_Hazard_ a écrit :
jules_albert a écrit :
...........................Vous saisissez....................................
Non.
C'est à peu près aussi compréhensible que du C++11 (le 13 vient juste d'être normalisé et les papes sont déjà en train de travailler sur le 17 - Bon courage!).
Je vais me replonger dans l'atmosphère de "à poil"; Pouy a beau être libertaire, il est compréhensible.
Oui. Pas très transparent.
Pour le moins.
De toute façon, Manchette raisonnait avec myopie, ici, au début des années 80, sur l'aventure supposée close, historiquement parlant, du roman policier.
Il s'agissait, en partie avec justice, de cogner sur la vague mode vague du roman noir américain (hard boiled ones...so and so...) dans ces années-là, avec tout son cortège de breloques commerciales, d'abord, puis sociales, comportementales, esthétiques (et j'en passe
) qui envahissaient la société à ce moment, et firent peut-être du roman policier un lieu commun galvaudé comme ils le sont tous.
Comme si, pour parler du roman policier en 2014, on se contentait de faire seulement référence à l'essai philosophique de Siegfried Kracauer sur ce sujet, écrit entre 1922 et 1925, livre qui développait ses analyses sur le détective comme théologien, sans pouvoir connaître et analyser, bien évidemment, les hard-boiled ones de Raymond Chandler, Dashiell Hammett ou l'énorme David Goodis (pourtant hanté par l'idée de la rédemption impossible), et leurs places. Historiques.
Mais l'eau a passé sous les ponts.
C'est ça aussi le non–"
sens historique des choses".
Le roman policier, en particulier, n'est pas plus vain, ou clos, ou dépassé au regard de l'histoire que la science-fiction, ou la littérature, ou toute création artistique, sur un plan plus général.
Et, en passant, j'ai bien écrit
création, pas "production"
, délicieusement (?) dépassé, pardon, suranné.
Ce « monstre merveillable » eût dit Montaigne, avec bonheur.
Bref, j'ai déjà été trop long.
J'espère ne pas en avoir trop fait.
D'
histoire.
Alors, oui, je...je...
aussi.
Pour me replonger, de ce pas, dans le dernier avatar de Jo Nesbo.
Son titre ?
Police.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.