certes, il y avait toutes sortes de fous et de sectaires dans le nazisme (ça ne m'intéresse pas, cela relève de l'anecdote), mais c'est la bourgeoisie, le pouvoir économique qui ont permis que ces fous et ces assassins parviennent au pouvoir.
et si le pouvoir économique a permis une telle chose, ce simulacre de révolution sociale, c'est évidemment dans un but contre-révolutionnaire, afin de détourner le fleuve révolutionnaire à une époque où le mouvement ouvrier était encore une menace pour l'odre établi.
une fois le sale boulot accompli par les nazis, le pouvoir économique endossant le rôle de héros et de libérateurs n'avait plus qu'à "libérer" le monde de cette folie nazie.
d'ailleurs en espagne, franco a pu se maintenir au pouvoir pendant près de 40 ans grâce à l'appui des états-unis, après que les fascistes les plus extrémistes (les phalangistes dont leur chef hedilla fut condamné à mort) aient été mis au placard par le pouvoir franquiste dès les années 1940. là encore, une fois le sale boulot contre-révolutionnaire effectué, le pouvoir procède à l'élimination des extrémistes désormais inutiles.
les fascistes et autres nazis ont donc été l'objet d'une manipulation : leur pouvoir d'attraction sur les masses a été utilisé afin de contrôler ces masses effrayées par la crise et qui pouvaient être tentées par une véritable révolution sociale.
à part ça, je vous rappelle la parution du livre de miguel amoros,
préliminaires : une perspective anti-industrielle :