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Raphc
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Ben c'est reparti. Faut vraiment que je relise le Voyage moi pour me faire un idée plus précise.

Je trouve que ça a toujours fait très "classe" de lire Céline. Un coté rebelz/bobo avant l'heure chez les ados et les étudiants.
Par contre c'est pas "classe" de lire Pagnol ou Marcel Aymé, les fanas de Céline sont un peu les Inrocks de la littérature pour moi.
Yves du 9 4
Bah oui putain c'est reparti !

On ne peut pas non plus cracher sur Céline impunément, ou du moins sans la réaction des gens qui apprécient son style.

Et voilà, je lis Céline, donc forcément, je suis un jeune pseudo-rebelle bobo à la con qui veut se mettre en marge, se donner un style, c'est pas possible autrement ?

Conneries !

Lire Céline pour moi n'a rien d'original !
C'est quelqu'un qui fait partie du paysage littéraire Français !
Une institution !
Tenez, je l'ai découvert à l'école !

On croit rêver !
Quoi Marcel Aymé ?
Oui j'en ai lu !
(D'ailleurs c'était son pote)
Quoi Pagnol (Marcel aussi tiens) ?
J'en ai lu aussi !
C'est pareil ! Des écrivains "classiques", si j'ose dire !

Mais non, nous sommes juste des jeunes qui veulent jouer au rebelles.

Aaaah, mais ça m'énerve !

Bon... Je me calme.

MissJ a écrit :
Si tu aimes John Fante, je te conseille la lecture des bouquins de son fils (que personnellement je prefere) qui sont tres tres bons aussi, dans un style a la fois proche de celui de son pere et different, plus desespere et moins cynique.


Ah bah non, désolé, ça ne me tente pas, d'ailleurs on n'en avait pas déjà parlé ?
Ce qui me plaît chez John Fante, c'est son humour, ce cynisme, justement, mais léger et toujours teinté d'une joviale auto-dérision.
tschiiip.
Azazello
Céline est un classique qui a créé un style (même si le coup des "..." à foison, c'est plutôt Jules Laforgue qui l'a mis au point.), qui avait une vision du monde (politiquement Le Voyage et Mort à Crédit c'est très interesssant.) et qui a eu une influence sur un bon nombre d'écrivains à travers le monde. Il me semble quand même difficile de nier son importance. Il n'y a pas de snobisme à dire qu'on le lit, enfin pas plus qu'à dire qu'on lit Flaubert par exemple...

Après si on veut être snob, on peut dire qu'on ne l'aime pas et qu'on lui préfère Guérin, Gadenne, Larbaud ou un autre...
MissJ
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Yves du 9 4 a écrit :



MissJ a écrit :
Si tu aimes John Fante, je te conseille la lecture des bouquins de son fils (que personnellement je prefere) qui sont tres tres bons aussi, dans un style a la fois proche de celui de son pere et different, plus desespere et moins cynique.


Ah bah non, désolé, ça ne me tente pas, d'ailleurs on n'en avait pas déjà parlé ?
Ce qui me plaît chez John Fante, c'est son humour, ce cynisme, justement, mais léger et toujours teinté d'une joviale auto-dérision.


Peut etre, il m'arrive de radoter

Je maintiens est que Dan est un ecrivain qui vaut le coup d'etre lu....la vie est longue.
GuitaristeX
Après avoir lut les lance dragon, je me lance dans Les portes De La Mort...
Impatient d'entamer ce premier tome "L'aile du dragon".
Perfect Tömmy
Citation:
Je trouve que ça a toujours fait très "classe" de lire Céline. Un coté rebelz/bobo avant l'heure chez les ados et les étudiants.
Par contre c'est pas "classe" de lire Pagnol ou Marcel Aymé, les fanas de Céline sont un peu les Inrocks de la littérature pour moi.


Tatatatatata ! Procès d'intention ! Le snobisme n'a rien à voir là-dedans, et lire Céline n'a jamais été synonyme de "classe", du moins dans ma génération. C'était plutôt le grand inconnu sulfureux, celui-qu'il-ne-fallait-pas-lire-parce-qu'il-n'aimait-pas-les-Juifs.

Je me souviens d'ailleurs d'un mien camarade qui a fait Henri IV (et qui a bien fini dans le genre bobo), et qui s'était scandalisé lorsque notre prof de lettres de terminale avait conseillé de lire, entre autre, Céline. Et personne de moufter parce que c'était un inconnu. Moi même je ne le connaissais pas vraiment alors, mais j'avais déjà trouvé lourd qu'on puisse se refuser de lire quelqu'un pour ce motif.

Pourquoi ne pas s'interdire de lire Proust (que j'adore) parce qu'il aimait voir des animaux se faire étriper devant ses yeux, ou Gide (que je n'aime pas trop) parce qu'il affectionnait les caresses buccales des petits maghrébins... Evidemment, c'est mal. Et ensuite ? faut-il réduire leur oeuvre et leur vie à telle ou telle turpitude ? Il ne s'agit pas de leur rendre un culte, mais de reconnaître leurs mérites et leurs torts dans des domaines bien précis. En cela, Céline est un très grand écrivain d'un côté, et un antisémite délirant, l'un n'empêchant pas l'autre.

Quant à tes remarques sur Pagnol et Aymé, elles sont malvenues : ce sont au contraire des auteurs plutôt appréciés par le lectorat traditionnel de Céline...

Et quand on se flatte d'être un homme de goût, on peut apprécier des registres très différents, et affectionner autant certains génies que des petits maîtres...

@Azazello : tout le monde me parle de Gadenne ces derniers temps, va falloir que je m'y mette...
Raphc
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Citation:

Quant à tes remarques sur Pagnol et Aymé, elles sont malvenues : ce sont au contraire des auteurs plutôt appréciés par le lectorat traditionnel de Céline...


Pas le lectorat que je croisais. Certes non. Beaucoup trop "peuple" comme lecture.
Yves du 9 4
MissJ a écrit :
Je maintiens est que Dan est un ecrivain qui vaut le coup d'etre lu....la vie est longue.


Ah non alors !
Elle est beaucoup trop courte pour pouvoir tout lire !

On oublie Kundera...
Je ne vais pas m'empêcher de le lire parce que c'était une poukave !
D'ailleurs j'ai lu beaucoup de Sartre, hin hin hin.
tschiiip.
Raphc
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Pour parler un peu plus de livres et pas de "doit-on lire les enculés, même s'ils sont bons ?".

Je viens de lire le dernier EE Schmitt, "le sumo qui ne pouvait pas grossir", c'est dans sa série du "cycle de l'invisible", ça commence à sentir le système et la philosophie de comptoir, mais c'est pas mal (on est loin de la qualité "d'oscar et la dame rose" quand même).

J'ai fini le "O Verlaine" de Teulé, bien glauque et bien sympa, ca sent l'absinthe presque. Au niveau de son Villon.
MissJ
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Je vais me lancer dans Brief interviews with hideous men de David Foster Wallace. Je n'ai jamais lu et on a bcp parle de lui ici au moment de sa mort. Un article sur sa personne par son meilleur ami ( et excellent ecrivain) J. Franzen m'a donne tres envie de me plonger dans son oeuvre.
thunders
Perfect Tömmy a écrit :
En cela, Céline est un très grand écrivain d'un côté, et un antisémite délirant, l'un n'empêchant pas l'autre.


Ce qui est intéressant c'est que précisément l'antisémitisme de Céline n'était pas délirant (du moins pas au sens où on le suppose). Céline dans ses pamphlets, à partir de 1937, suivait point par point les directives nazies, on y trouvait la terminologie du racisme nazi et les mêmes cibles. Dès 1937, H.-E. Kaminski dans son Céline en chemise brune l'avait noté. Il n'y a pas de hasards chez Céline, le soi-disant délire est soigneusement contrôlé dans un but bien précis de propagande... Il s'agit comme toujours de détourner la critique sociale et la menace révolutionnaire qui l'accompagne, d'en concentrer les feux et de les faire converger vers la communauté juive proclamée responsable de toutes les souffrances de l'époque.


En 1997, Michel Bounan a exposé dans L'Art de Céline et son temps (éd. Allia) les points suivants :

1. l'engagement de Céline, dès 1928, en faveur de l'intérêt patronal opposé à l'intérêt populaire, engagement qui explique amplement ses choix politiques ultérieurs. Dans une revue médicale, Céline vante les méthodes de l'industriel Henry Ford qui consistent à embaucher de préférence "les ouvriers tarés physiquement et mentalement" que Céline appelle aussi "les déchus de l'existence". Cette sorte d'ouvriers, dit Céline, "dépourvus de sens critique et même de vanité élémentaire", forme "une main-d'oeuvre stable et qui se résigne mieux qu'une autre". Dans un autre texte de cette époque, alors qu'il a déjà commencé l'écriture du Voyage, il propose de créer des médecins-policiers d'entreprise chargés de convaincre les ouvriers que "la plupart des malades peuvent travailler". Selon Céline, "l'assuré doit travailler le plus possible avec le moins d'interruption possible pour cause de maladie". Céline conclut : "l'intérêt populaire ? C'est une substance bien infidèle, impulsive et vague. Ce qui nous paraît beaucoup plus sérieux, c'est l'intérêt patronal et son intérêt économique, point sentimental".

2. l'aveu de Céline que l'antisémitisme dont il s'est fait le propagandiste n'était qu'une "provocation politique ou policière" (lettre à Albert Naud du 18 juin 1947). A l'époque des pamphlets, Céline savait à quoi s'en tenir sur le terrifiant "complot juif". Dans une lettre à son ami Joseph Garcin (un homme d'affaire aux relations étranges), il écrivait ceci (21 juillet 1939) : "Je ne suis pas né d'hier. Je sais de science certaine que tous les complots, toutes les associations plus ou moins secrètes sont montés de A jusqu'à Z par la police. Ce sont autant de nids à bourriques, de pièges à couillons excités".
Pour ceux qui ne voudraient encore ne pas comprendre, Céline, abandonné en 1947 par ses anciens amis trop compromis eux-mêmes, a débiné toute l'affaire, avec toute la précision nécessaire : "Je peux le dire officiellement, hautement, lorsqu'on voudra - en toute sincérité, non par lâcheté, palinodie, calcul mais tout simplement pour que personne ne tombe plus dans ce piège. L'antisémitisme est une provocation politique ou policière." Il montre du doigt ses anciens complices en les accusant "d'avoir dressé ce panneau électoral en parfaite connaissance de l'escroquerie qu'ils commettaient". C'est Céline qui souligne. Il menace même : "J'en ai long à raconter sur ce sujet vous pouvez le croire !" (Céline, Lettres à son avocat, 1986)

3. les cyniques déclarations de Céline lui-même à propos de son "art" - dont nous bassinent depuis si longtemps les universitaires de Santa Barbara, de Lisieux ou d'ailleurs - et qui n'est qu'une vulgaire machine à décerveler (Entretiens avec le professeur Y). Dans une lettre à Joseph Garcin datée du 13 mai 1933, Céline écrit ceci à propos du Voyage : "Savoir ce que demande le lecteur, suivre la mode comme les midinettes, c'est le boulot de l'écrivain très contraint matériellement, c'est la condition sans laquelle pas de tirage sérieux (seul aspect qui compte)... Je choisis la direction adéquate, le sens indiqué par la flèche, obstinément".

Un manichéisme constant traverse le Voyage, que l'on retrouve dans tous les écrits de Céline. A l'ignominie de tous les corps, bientôt voués à la putréfaction, s'opposent les admirables jambes d'une jeune danseuse ; à l'égoïsme universel, la générosité parfaite d'un Alcide ou d'une Molly ; comme aux "ideâs" et à la littérature commune, l'authentique "musique émotionnelle" et l'art de Céline lui-même. Toutefois, dans le Voyage, contrairement aux ouvrages populistes de ce temps-là, riches et pauvres sont mis dans le même panier : ce sont tous des charognards, des gogos et des bavards. Seuls éveillent la sympathie de l'auteur quelques arsouilles décidés à vivre le mieux possible hors de la servitude et du moralisme crétin et dont la langue même le séduit. Depuis Darien et Richepin, ce thème appartenait déjà à la littérature dite de gauche.

Il y a pourtant dans le Voyage une idée tout à fait nouvelle pour l'époque dans ce genre de littérature : on ne changera jamais rien à ces conditions de vie atroces, le malheur est définitif, les pauvres resteront toujours pauvres, tout le reste n'est que prétentieux verbiage, insupportable blabla et qu'on en parle plus. Cette trouvaille de Céline s'appuie explicitement sur les fermes principes de la science moderne : nous ne sommes que des amas de tripes tièdes et des conglomérats de molécules aléatoires, nos appétits et nos amours, nos haines tenaces et nos présomptueuses théories sociales sont de purs reflets de cette banale réalité moléculaire et génétique. Toute la souffrance du monde est donc aussi définitive que l'horrible nature elle-même. Qu'y pourrait-on changer ?
Voyage au bout de la nuit assume donc pleinement et simultanément le constat horrifié que la protestation sociale de l'époque avait établi comme préambule à une révolution, et l'affirmation, habituellement de tout autre origine, que rien ne changera jamais à ces conditions de vie abominables, qu'il n'y a plus d'histoire, qu'il n'y en a jamais eu.


Pour Michel Bounan, la bonne question n'est pas de savoir comment un libertaire en vient à s'acoquiner avec des nazis mais pourquoi ce genre de personnage croit bon de se déguiser en libertaire.

La biographie que Céline a livrée en son temps aux journalistes est un faux. Etant issu d'une famille bourgeoise (avec des aspirations à la noblesse), il s'est fait passer pour un pauvre pour attirer le public populaire et mettre la critique de gauche bien-pensante dans sa poche. Le procédé ne s'arrête pas là, il touche également le contenu de son premier roman, le Voyage au bout de la nuit, comme on l'a vu. Tel aura été l'art de Céline : une forme d'écriture faussement innocente et consciemment manipulatrice au service d'une révolte soigneusement désarmée. On ne s'étonnera pas qu'un tel artiste ait su faire de sa propre biographie une oeuvre d'art construite selon le même procédé. Céline a décrit le monde tel qu'il l'a vu : avec le regard et la conscience d'un bourgeois ruiné mais récalcitrant. Contraint d'aimer et de défendre le système de références pluriséculaire qui l'a fait et où il espère "se refaire", il hait bien sincèrement les récents excès de ce système, qu'il impute à une domination d'usurpateurs qui viennent d'arriver, tyranniques et masqués, fondamentalement différents de lui-même.

Pendant l'Occupation, Céline adresse une trentaine de lettres ouvertes publiées par les organes de presse les plus virulents de la collaboration. Dans ces lettres, déplore l'insuffisance de la répression contre les Juifs, les communistes ou les gaullistes. Céline y fait l'éloge des SS allemands, de la L.V.F. de Doriot et des lois racistes de Nuremberg. Il s'inquiète du nombre de Juifs en liberté (cause selon lui des souffrances publiques de l'Occupation) et réclame l'épuration révolutionnaire de la "race française", rue par rue, immédiatement, au couteau de boucher. Il met lui-même la main à la pâte en attirant l'attention de la Gestapo sur certaines personnes qu'il soupçonne d'être juives (des médecins comme Rouquès ou Mackiewicz, des poètes comme Robert Desnos ou Jean Cocteau, des danseurs comme Serge Lifar ou la Pavlova). En fait, Céline est resté à l'écart du pétainisme car il était directement au service de la Gestapo. A la fin de la guerre, Céline passa quelques mois en prison au Danemark (c'est là qu'il avait caché son or, mais il semble que quelqu'un le devança) avant de pouvoir rentrer en France grâce à l'habileté de son avocat qui obtint l'amnistie pour le "docteur Louis Destouches" dont les juges ignares découvrirent plus tard qu'il s'agissait du pamphlétaire nazi L.-F. Céline.

Quant à la remarque sur le fait que Céline aurait été "occulté" au public, rien de plus éloigné de la réalité. Céline est entré dans La Pléiade peu de temps après sa mort, et il est depuis longtemps l'une des "trois locomotives" de la collection selon l'éditeur Gallimard. En 1977, l'album annuel de la Pléiade lui fut consacré... Céline se vend bien et depuis toujours !

Les vérités cachées sur le 11-septembre : http://www.youtube.com/watch?v(...)AIb7Y
Azazello
En même temps les théories fumeuses d'un homéopathe proche des situationnistes et spécialiste en âneries en tout genre (cf. ses propos sur le Sida), faut peut-être pas les prendre pour parole d'Evangile...
Et surtout Bounan n'a rien l'air de dire sur la littérature en elle-même, ce qui devrait nous occuper ici.
Enfin quand on voit que les attaques sur Céline sont le fait de lecteurs de E.E. Schmidt et de Nabe, on se dit que certains sont quand même sacrément vicieux...
Bon de tout façon dès qu'on parle de LFC ça finit en bataille rangée. (Et ce depuis la publication du Voyage il y a 75 ans...)
Raphc
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Azazello a écrit :
En même temps les théories fumeuses d'un homéopathe proche des situationnistes et spécialiste en âneries en tout genre (cf. ses propos sur le Sida), faut peut-être pas les prendre pour parole d'Evangile...
Et surtout Bounan n'a rien l'air de dire sur la littérature en elle-même, ce qui devrait nous occuper ici.
Enfin quand on voit que les attaques sur Céline sont le fait de lecteurs de E.E. Schmidt et de Nabe, on se dit que certains sont quand même sacrément vicieux...
Bon de tout façon dès qu'on parle de LFC ça finit en bataille rangée.


Je n'ai pas "attaqué" Céline, on peut discuter sans tomber dans la guerilla de forum. Et j'ai pas compris pourquoi ce serait vicieux d'aimer EE Schmitt et pas Celine.
J'ajoute que n'ayant jamais pu terminer un ouvrage de LFC je me garderai bien de donner un quelconque avis sur sa litterature.

Azazello, tu as vu l'expo sur "Le maitre et marguerite" ?
Perfect Tömmy
Citation:
En même temps les théories fumeuses d'un homéopathe proche des situationnistes et spécialiste en âneries en tout genre (cf. ses propos sur le Sida), faut peut-être pas les prendre pour parole d'Evangile...
Et surtout Bounan n'a rien l'air de dire sur la littérature en elle-même, ce qui devrait nous occuper ici.
Enfin quand on voit que les attaques sur Céline sont le fait de lecteurs de E.E. Schmidt et de Nabe, on se dit que certains sont quand même sacrément vicieux...
Bon de tout façon dès qu'on parle de LFC ça finit en bataille rangée. (Et ce depuis la publication du Voyage il y a 75 ans...)


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Bounan fait rire tous les universitaires un peu sérieux. Mais son bouquin est amusant parce qu'il y explique en gros qu'il est victime d'un complot venant de ceux qui veulent refuser de voir l'aspect génial et iconoclaste de sa lecture de Céline. C'est presque touchant de naïveté.

Le problème avec Céline, c'est qu'il était extrêmement cabotin, et s'amusait à dire tout et n'importe quoi en interview, en correspondance. Il aimait épater le gogo.

C'était avant tout un provocateur, pas du tout un auteur qui suivait un projet systématique, et ses pamphlets (qui sont surtout anti-tout d'ailleurs, de véritables morceaux de misanthropie) s'en ressentent.
Azazello
Raphc a écrit :
Et j'ai pas compris pourquoi ce serait vicieux d'aimer EE Schmitt et pas Celine.


Pour rien c'était gratuit, je ne supporte pas EES.

Raphc a écrit :
Azazello, tu as vu l'expo sur "Le maitre et marguerite" ?


Non c'est où et quand ?
Raphc
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Azazello a écrit :
Raphc a écrit :
Et j'ai pas compris pourquoi ce serait vicieux d'aimer EE Schmitt et pas Celine.


Pour rien c'était gratuit, je ne supporte pas EES.

Raphc a écrit :
Azazello, tu as vu l'expo sur "Le maitre et marguerite" ?


Non c'est où et quand ?


C'est trop tard pour Paris, pas extra de toutes façons, hormis quelques photos où Adjani est very yummy et la reconstitution du bal chez Satan.


En ce moment sur backstage...