Comme le chantait Brel: "qui voudrait bien avoir l'air, mais qu'a pas l'air du tout".
Si encore il se contentait de ne lorgner que sur Dick, mais il en recycle un paquet à tour de bras, et entre rendre hommage à des auteurs et faire du soi-disant neuf avec du vieux... En plus suite à sa conversion épidermique, il se sent obligé de nous refaire le coup des paraboles chrétiennes, de la sainte trinité jusqu'aux saintes croisades. Et se taper de la transsubtantiation, de la multiplexification, de la translatéralité 30 fois par page, ça saoule très rapidement. Dommage, car il a tout de même quelques bonnes idées SF, mais comme il y a ceux qui s'écoutent parler, lui il se regarde écrire. Ceci étant, la seconde partie, Grande Jonction, est plus nettement plus lisible.
Sinon pour le Je, François Villon, vraiment très chouette et bien que Teulé imagine la vie du poète à partir des maigres traces qu'il a laissées, cela reste très réaliste (la description de la vie et des moeurs de l'époque) et vraisemblable (par rapport aux évènements historiques). D'ailleurs suite à cela, j'avais lu quelques bouquins dont il s'est servi pour la documentation, notamment Paris au Moyen-Age par Simone Roux (Historienne, prof, etc), sur le Paris du XIIIème au XVème siècle, très intéressant, et pas chiant du tout.
Dans un autre genre, de Teulé également, Le magasin des suicides est aussi très sympa.
Sinon pour voyager un peu en ce moment: les Relations de voyage autour du monde, 1768-1779, du Capitaine James Cook, soit son journal de bord qui nous fait découvrir ses trois expéditions et la découverte de l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie.
"My baby wants to rock'n'roll..."