Vous et les livres...

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til. a écrit :
Quand je travaillais chez F..... L...... je vendais le livre d'une femme qui avait été prise en otage par Mesrine, je ne l'ai pas lu malheureusement mais de ce que j'en ai entendu, le portrait qu'elle en fait n'a rien de glorieux...

Il y a autant de gens qui le voient comme un héro que de gens qui le voient comme un monstre...


Il y en a eu plusieurs...
Après l'image que tu as de ce genre de personnalité dépend essentiellement de ce que tu y projetes toi même.
Mais voir ce genre d'individu comme un hero, ou comme une "victime" c'est avoir une image bien "romantique" des choses et c'est perdre de vue la réalité de ce qu'est prendre une balle dans le bide et de crever comme un chien alors qu'on avait rien demandé.
Ca reste un assassin sans scrupule et le fait qu'il se fait truffer de 5.56 est la conclusion logique de la façon dont il a mené sa vie.
Après le livre est peut être intéressant.
straoul
Le Heyd a écrit :
Regarder "Baise-moi" m'a suffi pour balancer Despentes à la benne directement... Du trash juste pour faire du trash, il n'y a rien derrière, pas de messages, aucune profondeur, c'est de la merde, affreux dégueulasse.


Je suis d'accord : très creux et "dégueux" comme film !

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straoul a écrit :
Le Heyd a écrit :
Regarder "Baise-moi" m'a suffi pour balancer Despentes à la benne directement... Du trash juste pour faire du trash, il n'y a rien derrière, pas de messages, aucune profondeur, c'est de la merde, affreux dégueulasse.


Je suis d'accord : très creux et "dégueux" comme film !



hé ho on parle du livre là, pas du film! Le film est une catastrophe irréparable, indigeste aussi bien sur le fond que sur la forme.
Le livre est d'une toute autre trempe.
phatatrax
vous aimez les livres sombres :
"La route" de McCarthy
l'histoire d'un monde apocalyptique qui contrairement a l’habitude du genre, ne se reconstruit pas.
C'est lent, brutal, très bien écrit/traduit, si vous êtes père vous n'en sortirez pas indemne.
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Oui c'est un très bon livre "La route" !

Que l'on peut aussi tout à fait lire comme une métaphore.
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phatatrax a écrit :
ah ? une métaphore de ?


De la condition humaine...
On ne sait pas pourquoi ils sont là ni ce qui va advenir d'eux.
Mais malgré l'absurdité du monde et l'absence d'avenir (on meure tous un jour) qui les entoure ils ont décidé d'essayer de se conformer à certaines valeurs.
Ces valeurs le père les transmet du mieux qu'il peut à son fils.
Cela les distingue des animaux que sont devenus les autres survivants de l'holocauste nucléaire qui eux ne cherchent qu'à survivre.
Par ailleurs même s'ils ne savent pas où ils vont, ils ne peuvent pas renoncer à la faire cette route...Mais ils ont choisit une direction et ils s'y tiennent.
En plus on remarquera que ces personnages n'ont pas de nom, c'est "l'homme et son petit", pour moi il s'agit d'un indice supplémentaire que ce dont on parle ici ce n'est peut être pas d'un homme en particulier mais de l'Homme en général.
Un peu comme quand la Bible nomme "Adam" le premier homme, Adam signifie Homme, c'est un nom générique pour parler de l'Humanité en tant que telle.
Voilà ce qu'on pourrait en dire en quelques lignes.
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chix4free a écrit :

Un peu foutoir ton truc, mais avec un peu de mise en forme et de réécriture, ça peut faire une quatrième de couverture acceptable.


Ah ces sciences Po et leur "obsession des plans"...
Ceci dit c'est vrai que c'est un peu "talmudique" comme style...
Mais merci pour le compliment Chix !..
didithegrave
En ce moment chez Chix l'invalide c'est plutot Science Po de Chambre.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
Blow Up
Beurp's qui est derrière moi et qui attend son audience avec sérénité, se sent obligé de réagir et de donner ses conseils de lectures pour l'été face (je le cite) "au dépotoir d'idéologies pauvres... exsangues de style, de beauté, de singularité et de vérités... qui polluent ce topic pourtant ouvert à la littérature"


beurp's a écrit :
Plutôt que de lire les conneries chiantes du rejeton d'espingouin franquistes etde ses potes éditeurs (qui entre son enfance en suisse, ses Ferrari, la bibliothèque moisie et les skeuds classiques de sa famille friquée etc. a trahi depuis bien longtemps ses origines fascistes et bourgeoises détestables) Ou des bouquins, casse-burnes sur les goulags (le livre de Margolin, est le seul vrai témoignage sensible et pudique sur le sujet... le reste est putassier, partisan ou relève d'un certain marketing de la souffrance.

Pour donc revenir à la littérature... il faut absolument parler ici de Félix Fénéon. Un personnage chic, élégant, talentueux, courageux et habité... Qui ne s'est jamais bassement résolu a se répandre en longueurs inutiles en produisant, romans, essais ou nouvelles... Mais qui doit sa postérité au style rare et à l'esprit de synthèse de ses "Nouvelles en trois lignes"...
C'est un des plus talentueux stylistes de la littérature française, qui ne s'est rarement exprimé au delà de quelques lignes et de façon alimentaire dans des rubriques de presse type "chiens écrasés"...

Le cadavre du sexagénaire Dorlay se balançait à un arbre, à Arcueil, avec cette pancarte : "Trop vieux pour travailler.

Il n'y a même plus de Dieu pour les ivrognes : Kersilie, de Saint-Germain, qui avait pris la fenêtre pour la porte, est mort.

Quittée par Delorce, Cécile Ward refusa de le reprendre, sauf mariage. Il la poignarda, cette clause lui ayant paru scandaleuse.

C'est sublime, encore un génie oublié...


"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
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C'est le retour du roi Fénéon....
Drougy
  • Drougy
  • Special Total utilisateur
La TVA sur les bouquins redescendrait à 5.5% apparemment.
"J'aime pas trop les voleurs et les fils de pute"
Au delà du Mal - Shane Stevens



magistral.

j'ai commencé celui ci :

clarissep
J'ai découvert récemment la série 'La Fraternité du Panca' de Pierre Bordage...Je n'ai encore lu que le 1er tome mais pour l'instant intéressant (bon facile à lire mais bon une bonne série pour les vacances)
Tout est si simple et si facile quand on rêve. Comment ensuite continuer tout bonnement d'exister s'il n'y avait pas eu cette parenthèse....
phatatrax
kiff71 a écrit :
phatatrax a écrit :
ah ? une métaphore de ?


De la condition humaine...
On ne sait pas pourquoi ils sont là ni ce qui va advenir d'eux.
Mais malgré l'absurdité du monde et l'absence d'avenir (on meure tous un jour) qui les entoure ils ont décidé d'essayer de se conformer à certaines valeurs.
Ces valeurs le père les transmet du mieux qu'il peut à son fils.
Cela les distingue des animaux que sont devenus les autres survivants de l'holocauste nucléaire qui eux ne cherchent qu'à survivre.
Par ailleurs même s'ils ne savent pas où ils vont, ils ne peuvent pas renoncer à la faire cette route...Mais ils ont choisit une direction et ils s'y tiennent.
En plus on remarquera que ces personnages n'ont pas de nom, c'est "l'homme et son petit", pour moi il s'agit d'un indice supplémentaire que ce dont on parle ici ce n'est peut être pas d'un homme en particulier mais de l'Homme en général.
Un peu comme quand la Bible nomme "Adam" le premier homme, Adam signifie Homme, c'est un nom générique pour parler de l'Humanité en tant que telle.
Voilà ce qu'on pourrait en dire en quelques lignes.


Ah ok
jules_albert
un peu dans la lignée du "piéton de paris" de l.-p. fargue ou "le vin des rues" de robert giraud (déjà évoqué ici), j'ai lu "la légende des cafés" de georges haldas, précieux petit livre, illustré de dessins et d'anciennes photographies du vieux genève, dont le texte évoque ces lieux de rencontre et de rêverie qu'ont été autrefois les cafés : "qu'on me permette de rapporter ce que j'ai vu, éprouvé, pensé parfois dans maints établissements de cette ville. et comment, liées à ma vie, donc à ma ville, au temps qui passe, les heures que j'ai vécues dans les cafés se sont insensiblement muées, pour moi, en substance humaine et en éternité."

édité par l'âge d'homme de vladimir dimitrijevic, éditeur exemplaire, décédé récemment, dont le catalogue est une ode aux littératures slaves. c'est sa fille, charmante, que j'ai connu à lausanne lorsqu'elle était libraire et moi adolescent, qui est aujourd'hui à la tête de la maison.

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf

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