Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
StellarDrone a écrit :



Chouette un bouquin pour moi


J'aime beaucoup son style, je suis en train de lire "La possibilité d'une île", parallèlement à 2 autres bouquins, un plutôt analyste et le troisième de Chripstopher Lasch.. Autant ce dernier est très intéressant, mais je trouve ça lourd à lire, faut être bien éveillé... Du coup ça équilibre bien. Puis y'aura plein de réactions à lire, ça va faire couler de l'encre tout ça
Lao
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    Lao
    le 20 Déc 2014, 18:12
jules_albert a écrit :
...........................Vous saisissez....................................
Non.

C'est à peu près aussi compréhensible que du C++11 (le 13 vient juste d'être normalisé et les papes sont déjà en train de travailler sur le 17 - Bon courage!).

Je vais me replonger dans l'atmosphère de "à poil"; Pouy a beau être libertaire, il est compréhensible.
rapideyemove
_Hazard_ a écrit :
jules_albert a écrit :
...........................Vous saisissez....................................
Non.

C'est à peu près aussi compréhensible que du C++11 (le 13 vient juste d'être normalisé et les papes sont déjà en train de travailler sur le 17 - Bon courage!).

Je vais me replonger dans l'atmosphère de "à poil"; Pouy a beau être libertaire, il est compréhensible.


Oui. Pas très transparent.
Pour le moins.

De toute façon, Manchette raisonnait avec myopie, ici, au début des années 80, sur l'aventure supposée close, historiquement parlant, du roman policier.
Il s'agissait, en partie avec justice, de cogner sur la vague mode vague du roman noir américain (hard boiled ones...so and so...) dans ces années-là, avec tout son cortège de breloques commerciales, d'abord, puis sociales, comportementales, esthétiques (et j'en passe ) qui envahissaient la société à ce moment, et firent peut-être du roman policier un lieu commun galvaudé comme ils le sont tous.
Comme si, pour parler du roman policier en 2014, on se contentait de faire seulement référence à l'essai philosophique de Siegfried Kracauer sur ce sujet, écrit entre 1922 et 1925, livre qui développait ses analyses sur le détective comme théologien, sans pouvoir connaître et analyser, bien évidemment, les hard-boiled ones de Raymond Chandler, Dashiell Hammett ou l'énorme David Goodis (pourtant hanté par l'idée de la rédemption impossible), et leurs places. Historiques.

Mais l'eau a passé sous les ponts.

C'est ça aussi le non–"sens historique des choses".

Le roman policier, en particulier, n'est pas plus vain, ou clos, ou dépassé au regard de l'histoire que la science-fiction, ou la littérature, ou toute création artistique, sur un plan plus général.
Et, en passant, j'ai bien écrit création, pas "production" , délicieusement (?) dépassé, pardon, suranné.
Ce « monstre merveillable » eût dit Montaigne, avec bonheur.

Bref, j'ai déjà été trop long.

J'espère ne pas en avoir trop fait.
D'histoire.

Alors, oui, je...je... aussi.
Pour me replonger, de ce pas, dans le dernier avatar de Jo Nesbo.

Son titre ?
Police.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
jules_albert
Citation:
Bref, j'ai déjà été trop long.

je dirais plutôt que tu as réussi à balancer un max de conneries en un minimum d'espace.
il y a à la base l'erreur qui consiste à ne pas différencier le roman policier du roman noir (polar). c'est pourtant par là qu'il faut commencer.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
rapideyemove
jules_albert a écrit :
Citation:
Bref, j'ai déjà été trop long.

je dirais plutôt que tu as réussi à balancer un max de conneries en un minimum d'espace.
il y a à la base l'erreur qui consiste à ne pas différencier le roman policier du roman noir (polar). c'est pourtant par là qu'il faut commencer.


Ah, ah, ah,

Monsieur est bien pâle et a ses vapeurs.

Tu sais, ça ne fait pas mal de savoir lire et réfléchir. Essaye un peu, tu vas y arriver, petit scarabée de Shaolin.

Tu verras, c'est pas si difficile, et tu n'auras même pas besoin d'insulter celui auquel tu ne sais parler que de profil, sans citer son nom, ce nom de foire, et en faisant trafic de sa parole et de ses linéaments, ainsi réduits.

Il n'y avait, au passage, aucune confusion, entre le roman noir et le roman policier, cela va de soi.

Mais comme les seuls mots que tu citais de moi étaient à peu près ceux-ci : « j'ai déjà été trop long », je réitère donc.
Sans me répéter.
Et te laisse ainsi tout le temps qu'il te faut pour nous pondre, à nouveau, un petit pavé.
Avec besogne, et étroitesse.

Ah, Bouvard, Homais, et Pécuchet, d'un seul tenant !
Diable, que la vue est belle !

L'ogre est un tout petit poucet, cousu de fil blanc, et de mie de pain.
Les oiseaux, de retour, mangent son sillage, dans son dos, obscurément.

Moi, je me tiens à une diète prudente. Amusée.
Attendant le rire épatant dont tu sauras, dans ta brouille, me distraire et me nourrir.

Au cas où, que ta vigilance ombrageuse ne soit pas trompée si je ne te rends pas alors la pareille.
Je reste frivole.
Et de face.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
jules_albert
il reste encore quelques exemplaires du livre de francis pagnon, en évoquant wagner, magnifique introduction au grand-œuvre wagnérien.
je le signale car une fois épuisé, je ne suis pas certain qu'il soit réédité de si tôt.

Dans son essence ultime, la musique de Wagner refuse ce rôle mensonger : elle affronte sans réserves son ennemi, c'est-à-dire, la tradition musicale aliénée d'un état de fait social qui n'existe que par l'écrasement et la souffrance irrationnelle du sujet. La haine de Wagner vis-à-vis de la société bourgeoise et de sa culture est passée dans la composition. C'est une musique de la destruction : elle révèle le chaos sur lequel s'est érigée la barbarie civilisée et appelle à l'anéantissement d'un monde abhorré.






Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
zôsö85
Je viens de finir Notre Dame de Paris de Victor Hugo, il écrivait super bien ce gars. Enfin bon faut pas se laisser berner par ce qui a été fait après sur le thème, le roman est clairement un chef d'oeuvre, loin d'être chiant à lire.
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
Je viens de finir Notre Dame de Paris de Victor Hugo, il écrivait super bien ce gars. Enfin bon faut pas se laisser berner par ce qui a été fait après sur le thème, le roman est clairement un chef d'oeuvre, loin d'être chiant à lire.


Si tu en as l'occasion, outre le fleuve bénéfique des Misérables, lis L'Homme qui rit, publié en 1869.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
zôsö85
Merci pour les conseils. J'ai un peu peur que ses oeuvres plus tardives soient plus chiantes, mais ça va pour le prix d'un bouquin ça se tente.
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
Merci pour les conseils. J'ai un peu peur que ses oeuvres plus tardives soient plus chiantes, mais ça va pour le prix d'un bouquin ça se tente.

Au cas où tu ne les connaîtrais pas, tu peux toujours renifler l'affaire en consultant des sites ebooks, avant de te tourner vers les éditions papier, par exemple pour Les Misérables :

http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php (celle-ci avec les notes de Guy Rosa)

http://beq.ebooksgratuits.com/(...)x.htm

Ces sites présentent différents formats de téléchargement, tout à fait légaux, dont le PDF.

J'ai pas grand chose de très pratique pour L'Homme qui rit en revanche.

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
zôsö85
Merci, c'est sympa, j'y jetterai un coup d'oeil, mais je suis à l'ancienne, je préfère lire des bouquins en papier fait avec des arbres de l'amazonie.
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
Merci, c'est sympa, j'y jetterai un coup d'oeil, mais je suis à l'ancienne, je préfère lire des bouquins en papier fait avec des arbres de l'amazonie.


J'ai précisé "avant de te tourner vers les éditions papier".
Celles auxquelles je reste, comme toi, attaché.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Lao
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    Lao
    le 29 Déc 2014, 00:11
A propos de policiers français : Après être passé par Jonquet (Mygale, le manoir des immortelles), par Pouy (Nus), puis Japrisot (piège pour Cendrillon, L'été meurtrier) je viens de finir Transparences de Ayerdhal (Marc Soulier).

J'ai vraiment apprécié ce mélange de différent thèmes - thriller, action, art martial, psychologie, espionnage, tout cela relaté avec un ton humoristique et libertaire.
Le personnage principal est criminologue et le moins que l'on puisse dire est que le problème qui lui est posé ainsi que les milieux qu'il côtoie le laissent perplexe voire le déstabilisent. Et finalement, le seul personnage sur lequel il peut s'appuyer de manière fiable est le SDF qui couche sur un banc en bas de chez lui.
Je pense que je vais lire quelques autres livres de cet auteur (plutôt SF maintenant).
rapideyemove
_Hazard_ a écrit :
A propos de policiers français : Après être passé par Jonquet (Mygale, le manoir des immortelles), par Pouy (Nus), puis Japrisot (piège pour Cendrillon, L'été meurtrier) je viens de finir Transparences de Ayerdhal (Marc Soulier).
(...)
J'ai vraiment apprécié ce mélange de différent thèmes - thriller, action, art martial, psychologie, espionnage, tout cela relaté avec un ton humoristique et libertaire.
Le personnage principal est criminologue et le moins que l'on puisse dire est que le problème qui lui est posé ainsi que les milieux qu'il côtoie le laissent perplexe voire le déstabilisent. Et finalement, le seul personnage sur lequel il peut s'appuyer de manière fiable est le SDF qui couche sur un banc en bas de chez lui.
Je pense que je vais lire quelques autres livres de cet auteur (plutôt SF maintenant).


Très très bon opus que ce Transparences d'Ayerdahl !
Sur l'invisibilité, parfois meurtrière, d'êtres à l'existence diaphane dans la société.
Et, effectivement, un personnage de clochard original, pour le moins.

Jette un petit œil sur sa suite, Résurgences, (éditeur Au Diable Vauvert, 2010) :



Ce sont les deux seuls livres que j'ai lus de lui.
Je ne connais pas sa SF.

Essaye, entre autres choses, Les Aventures de Harry Hole chez Jo Nesbo (plusieurs tomes, les derniers Fantôme et Police) , des fois que tu ne les aies jamais rencontrées.
Puisque, comme tu le sais aussi bien que moi, il n' y a aucune différence entre roman policier et polar, disons entre la catégorie et sa particularité, if you still see what I recently meant on this thread !
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
ibane
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Je lis plutôt des livre historiques, je viens de finir ''Raspoutine'' de Henri Troyat bouquin vraiment intéressant, et là je commence Louis XIV de Jean Christian Petitfils, un peu plus de
700 pages à lire mais ça se lit avec plaisir.

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