Vous et les livres...

Bon alors en définitive, lequel conseilleriez-vous pour découvrir Abellio ?

Je n'ai pas du tout accroché à la "La Main de Dante". Au delà de certaines fulgurances de style propre a Tosches et a son talent littéraire...

La narration parallèle entre cette espèce d'intrigue de mauvais polar absolument pas crédible, qui mélange incunable/maffia/exotisme à la con... et surtout fantasmes vaguement autofictionnels de Tosches (on peut le rapprocher dans ses égarements littéraires a Montherlant avec Costal... Ils sont tous les deux entrain de se masturber sur des personnages qu'ils auraient aimés êtres... et des situations qu'ils auraient aimées vivre)...
Et le parcours initiatique du jeune Dante (qui en termes littéraires est complétement raté... on dirait de la vulgarisation pour plateau télé type Umberto Eco/ Kabbale mode d'emploi... Affreux, dégueulasse...)

Pour Abellio, c'est bien (contrairement aux avis encartés de zaza) de commencer un e trilogie par sa source...
Sinon, en parlant d'Abellio et en termes cinématographiques... J'aime beaucoup les plateaux télé des 70's et "le dispositif" de Pacôme Thiellement et Thomas Bertay...

http://www.dailymotion.com/vid(...)ation

Cet après midi, j'ai commencé "Le Prince" de Machiavel, et pour le moment, je trouve que sa vision du comportement des differents peuples est sévérement schématisée et stéreotypée..

A replacer dans son contexte évidemment - attention à la relecture d'oeuvres passées en fonction de nos critères actuels. Par exemple, je trouve qu'Homère n'était pas très pointu en géographie .
Sinon, tu penses à quel peuple en particulier? Les français?

Pour les amateurs de policier/science fiction.

Ce livre est absolument formidable.

Absolument d'accord avec le fait de remettre l’œuvre dans son contexte, et je ne pense à aucun peuple en particulier. Ce qui me chiffonne (à part les centaines de fautes d'orthographe et de conjugaison que l'éditeur a laissé passer ), c'est qu'il affirme que pour une action ou un comportement donné de la part du dirigeant, il y a de la part du peuple, une seule réaction possible, qui arrive obligatoirement et sans aucune forme de variation due à la nature de ce peuple, ceci venant de la part d'un homme décrit comme ayant une grande expérience avec ce dernier...
Par contre, sa description des différents régimes, et des differentes attitudes à adopter en fonction de la situation pour le "prince" est étonnamment vraie même aujourd'hui, bien des dirigeants appliquant ses consignes sans s'en rendre compte.

Ouh, ça je n'en mettrais pas ma main au feu .

Ce que je voulais dire c'est qu'ils ont quand même pas tous lu Machiavel..

Si pas eux, du moins leurs conseillers ...

Un bon nombres de Chesbro sont de très bons polars.
On devait être cinq à les acheter, alors les traductions ont été interrompues et les derniers opus ne sont pas publiés, mais c'est très bon.

Beau livre d'entretiens avec le philosophe marxiste Henri Lefebvre (1901-1991), auteur par ailleurs de Critique de la vie quotidienne et d'une belle étude sur la Commune de Paris.

Dans Le Temps des méprises, Henri Lefebvre revient sur son parcours de philosophe communiste. Il y évoque ses relations tumultueuses avec le Parti, le stalinisme qu'il condamne, les avant-gardes artistiques, les surréalistes, Sartre, Nizan, les situationnistes avec qui il boit des coups et noue des liens passionnés, Mai 68, les collègues philosophes (Deleuze, etc.), et c'est en fait tout le XXème siècle politique qui défile dans ce dialogue convivial, chaleureux et éclairant.

Henri Lefebvre, Le Temps des méprises, Stock.

ça m'a bien fait marrer quand j'ai vu que ce pauvre abellio avait pompeusement préfacé un livre de cette conne d'élisabeth teissier... on voit le niveau des lectures du bobo parisien qui ose après me sermonner sur les mauvaises lectures que seraient selon lui l'encyclopédie des nuisances ou debord ! lol

cf. topic actualité politique

La chair est faible.

abellio aurait mieux fait de laisser de côté l'astrologie et l'ésotérisme de bazar afin de bien méditer shakespeare : l'homme, à certaines heures, est maître de son destin. nos fautes, cher brutus, ne sont point dans nos étoiles, mais dans nos âmes prosternées.

sûrement trop pénible pour un ancien collabo !

et j'ajoute que cette citation shakespearienne je ne l'ai pas prise n'importe où, elle est dans un livre de debord : panégyrique, tome second...

L'astrologie est bien évidement un dépotoir a charlatans... Mais comparé aux élucubrations de Debord et de sa bande de charlots, la discipline pourrait presque paraitre sérieuse...
Une chose est tout de même commune aux adeptes de l'astrologie et aux disciples des théories fumeuses de Guy Ernest... Ce sont des esprits faibles, facilement influençables et qui font souvent preuve d'un abyssal manque d'esprit critique...
D'autre part, Elisabeth Tessier était bien mieux gaulée qu'Alice Becker-Ho...

Pour revenir plus sérieusement a Abellio une bio vient justement de paraitre chez l'harmattan

http://www.editions-harmattan.(...)34316

hahaha l'harmattan ! l'éditeur à compte d'auteur de tous les ratés que personne ne veut publier !
malgré mon manque d'esprit critique et tout influençable que je suis (en bon adepte des "élucubrations" de debord, évidemment) ce n'est pas moi qui perd mon temps avec les sottises mythomanes d'abellio et de sa célèbre copine astrologue...

mais lorsqu'on veut jouer au dandy lettré amateur d'auteurs antisémites ringards (nabe), fascistes repentis (malaparte) ou collabos séniles (abellio) tout en se déclarant adepte du programme du parti de robert hue, on est facilement la risée du premier venu, aussi dépourvu d'esprit critique soit-il... haha