encore compris que le nazisme est le fruit d'un processus historique (social, économique) et non le fait de la personnalité d'hitler ? que s'il n'y avait pas eu hitler, il y aurait tout de même eu le nazisme ? que le nazisme fut financé par les puissances financières, la grande industrie (dont henry ford) et même par le stalinisme (si, si), afin de contrer la révolution prolétarienne ?
bon, je n'aurai pas la mauvaise foi de nier que la personnalité d'hitler ait pu avoir une influence sur le mouvement nazi et ait imprimé une marque particulière sur le cours des choses...... mais de là à nier les ressorts économiques, sociaux et politiques du nazisme, sa nature contre-révolutionnaire, le fait que le nazisme aurait existé avec ou sans hitler, il y a un abîme ! un abîme de connerie que schmitt et ses lecteurs se sont empressés de franchir.

rappelons cette anecdote révélatrice à propos du livre de boris souvarine sur staline: le livre avait évidemment été interdit en russie mais il fut aussi mis à l'index en france par les nazis...

En 1940, la Gestapo et le Guépéou opérant conjointement en France, saisissent les papiers et la bibliothèque de Souvarine et, en 1941, l'ouvrage sur Staline, « la Bible du corps diplomatique à Moscou », selon un ambassadeur, est pratiquement mis à l’'index.


bref, pauvre schmitt (escroc !), pauvres "lecteurs" (vous ne méritez même pas ce nom).



menfin Jules !!! Il a jamais dit que le nazisme n'aurait pas existé sans Hitler Eric Emmanuel Schmidt .... il a juste pondu un roman - que j'ai personnellement beaucoup apprécié, comme en général les bouquins de ce monsieur- pas une thèse d'Histoire...

De toutes façons ton affirmation est (1) contrafactuelle, (2) parfaitement indécidable : ça fait des lustres que les historiens se désaccordent sur la question de savoir si ce sont les grands hommes qui font l'histoire, ou bien s'ils ne sont que des produits de celle ci ... ou encore s'il n'y a pas relation dialectique entre les deux... Ce que tu dis est très probable ...il y aurait très certainement eu le nazisme sans Hitler, mais (1) on le saura jamais et (2) y'aurait quand même manqué kekchose .... et en plus on aurait été privés d'un bon roman

(pour être plus sérieux, Serge André a écrit un bouquin dans lequel on voit bien en quoi les fantasmes d'Hitler ont eu une incidence sur l'orientation de certaines décisions clés... mais je me doute que tu ne le contesterais pas)
Larry Carton a écrit :
Le nazisme est le rejeton maudit du romantisme allemand.
Les idées qu'il défendaient étaient déjà largement diffusées dans la société allemande avant 1914.


Exactement, des personnages comme Dietrich Eckart ou les membres de la société Thulé en sont la preuve, entre autre.
Larry Carton a écrit :
jules_albert a écrit :
poulet-frites, le nazisme est une opération contre-révolutionnaire orchestrée par le capitalisme occidental afin de juguler la montée révolutionnaire, en détournant la colère populaire vers une cible jugée sacrifiable, les juifs.

Le nazisme est le rejeton maudit du romantisme allemand.
Les idées qu'il défendaient étaient déjà largement diffusées dans la société allemande avant 1914.
Et elles sont liées à la façon dont les post romantiques ont fantasmé l'unité allemande et la déception liée à la façon dont celle ci a été mené ppar la suite.
C'est très bien montré par Moses dans "les racines intellectuels du troisième Reich."
Quant au rôle des juifs il se situe au niveau symbolique.
Et là encore ce qu'écrit Hitler dans Mein Kampf n'est pas très différent de ce qu'écrit Pierre de Lagarde vers 1850.
Pour simplifier le véritable peuple élu c'est les germains et les juifs sont là pour empêcher ceux ci d'accomplir leur destin.
Contrairement à ce qui est souvent dit l'antisémitisme est la clef de voûte de cette idéologie, c'est pas une cible au hasard, l'opposition entre L'hitlerisme et le judaisme est idéologique.
Ce qui n'était pas du tout le cas avec le fascisme italien qui n'est pas du tout de même nature.


Rejeton maudit, certes, mais aussi dernier avatar utopique. Le caractère utopique, et par là-même révolutionnaire, du nazisme a de toute façon été toujours plus que très largement ignoré par l'historiographie dans son ensemble, et marxiste en particulier. Pas besoin d'être grand analyste pour comprendre que le nazisme vise fondamentalement à une fin de l'histoire (mais pas à une eschatologie), le "Reich de 1000 ans" n'étant pas à prendre au sens littéral bien sûr. C'est d'ailleurs dans cette perspective - et bien plus que dans une macabre comptabilité des morts et un recensement des moyens industriels mis en oeuvre pour y parvenir - que l'analyse comparative avec le communisme reprend du sens.
jimfire
quantat a écrit :
jules_albert a écrit :


z'avez pas encore compris que le nazisme est le fruit d'un processus historique (social, économique) et non le fait de la personnalité d'hitler ? que s'il n'y avait pas eu hitler, il y aurait tout de même eu le nazisme ? que le nazisme fut financé par les puissances financières, la grande industrie (dont henry ford) et même par le stalinisme (si, si), afin de contrer la révolution prolétarienne ?
bon, je n'aurai pas la mauvaise foi de nier que la personnalité d'hitler ait pu avoir une influence sur le mouvement nazi et ait imprimé une marque particulière sur le cours des choses...... mais de là à nier les ressorts économiques, sociaux et politiques du nazisme, sa nature contre-révolutionnaire, le fait que le nazisme aurait existé avec ou sans hitler, il y a un abîme ! un abîme de connerie que schmitt et ses lecteurs se sont empressés de franchir.

rappelons cette anecdote révélatrice à propos du livre de boris souvarine sur staline: le livre avait évidemment été interdit en russie mais il fut aussi mis à l'index en france par les nazis...

En 1940, la Gestapo et le Guépéou opérant conjointement en France, saisissent les papiers et la bibliothèque de Souvarine et, en 1941, l'ouvrage sur Staline, « la Bible du corps diplomatique à Moscou », selon un ambassadeur, est pratiquement mis à l’'index.


bref, pauvre schmitt (escroc !), pauvres "lecteurs" (vous ne méritez même pas ce nom).



menfin Jules !!! Il a jamais dit que le nazisme n'aurait pas existé sans Hitler Eric Emmanuel Schmidt .... il a juste pondu un roman - que j'ai personnellement beaucoup apprécié, comme en général les bouquins de ce monsieur- pas une thèse d'Histoire...

De toutes façons ton affirmation est (1) contrafactuelle, (2) parfaitement indécidable : ça fait des lustres que les historiens se désaccordent sur la question de savoir si ce sont les grands hommes qui font l'histoire, ou bien s'ils ne sont que des produits de celle ci ... ou encore s'il n'y a pas relation dialectique entre les deux... Ce que tu dis est très probable ...il y aurait très certainement eu le nazisme sans Hitler, mais (1) on le saura jamais et (2) y'aurait quand même manqué kekchose .... et en plus on aurait été privés d'un bon roman

(pour être plus sérieux, Serge André a écrit un bouquin dans lequel on voit bien en quoi les fantasmes d'Hitler ont eu une incidence sur l'orientation de certaines décisions clés... mais je me doute que tu ne le contesterais pas)


Merci
jules_albert
certes, il y avait toutes sortes de fous et de sectaires dans le nazisme (ça ne m'intéresse pas, cela relève de l'anecdote), mais c'est la bourgeoisie, le pouvoir économique qui ont permis que ces fous et ces assassins parviennent au pouvoir.
et si le pouvoir économique a permis une telle chose, ce simulacre de révolution sociale, c'est évidemment dans un but contre-révolutionnaire, afin de détourner le fleuve révolutionnaire à une époque où le mouvement ouvrier était encore une menace pour l'odre établi.

une fois le sale boulot accompli par les nazis, le pouvoir économique endossant le rôle de héros et de libérateurs n'avait plus qu'à "libérer" le monde de cette folie nazie.

d'ailleurs en espagne, franco a pu se maintenir au pouvoir pendant près de 40 ans grâce à l'appui des états-unis, après que les fascistes les plus extrémistes (les phalangistes dont leur chef hedilla fut condamné à mort) aient été mis au placard par le pouvoir franquiste dès les années 1940. là encore, une fois le sale boulot contre-révolutionnaire effectué, le pouvoir procède à l'élimination des extrémistes désormais inutiles.

les fascistes et autres nazis ont donc été l'objet d'une manipulation : leur pouvoir d'attraction sur les masses a été utilisé afin de contrôler ces masses effrayées par la crise et qui pouvaient être tentées par une véritable révolution sociale.


à part ça, je vous rappelle la parution du livre de miguel amoros, préliminaires : une perspective anti-industrielle :

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
pour bien comprendre le contexte de cette époque, ouvriers contre le travail : barcelone et paris pendant les fronts populaires, par michael seidman :



Seidman décrit ensuite une situation différente à Paris, où une bourgeoisie puissante et dynamique a conduit avec succès le développement d’une industrie moderne ainsi que la modernisation des structures sociales françaises (séparation de l’Eglise et de l’Etat, etc…). Elle limite l’intensité de la lute des classes en acceptant de partager une partie du pouvoir avec des organisations ouvrières qui ont de leur côté progressivement abandonné dans leur majorité la perspective révolutionnaire.

Les syndicats et partis français partagent toutefois avec les organisations espagnoles la même idéologie productiviste valorisant les travailleurs en tant que producteurs. Mais, plutôt qu’un contrôle ouvrier direct des moyens de production, elles cherchent à obtenir une production plus efficace et une distribution plus équitable au moyen d’un contrôle de l’Etat sur une économie nationalisée.

Mais, à la différence de Barcelone, le contrôle de l’industrie est resté aux mains de ses propriétaires et le front populaire en France ne conduit pas une guerre. Aussi, les organisations ouvrières françaises peuvent encourager les revendications de consommation et de loisirs et accordent la semaine de quarante heures et les congés payés. Les efforts des organisations ouvrières pour surmonter la résistance des ouvriers au travail existent aussi à Paris mais portent plutôt sur le terrain de la propagande et des incitations consuméristes que sur la contrainte.

Pour Seidman : « L’importance de la résistance au travail dans deux villes européennes majeures durant la quatrième décennie du XXéme siècle nous montre que les refus du travail ne doivent pas être relégués à des comportements d’une classe ouvrière « arriérée » ou « archaïque » […] on peut interpréter la résistance elle-même comme indiquant une utopie ouvrière dans laquelle le travail salarié serait réduit à son minimum. ».


très bon article à propos de ce livre : https://libcom.org/library/ouv(...)hael-

texte complet du livre sur le site de l'éditeur : http://senonevero.communisatio(...)avail


la couverture de la version espagnole :

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
caribou71 a écrit :
dans un registre plus léger, je me suis fait ces vacances quelques bouquins de Joe R. Lansdale, avec les livres de Hap Collins et Leonard Pine.

Je trouve ça vraiment excellent, dans un registre enquête policière

"Tape-cul"

Citation:
Hap Collins se sent vieux, picole et squatte honteusement chez son pote Leonard qui n'en peut plus de ses chaussettes immondes. Le roi de la baston végète dans un job de videur et n'est même pas foutu d'emménager avec sa nouvelle amie pourtant belle comme un cœur. C'est la déprime. Aussi, lorsque sa fiancée lui demande de sortir sa propre fille des pattes d'un maquereau, Hap embarque immédiatement Leonard pour se refaire une santé. Facile pour ces deux-là qui en ont vu bien d'autres ! La promenade, pourtant, tourne au vinaigre. La gosse a été revendue à un gang de bikers totalement fêlés du casque qui campe juste derrière la frontière mexicaine. Un pays charmant sans doute pour les crotales, les tueurs, les fous ou les multinationales. Un enfer pour les autres...


dans le style pas raffiné, mais bien amusant, vous pouvez y aller tranquille.

J'ai suivi ton conseil. C'est vraiment du roman de gare niveau 0 mais comme je le lis dans le train… Ah et puis aussi, je préfère encore ça à l'ambiance prétendument intello de ce topic.
lo-fi reup
allez y sur les bouquins

je suis pas sur que le monologue de jules albert interesse grand monde...

moi je suis en train de lire la bio de slash, tres chiant au debut mais là il y a des anecdotes marrantes. C'est vraiment lui qui l aecrite, c est a dire que c est mal ecrit quoi

je lit le seul roman de flaubert en parallèle : bof

et le rouge te le noir : classique des classiques, assez cool
caribou71
Zorzi a écrit :
caribou71 a écrit :
dans un registre plus léger, je me suis fait ces vacances quelques bouquins de Joe R. Lansdale, avec les livres de Hap Collins et Leonard Pine.

Je trouve ça vraiment excellent, dans un registre enquête policière

"Tape-cul"

Citation:
Hap Collins se sent vieux, picole et squatte honteusement chez son pote Leonard qui n'en peut plus de ses chaussettes immondes. Le roi de la baston végète dans un job de videur et n'est même pas foutu d'emménager avec sa nouvelle amie pourtant belle comme un cœur. C'est la déprime. Aussi, lorsque sa fiancée lui demande de sortir sa propre fille des pattes d'un maquereau, Hap embarque immédiatement Leonard pour se refaire une santé. Facile pour ces deux-là qui en ont vu bien d'autres ! La promenade, pourtant, tourne au vinaigre. La gosse a été revendue à un gang de bikers totalement fêlés du casque qui campe juste derrière la frontière mexicaine. Un pays charmant sans doute pour les crotales, les tueurs, les fous ou les multinationales. Un enfer pour les autres...


dans le style pas raffiné, mais bien amusant, vous pouvez y aller tranquille.

J'ai suivi ton conseil. C'est vraiment du roman de gare niveau 0 mais comme je le lis dans le train… Ah et puis aussi, je préfère encore ça à l'ambiance prétendument intello de ce topic.


ah ça ne vole pas haut, mais il y a quand même des situations bien cocasses, et puis les 2 bras cassés qui n'en touchent pas une, j'adore.

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