Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
rapideyemove
Bon, on attend Kandide pour un petit concours de smileys ?
Même si on est battus d'avance ?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove a écrit :


En force micmacfr, en force.

Et les messages fragmentés, un style, une griffe, un copyright .

Enfin, les hommes sans foi sont inquiets, et les cénobites tranquilles, pendus à nos lèvres, mollement.



En force, et en forme
Kandide
rapideyemove a écrit :
Bon, on attend Kandide pour un petit concours de smileys ?
Même si on est battus d'avance ?




N'oubliez pas que vous êtes sur le topic des livres !
PEACE & LOVE
rapideyemove
Kandide a écrit :
rapideyemove a écrit :
Bon, on attend Kandide pour un petit concours de smileys ?
Même si on est battus d'avance ?




N'oubliez pas que vous êtes sur le topic des livres !


Mais, la c'était une petite facétie de séance cinéma, après les bandes–annonces, et le court–métrage de la 1° partie (euh ! c'était il y a deux ou trois siècles ), les lumières se rallument, et l'ouvreuse pose son grand panier d'osier qui grince sur le sommet d'un des sièges de velours rouge.

Après on doit revenir aux livres, c'est à dire au grand film de la 2° partie de soirée.

On ne ne confond pas « foi d'animal, intérêt et principal » .
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Kandide
Ha ! C'était bien l'ouvreuse !
PEACE & LOVE
MonsieurMalabar
Jules Albert absent ca devient la cour decrécré ici
Meme que Micmac a du fumer le petard près des toilettes pour se mettre dans cet état.

Pour revenir aux bouquins: des amateurs de Kundera qui auraient lu son dernier?
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
jules_albert
michel bounan, qui n'avait plus rien publié depuis la folle histoire du monde, revient neuf ans après avec l'or du temps (à paraître en septembre).

Citation:
Pour revenir aux bouquins: des amateurs de Kundera qui auraient lu son dernier?

oui, j'ai bien aimé.
j'aime surtout ses essais, comme "le rideau" ou "l'art du roman".
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
MonsieurMalabar
jules_albert a écrit :

Citation:
Pour revenir aux bouquins: des amateurs de Kundera qui auraient lu son dernier?

oui, j'ai bien aimé.
j'aime surtout ses essais, comme "le rideau" ou "l'art du roman".


Moi c'est tout l'inverse! Je le trouve genial quand ces romans sont des fables.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
rapideyemove
Ah, « La Plaisanterie » (1967), fable à n'en pas douter, un de ses premiers livres.
Un chef–d'œuvre, au moins.
Ce qui fait beaucoup dans une vie.

Après, les essais...sur le roman...une volonté périssable de courir derrière ses grands modèles, et leur tutelle, Broch, Musil, Kafka, Gombrovicz. Mimétiques.
Pas mauvais, non, mais dispensables.

Une incompréhension complète, notamment, ou peu s'en faut, de Cervantès, à travers les dérives de son Hidalgo, des narrations aux voix emboîtées, relayées, différées, comme des enjeux politiques, symboliques et parodiques, donc métaphysiques de l'œuvre cervantine.
Ce qui de mon point de vue est un comble incompréhensible quand on sait que Kundera a écrit ce maître–livre indiscutable qu'est justement « La Plaisanterie ».
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
jules_albert
il faut signaler la sortie du nouveau livre de servando rocha, un auteur influencé par greil marcus.
rocha a déjà publié plusieurs ouvrages sur des mouvements extrémistes, d'avant-garde ou déviants, plus ou moins violents et dangereux.
pour son dernier, intitulé "el ejército negro" ("l'armée noire, un bestiaire occulte de l'amérique"), il s'est rendu à oakland pour y rencontrer une bande de motards noirs légendaires, les east bay dragons.
ce gang de motards fondé dans les années 1950 a pris part à l'épopée beatnik, au mouvement hippie à san francisco avant de s'allier aux panthères noires. leur relation avec les hell's angels est aussi évoquée.
servando rocha fait donc revivre cette époque agitée de belle façon. le livre (richement illustré) n'est disponible qu'en espagnol pour le moment.



Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
ma nuit au jour le jour est un livre qui mérite le détour. constant malva, né dans la province de hainaut en 1903, dit le mal-être de la vie de mineur.
à la routine abrutissante, aux accidents mortels, s'ajoute la médiocrité humaine.
mineur atypique, malva lutte contre l'avilissement à travers la lecture et l'écriture. il nous invite à partager les joies poétiques rencontrées dans cette quête.
c'est un auteur apprécié de vaneigem et scutenaire.

"il n'y a pas de matin où je me réveille sans vouloir foutre le feu aux quatre coins du monde."


Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Masha
  • Masha
  • Custom Ultra utilisateur
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Kandide
L'homme sans argent
Mark Boyle
PEACE & LOVE
Kandide
Kandide a écrit :
L'homme sans argent
Mark Boyle


La première partie du livre est très intéressante, elle explique finalement ce qu'est l'argent.
On comprend vite que c'est la dette qui permet au système de créer de l'argent (donc virtuel).
Le souci c'est que les banques prêtent de l'argent qu'elles n'ont pas et qui n'existe pas finalement, avec les risques de dérapages que l'on connait déjà...

L'autre partie du livre plus pragmatique mais aussi plus voyeurisme on suit le parcours de l'auteur qui va tenter de vivre sans argent... Comment va-t-il faire ?

C'est un livre intelligent qui permet de comprendre le monde dans lequel nous vivons ou sommes contraints de vivre....
En tout cas, c'est une bonne réflexion, et pour l'auteur une manière de s'extraire du système pour mieux le comprendre et mieux se comprendre soi-même...
Car en définitive à quoi se résume notre vie ?

Attention, à chacun sa route, chacun est libre, l'essentiel dans notre vie n'est-il pas de trouver des pistes pour accéder au bonheur de soi et des autres, et ce, avec ou sans argent...
PEACE & LOVE

En ce moment sur backstage...