Vous et les livres...

Maintenant qu'on connaît le personnage, il faut mettre ses messages dans leur contexte, ce n'est pas inintéressant. Son trip luddite, après tout pourquoi pas. Ce sont les personnages qui rendent Backstage intéressant, à mes yeux.

J'adore Julio !!! je lis toutes ses critiques de livres chiants ! je suis fasciné par son engagement dans la quete du titre inconnu sauvé de justesse du pilon, par le courage et le temps que ça doit prendre de se les farcir et par l'application sans faille qu'il met a faire partager ses découverte à la population la plus à même d'en avoir rien à foutre, il est mon critique littéraire préféré

toutafé.

Liquidons le Backstage !

Ça m'étonnerait que ça lui plaise, mais je lui laisse le soin de te contredire.

N'empêche, s'abreuver continuellement d'un seul axe de pensée, c'est devenir le robot qu'on dénonce. Ce que je trouve intéressant, c'est que sa démarche de présenter les trucs qui le nourrissent et la posture qui l'accompagne, prennent exactement le sens inverse de ce qu'il cite.
Bizarre, quand je me représente jules_albert, j'ai exactement la tête de Cali qui me vient mais avec des cheveux hitlériens très gras.

Lorsque je lis la prose de Jules Albert, elle me rappelle un peu parfois celle de Stephane Zagdanski.
Un style rhetorisant, surcompensé et "boursouflé", présentant des approches qui, si elles pourraient meriter qu'on s'y penche, perdent de leur attrait car exposées de façon entendue, devant s'imposer comme évidences à nous autres pauvres lecteurs un peu idiots qui n'avions su les distinguer par nous mêmes.
Dommage...Ça pourrait être supportable s'il n'était fan de Slash...

J'ai failli censurer, mais devant la profondeur du thème...

Pas plus, hein.

Une forme d'hommage à José Bénazéraf ?[/quote]

Oui il est mort la semaine dernière le josé...
Ceci dit, ça se rapproche assez des analyses savantes de Katsumi...

On m'a offert "les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie". Pour moi qui ne me tiens pas du tout au courant de l'actualité musicale, c'est absolument génial. Je vais passer des dizaines d'heures sur Spotify etc.

Contrairement à la plupart des dictionnaires du rock (j'en ai un paquet), les entrées ne sont pas des groupes, mais des albums, comme le nom l'indique, classés par année. Il y a des années sacrément impressionnantes.

je suis dans la biographie de Neil Young

dense et bordelique comme pas permis, tout à fait dans le veine de sa musique en fait, j'aime beaucoup.
Rien de tel pour les longues soirées d'hiver.

j'enchainerai avec la bio de Keith Richards.

je kiffe les biographie ces temps-ci.

En parlant de biographie, je me suis enquillé "Polnareff par Polnareff" ces deux derniers jours.
Intéressant, mais vu le personnage je m'attendais à quelque chose de plus palpitant.

De mon côté, j'ai attaqué "Adolph Hitler : Novembre 1938 - 30 Avril 1945" de John Toland ...

C'est fou comment les évènements s'enchaînent, souvent sur des coups de bluffs du Fuhrer : et toujours avec réussite ( sauf pour l'Angleterre ) mais cette réussite, quasi générale, ajoute à son délire de sentiment de destin unique et presque divin et le pousse de plus en plus dans la folie.
J'en suis à début 1941 et sa décision de s'en prendre à l'URSS ...

Très intéressant.

Je l'ai acheté il y a peu, et je n'ose pas me lancer dans sa lecture pour ces raisons ...
A ton avis, puis-je l'attaquer sans avoir préalablement lu Homère ?

Dernière lecture :



Pour ceux qui s'intéressent à la psychiatrie en France.
Deux textes posthumes de Guattari, l'un sous la forme d'un petit carnet de voyage, sur sa visite de l'hopital de Leros en Grèce et l'autre, plus théorique, en forme de bilan de son travail à la clinique de la Borde. C'est court, mais c'est intéressant comme introduction à la psychothérapie institutionnelle. Ca pointe aussi du doigt quelques méchantes vérités qui sont encore plus vraies en 2013 qu'en 92 à sa mort.

Attention spoiler : va y avoir moins de réussite par la suite

Et encore la Grande Bretagne ça s'est joué à peu de choses.
La Luftwaffe, par sa campagne de bombardement systématique des aéroports britannique était entrain d'ereinter le Fighter Command et de gagner la bataille d'Angleterre.
Il aura fallu qu'un Heinkel se paume et se debarasse de ses bombes au dessus de Londres, que le bomber command anglais riposte sur Berlin le lendemain pour qu'Hitler exige de Goering qu'il ecrase les villes anglaises sous le Blitz et permette à la RAF de reprendre des couleurs...