jules_albert a écrit :
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.
c'était pas le genre de paul lafargue (
critique marxiste, soit dit en passant). il a écrit son
pamphlet tout simplement parce qu'il considérait nécessaire de dégonfler la
baudruche hugolienne.
quoi qu'il en soit, les livres de hugo se sont
passablement ringardisés.
rapideyemove a écrit :
Richard Wagner était en effet une assez belle, redoutable et grande ordure, humainement et idéologiquement parlant...et je résume.
Oui, mais c'était un
révolutionnaire,
musicalement parlant.
c'est
la foire aux clichés...
tu serais pas un peu
obsédé sur
les bords ?
on se connaît ?
Bien.
Par quoi commencer ?
L'océan de la
critique est si vaste...ou celui du
pamphlet.
Mais, évidemment, toutes choses étant égales, par ailleurs, pourquoi chercher à dégrossir le trait, ou la flèche, dans l'éloge de la plume.
Et je ne parle même pas de l'esprit de balance de la réflexion, et de ses nuances.
Ce seraient de trop petits outils.
De l'horlogerie, pour tout dire.
Non, la pensée est une sidérurgie.
Une plume, pensez–vous ? Il y a des maisons pour cela, aurait toléré Claudel, un expert en la matière.
Puis, au doux mot de balance, vous n'oublierez pas de mettre le sens que vous voudrez.
Qu'importe.
Premièrement, tenons pour acquis que la Sainte Foi et ses vertus théologales ont délivré leur parole et arrêté leurs augures, que ce soit sur Hugo ou Wagner.
Ou je ne sais quoi encore de plus infaillible.
Peut–être n'est–ce, après tout, dans la hiérarchie des Anges, que le commissaire du Peuple et de la Masse, en ses décrets.
Non, la masse, pas le marteau, non...
J'entends par là ses tropismes pavloviens.
Les
clichés, et leur
foire ?
Ah, l'honneur que vous me faites, bien involontairement, est redoutable.
Cependant, j'ai encore quelques progrès à accomplir, pour tenir votre rang.
En effet, j'ai eu la maladresse de citer la totalité de votre message.
Je suis faible.
Obsédé ?
J'espère bien. Aussi.
Mais, seulement sur les bords ?
Ah, là, vous m'avez bien, bien déçu.
J'attendais, au moins, que votre Annonciation (verbum tuum) ramène mon excentricité d'idiot (ne cherchez pas, le mot aura bien ici son sens, en grec ancien) aux centricités du génie, pour reprendre le curieux paradoxe de G.K. Chesterton, dans
The Man who was thursday, si je me souviens bien.
Enfin,
se connaître ?
Et ce "
On", douloureux ?
Mon esprit n'entre ni dans ces désirs ni dans ces investigations–là.
Au plus vrai.
Et puis, il est des voisinages que je sais m'éviter, comme «
un homme au rêve habitué ».
Je
me retranche.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.