Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
jules_albert
il manque la pensée, c'est-à-dire la capacité pour analyser l'époque et comment le caractère subversif du rock s'est fait récupérer par le système dès la fin des sixties, devenant une marchandise comme une autre...

mais bon, qu'attendre d'une ignorante comme joan baez qui avait dans les sixties rendu hommage à une criminelle stalinienne (cf. miguel amoros, rock pour débutants) ?
pas grand-chose.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert a écrit :
il manque la pensée, c'est-à-dire la capacité pour analyser l'époque et comment le caractère subversif du rock s'est fait récupérer par le système dès la fin des sixties, devenant une marchandise comme une autre...

mais bon, qu'attendre d'une ignorante comme joan baez qui avait dans les sixties rendu hommage à une criminelle stalinienne (cf. miguel amoros, rock pour débutants) ?
pas grand-chose.


Est-ce pire que pleurer un criminel français ?
jules_albert a écrit :
l'imbécilité se croit tout permis.



Je ne te le fais pas dire !
jules_albert a écrit :
et elle a toujours tort de donner son avis.

il y a encore trop de liberté, monsieur le procureur, faites quelque chose.



je te laisse à tes considérations, sur l'imbécilité, l'ignorance d'autrui, venant d'une personne pleurant Coulibaly ...
jules_albert
il est normal d'être triste lorsqu'on observe la terrible disponibilité des jeunes de banlieue à toutes les manipulations et leur avidité à se conformer à des modèles illusoires fabriqués par leurs ennemis.
par ailleurs, on sait que l'état français a un temps misé sur les islamistes pour encadrer les jeunes des cités, travail confié autrefois aux staliniens...
voilà où mène la politique de votre cher état.

(je ne vais même pas épiloguer sur le racisme et l'exclusion)
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jules_albert
au moment où de bonnes âmes médiatiques s'émeuvent de la destruction d'un temple lointain, peut-être est-il opportun de rappeler d'autres destructions encore plus monstrueuses, mais dont très peu de gens ont parlé, alors qu'elles se passaient sous leur nez...
c'est que la propagande du pouvoir s'arroge le droit de déterminer si une destruction est de l'ordre du "progrès" ou de la "barbarie", selon sa convenance.


Je crois que cette ville a été ravagée un peu avant toutes les autres parce que ses révolutions toujours recommencées n'avaient que trop inquiété et choqué le monde ; et parce qu'elles avaient malheureusement toujours échoué. On nous a donc enfin punis par une destruction aussi complète que celle dont nous avaiet menacés jadis le Manifeste de Brunswick ou le discours du girondin Isnard : afin d'ensevelir tant de redoutables souvenirs, et le grand nom de Paris. [...]

Qui voit les rives de la Seine voit nos peines : on n'y trouve plus que les colonnes précipitées d'une fourmilière d'esclaves motorisés. [...]

On pourrait presque croire [...] que j'avais été le seul à aimer Paris ; puisque tout d'abord je n'ai vu que moi réagir sur cette question, dans les répugnantes "années soixante-dix". Mais par la suite j'ai appris que Louis Chevalier, son vieil historien, avait publié alors, sans qu'on en parle trop, L'Assassinat de Paris. [...]

Bien plus tard, quand la marée des destructions, pollutions, falsifications, a atteint toute la surface du monde, et aussi bien s'est enfoncée dans presque toute sa profondeur, j'ai pu revenir aux ruines qui subsistent de Paris, puisque alors il n'était plus rien resté de mieux ailleurs. Dans un monde unifié, on ne peut s'exiler. - G. Debord, Panégyrique




L'enlisement, telle est en définitive la principale explication de ce livre : la certitude que, dans un petit nombre d'années facile à calculer, plus personne n'aura la moindre idée de ce que Paris était, il y a quinze ans à peine, si ce n'est en allant en exhumer l'image, toujours déformée, dans les livres ; plus la moindre empreinte où poser ses pas, comme il était possible autrefois de le faire ; plus la moindre pierre, si ce n'est douteuse, où asseoir ses rêves, où bâtir le passé de la ville sur son propre passé. Oubli inéluctable, insupportable. - Louis Chevalier

un bon article sur le vieux paris : http://www.urbain-trop-urbain.(...)stes/
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zôsö85
jules_albert a écrit :

On pourrait presque croire [...] que j'avais été le seul à aimer Paris ; puisque tout d'abord je n'ai vu que moi réagir sur cette question, dans les répugnantes "années soixante-dix". Mais par la suite j'ai appris que Louis Chevalier, son vieil historien, avait publié alors, sans qu'on en parle trop, L'Assassinat de Paris. [...]


Il a pas du lire Victor Hugo le père Debord.
jules_albert
zôsö85 a écrit :
jules_albert a écrit :

On pourrait presque croire [...] que j'avais été le seul à aimer Paris ; puisque tout d'abord je n'ai vu que moi réagir sur cette question, dans les répugnantes "années soixante-dix". Mais par la suite j'ai appris que Louis Chevalier, son vieil historien, avait publié alors, sans qu'on en parle trop, L'Assassinat de Paris. [...]


Il a pas du lire Victor Hugo le père Debord.

c'est peut-être toi qui n'a pas dû lire debord.
pour ne pas faire trop long, j'ai coupé le bout où il évoque les témoignages du passé. voici la phrase complète, en gras le passage que j'ai coupé:

On pourrait presque croire, en dépit des innombrables témoignages antérieurs de l'histoire et des arts, que j'avais été le seul à aimer Paris ;
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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
zôsö85
Non mais bon, Victor Hugo se plaignait déjà de la destruction du Vieux Paris, dans Guerre aux démolisseurs notamment.

Bon après je m'en fous moi hein, tant qu'ils touchent pas au Vieux Port.
jim204
  • jim204
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alors il faut espérer que Pagnol n'ai pas l'envie de s'y promener
rapideyemove
jim204 a écrit :
alors il faut espérer que Pagnol n'ai pas l'envie de s'y promener


Ni Antonin Artaud.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
jimfire
Je viens de terminer "La part de l'autre", d'Éric-Emmanuel Schmitt : https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)autre
Citation:


« 8 octobre 1908 : Adolf Hitler est recalé.

Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... »


Exercice intéressant, je conseille

En ce moment sur backstage...