Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
zôsö85
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.




Vas–y quand même plus doucement Z.

«Se démarquer, démarquer » ?
Oh, povre, tu extravagues, tu as perdu le sens commun !
Oh, povre, mon povre, se démarquer, tu n'y songes pas, mais c'est aussi un synonyme de (se) solder.
Ça va pas plaire, en haut lieu !

Au contraire, il faut, bien entendu, confondre l'homme et l'œuvre.
Surtout, si l'homme permet de détruire l'œuvre.

Toi et moi sommes dans l'erreur, cela va sans dire !


Au moins, les grands critiques littéraires marxistes ( et je ne suis ni grand ni marxiste, comme disait Karl Marx ) ne s'embarquaient pas les mains vides quand ils travaillaient.
Lukacz, par exemple,ne marchandait pas son admiration critique quand il réfléchissait à longueur de pages à Honoré Balzac, plus tard De Balzac, cet obscur bourgeois, pourtant réactionnaire comme pas un à l'aune des catégories du présent, à Balzac et aux problématiques, sans cesse mouvantes, posées par le réalisme.

Ce n'était pas aux piètres écrivains officiels des soviets qui pouvaient l'entourer, même de loin, qu'il faisait référence.

Non, c'était notamment à Balzac, à Mandelstam, à Pasternak, à Maïakovsky qu'il songeait.

Alors, oui, nous devons discréditer l'œuvre par l'homme.

Oui. Mais, de ce pas, sans conteste, il va inévitablement falloir que je me débarrasse d'une de mes vieilles admirations musicales (soit, à la louche, une bonne centaine de disques ; désolé je n'ai pas compté), puisque je viens tout juste d'être dessillé, que dis–je, déniaisé.
Richard Wagner était en effet une assez belle, redoutable et grande ordure, humainement et idéologiquement parlant...et je résume.
Oui, mais c'était un révolutionnaire, musicalement parlant.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Lao
  • Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 31 Déc 2014, 22:35
rapideyemove a écrit :
...........

Jette un petit œil sur sa suite, Résurgences, (éditeur Au Diable Vauvert, 2010) :

c'est très envisageable....

rapideyemove a écrit :
...........
Essaye, entre autres choses, Les Aventures de Harry Hole chez Jo Nesbo (plusieurs tomes, les derniers Fantôme et Police) , des fois que tu ne les aies jamais rencontrées.
Puisque, comme tu le sais aussi bien que moi, il n' y a aucune différence entre roman policier et polar, disons entre la catégorie et sa particularité, if you still see what I recently meant on this thread !
Je sais que c'est un auteur que je dois découvrir, mais j'ai pas mal de choses en vue aussi.
rapideyemove
_Hazard_ a écrit :
Je sais que c'est un auteur que je dois découvrir, mais j'ai pas mal de choses en vue aussi.


Et c'est heureux !

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
jules_albert
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.

c'était pas le genre de paul lafargue (critique marxiste, soit dit en passant). il a écrit son pamphlet tout simplement parce qu'il considérait nécessaire de dégonfler la baudruche hugolienne.
quoi qu'il en soit, les livres de hugo se sont passablement ringardisés.


rapideyemove a écrit :
Richard Wagner était en effet une assez belle, redoutable et grande ordure, humainement et idéologiquement parlant...et je résume.
Oui, mais c'était un révolutionnaire, musicalement parlant.

c'est la foire aux clichés...



tu serais pas un peu obsédé sur les bords ?
on se connaît ?

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
zôsö85
jules_albert a écrit :
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.

c'était pas le genre de paul lafargue (critique marxiste, soit dit en passant). il a écrit son pamphlet tout simplement parce qu'il considérait nécessaire de dégonfler la baudruche hugolienne.
quoi qu'il en soit, les livres de hugo se sont passablement ringardisés.


Bah oui, c'est justement parce qu'ils se sont "ringardisés" que je tenais à signaler aux gens comme moi, qui se foutent qu'un écrivain soit considéré comme ringard ou autre, que Notre Dame de Paris est un chef d'oeuvre.
rapideyemove
jules_albert a écrit :
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.

c'était pas le genre de paul lafargue (critique marxiste, soit dit en passant). il a écrit son pamphlet tout simplement parce qu'il considérait nécessaire de dégonfler la baudruche hugolienne.
quoi qu'il en soit, les livres de hugo se sont passablement ringardisés.


rapideyemove a écrit :
Richard Wagner était en effet une assez belle, redoutable et grande ordure, humainement et idéologiquement parlant...et je résume.
Oui, mais c'était un révolutionnaire, musicalement parlant.

c'est la foire aux clichés...



tu serais pas un peu obsédé sur les bords ?
on se connaît ?




Bien.
Par quoi commencer ?
L'océan de la critique est si vaste...ou celui du pamphlet.

Mais, évidemment, toutes choses étant égales, par ailleurs, pourquoi chercher à dégrossir le trait, ou la flèche, dans l'éloge de la plume.
Et je ne parle même pas de l'esprit de balance de la réflexion, et de ses nuances.

Ce seraient de trop petits outils.
De l'horlogerie, pour tout dire.
Non, la pensée est une sidérurgie.
Une plume, pensez–vous ? Il y a des maisons pour cela, aurait toléré Claudel, un expert en la matière.
Puis, au doux mot de balance, vous n'oublierez pas de mettre le sens que vous voudrez.

Qu'importe.


Premièrement, tenons pour acquis que la Sainte Foi et ses vertus théologales ont délivré leur parole et arrêté leurs augures, que ce soit sur Hugo ou Wagner.
Ou je ne sais quoi encore de plus infaillible.
Peut–être n'est–ce, après tout, dans la hiérarchie des Anges, que le commissaire du Peuple et de la Masse, en ses décrets.
Non, la masse, pas le marteau, non...
J'entends par là ses tropismes pavloviens.

Les clichés, et leur foire ?
Ah, l'honneur que vous me faites, bien involontairement, est redoutable.
Cependant, j'ai encore quelques progrès à accomplir, pour tenir votre rang.
En effet, j'ai eu la maladresse de citer la totalité de votre message.
Je suis faible.

Obsédé ?
J'espère bien. Aussi.

Mais, seulement sur les bords ?
Ah, là, vous m'avez bien, bien déçu.
J'attendais, au moins, que votre Annonciation (verbum tuum) ramène mon excentricité d'idiot (ne cherchez pas, le mot aura bien ici son sens, en grec ancien) aux centricités du génie, pour reprendre le curieux paradoxe de G.K. Chesterton, dans The Man who was thursday, si je me souviens bien.

Enfin, se connaître ?
Et ce "On", douloureux ?

Mon esprit n'entre ni dans ces désirs ni dans ces investigations–là.
Au plus vrai.
Et puis, il est des voisinages que je sais m'éviter, comme « un homme au rêve habitué ».
Je me retranche.


«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
jules_albert a écrit :
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.

c'était pas le genre de paul lafargue (critique marxiste, soit dit en passant). il a écrit son pamphlet tout simplement parce qu'il considérait nécessaire de dégonfler la baudruche hugolienne.
quoi qu'il en soit, les livres de hugo se sont passablement ringardisés.


Bah oui, c'est justement parce qu'ils se sont "ringardisés" que je tenais à signaler aux gens comme moi, qui se foutent qu'un écrivain soit considéré comme ringard ou autre, que Notre Dame de Paris est un chef d'oeuvre.





Tout est exactement dit.
Jusqu'aux guillemets judicieusement employés.

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
jules_albert
zôsö85 a écrit :
jules_albert a écrit :
zôsö85 a écrit :
Enfin bon on s'en fout non, il écrivait quand même achement bien Victor Hugo non? Bon j'imagine que ça fait classe de le descendre, c'est toujours sympa d'essayer de se démarquer.

c'était pas le genre de paul lafargue (critique marxiste, soit dit en passant). il a écrit son pamphlet tout simplement parce qu'il considérait nécessaire de dégonfler la baudruche hugolienne.
quoi qu'il en soit, les livres de hugo se sont passablement ringardisés.


Bah oui, c'est justement parce qu'ils se sont "ringardisés" que je tenais à signaler aux gens comme moi, qui se foutent qu'un écrivain soit considéré comme ringard ou autre, que Notre Dame de Paris est un chef d'oeuvre.

en quoi ce roman est-il un chef-d'oeuvre ?
sa ringardise était palpable dès sa parution... balzac le décrit ainsi en mars 1831 : « Je viens de lire Notre-Dame — ce n'est pas de M. Victor Hugo auteur de quelques bonnes odes, c'est de M. Hugo auteur d’Hernani — deux belles scènes, trois mots, le tout invraisemblable, deux descriptions, la belle et la bête, et un déluge de mauvais goût — une fable sans possibilité et par-dessus tout un ouvrage ennuyeux, vide, plein de prétention architecturale — voilà où nous mène l'amour-propre excessif. »




rapideyemove a écrit :
douloureux


c'est parce que tu t'es fait bannir que tu dis ça?

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
zôsö85
C'est qui ce Balzac, il travaille au Figaro? Enfin bon, t'as l'air de t'emmerder un peu, alors je veux bien te parler. J'ai trouvé ce roman trop cool parce qu'il est plein d'humour déjà, ensuite l'histoire de base est intéressante, elle a plusieurs niveaux de lecture (l'alchimie, tout ça), le moyen âge décrit est super bien documenté, la fin est haletante, enfin bon hein. Tu l'as lu toi, t'as pas aimé?
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
C'est qui ce Balzac, il travaille au Figaro? Enfin bon, t'as l'air de t'emmerder un peu, alors je veux bien te parler. J'ai trouvé ce roman trop cool parce qu'il est plein d'humour déjà, ensuite l'histoire de base est intéressante, elle a plusieurs niveaux de lecture (l'alchimie, tout ça), le moyen âge décrit est super bien documenté, la fin est haletante, enfin bon hein. Tu l'as lu toi, t'as pas aimé?


Ne te fatigue pas, la Sentence n'a pas besoin de savoir lire.
Elle laisse cela aux serviteurs.
Nous, pour l'exemple.

La Sentence est, en outre, peu économe des petits fiels qu'elle croit distiller, alors que ses détournements, auxquels elle croit par principe, ne sont que des caricatures qui se retournent contre elle, cruellement.
Chacun peut former librement son avis à la lecture des post précédents.

La Sentence ne réfléchit pas. Tu l'as déjà remarqué.
Elle a raison.
Ou, plutôt, elle est dupe de ses raisons.

Tout ce qui sort de l'horizon qu'elle s'est formée ne suscite que vociférations d'estrade.
Ou rumeurs.
Rumeurs présentées à l'encan comme des certitudes et des révélations d'un secret tu trop longtemps.

Banni ? Banni ?
Mais d'où, par qui, pourquoi, et quand ?
Banni ? Banni ?
La jouissance de ce mot est illustre.

Comme quoi l'anarchie prudhommesque d'une opinion (le mot à mot de la pensée connaît des usages plus délicats) rejoint, ici, sa féodalité.
Ou la cache.
Car la Sentence est vassale.

L'esprit d'inquisition d'une certaine bassesse bavarde en ses petits pâtés, ses petits pavés, parce que la Sentence croit apercevoir dans toute altérité l'ombre d'une menace à son autorité improbable.
À sa feinte, plutôt.

Allons, allons, je m'emporte.
Pas trop loin, j'espère.

Oui, mais aussi la Sentence me distrait, à sa manière...
Je me feuilletonne à ses éclats, qui ne sont pas précisément ceux d'un phare en haute–mer.
La Sentence comme les bonbons de Cambrai devraient être reconnus d'utilité publique.
L'une est le détournement de l'autre.

Pour moi, je n'oublie jamais la maxime de Nikolaï Gogol : « N'engueule pas le miroir si tu as le visage tordu »
À quoi Cocteau pouvait presque répondre : « Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de nous renvoyer nos propres images »
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Blow Up
En parlant de Wagner, la première fois qu'il a publié ce bouquin infecte, il n'a même pas eu les couilles de le faire en son propre nom.

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
rapideyemove
Blow Up a écrit :
En parlant de Wagner, la première fois qu'il a publié ce bouquin infecte, il n'a même pas eu les couilles de le faire en son propre nom.





On est bien d'accord.
C'est effectivement à cela que je faisais allusion quand je disais, peu avant (hier ?) que «Richard Wagner était en effet une assez belle, redoutable et grande ordure, humainement et idéologiquement parlant...et je résume. »

Un autre complément avec un assez gros livre critique (sans pamphlet...) de Pierre–André Taguieff, paru en Janvier 2012 :



et un morceau d'interview de PA. Taguieff :
http://www.surlering.com/artic(...)uieff

Cette judéophobie "exemplaire", dans le XIX° siècle, puisqu'elle se doublait de la trahison d'une amitié, celle qui noua Wagner avec Felix Mendelssohn, mort en 1847.

Ce n'est qu'après la mort de ce dernier que Wagner fit paraître son brûlot qui caressait, sans doute, une époque et son Zeitgeist dans le sens du poil. Brûlot dans lequel il s'en prenait assez abjectement à son "ami" disparu trois ans plus tôt, raison qui explique peut–être en partie l'anonymat (je ne me le rappelais pas ou plus) dont s'entoura cette petite jalousie assez infecte (Dans les années 1840, FM est un musicien fêté, célèbre ; ce qui est loin d'être le cas de RW...).

Devais–je avoir, alors, la cruauté de rappeler que nous étions bien loin, ainsi, d'une «foire aux clichés», comme il me l'a été curieusement reproché, avec une prudence assez légère.



Il va de soi que j'ai fait la part des choses.
J'ai beaucoup beaucoup écouté Wagner, ou l'œuvre–Wagner. Et je continuerai.

Maintenant, qu'on n'attende pas de moi et d'autres, comme ton post y invitait tout à fait utilement, que nous nous servions de cette œuvre pour "réhabiliter" l'homme par prestidigitation.

Ou, alors, il va falloir, par exemple, oublier les trois pamphlets "antisémites" de LF. Céline et chanter les vertus de l'homme grâce, ou à cause, de l'œuvre.
En escamotant l'abjection hallucinée du médecin de Meudon et la paranoïa qui la nourrissait en filigrane.
Quelles que soient les différences de situations esthétique, historique et politique qui séparent Wagner et Céline.
Ce ne serait pas un cliché, mais une faute.
Et ce n'est pas un détail.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Colonel Blues
J'adore ! Belle passe d'arme !
Le prochain qui m'écrit "un publique", "une visse" ou "il a tord" sera condamné à écrire ses futurs posts au porte-plume !

"Ce n’est pas d'un dimanche à la campagne dont nous avons besoin, mais d'une vie moins artificielle". (B. Charbonneau & J. Ellul)
rapideyemove
Colonel Blues a écrit :
J'adore ! Belle passe d'arme !


Oui, oui, «Docteur, Bébert, y s'touche !» ou Madame Henrouille, ou encore le flic–floc de sang sous le lit de la jeune fille, jeune mère mourante.
Par Lucchini.
Lequel n'est sûrement pas l'histrion auquel on veut bien trop souvent le réduire, par commodité, c'est à dire avec paresse.
Ses leçons de diction, accentuation, jeu, élucidation des Fables de l' heureusement énormissime Jean de La Fontaine en sont un exemple et un moment particulièrement illustres, quoique avec discrétion.

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
zôsö85
Citation:
Comme quoi l'anarchie prudhommesque d'une opinion (le mot à mot de la pensée connaît des usages plus délicats) rejoint, ici, sa féodalité.
Ou la cache.
Car la Sentence est vassale.


J'ai rien compris mais je trouve ça super bien écrit.

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