RFM a écrit :
rapideyemove a écrit :
Banni ? Banni ?
Mais d'où, par qui, pourquoi, et quand ?
Du banni, un expert.
Et
le stade du miroir, notamment, mais seulement
comme formateur de la fonction du Je .
Narcisse, si peu, pourtant.
Une photo éloquente, aussi.
Bon, maintenant, après avoir été banni de source sûre par le Soviet de quartier, je me tiendrais donc en cellule de dégrisement.
En tout cas, une voix incontestable s'en est fait l'écho.
Pas de fumée sans feu, ou mieux, pas de feu sans fumée.
Peut–être, plus tard, l'asile psychiatrique, pour déviationnisme : oui, vous savez, la ligne générale, de moi–même.
N'osons pas espérer la Kolyma. C'est une noblesse qui ne peut que m'être refusée.
Pour l'instant.
Encore moins la polynévrite alcoolique et le fusil de chasse.
Là, c'est l'Olympe, faut pas rêver, non plus.
Or, la charrette n'est pas presque vide.
On n'y est pas couché à l'étroit. Là non plus.
J'apprends ainsi que nous y partageons la place avec Pierre–André Taguieff, ce "C**", ce "
graphomane", cet idiot (toujours en grec ancien...
..., pardonnez cette facilité).
Voilà un voisinage qui me sied bien davantage.
Vous n'ignorez sans doute pas que les exclusions pour idiotie de l'Internationale Situationniste, ben, c'était un peu comme les interminables files d'attente devant les vitrines vides quoique réfrigérées du Goum, à Moscou, durant les années fastes de Brejnev et Mikhail Souslov.
Celui à propos duquel, par parenthèse,
Libération, pour une fois bien inspiré, titrait opportunément : «
Souslov avait un cœur : il est mort d'une crise cardiaque »
Quoi, à part tout ça, tout ça ?
Ah si ! J'allais oublier, la pythie va bientôt rendre un nouvel oracle : « À part ça,
je vais bientôt parler (...) »
C'est heureux.
Nous saurons être patients.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.