20 century boy a écrit :
Toujours dans la Pierre Richard attitude:
A paris, il a des sacré escaliers sur la ligne 4. Un jour que je livrais des travaux en retard, j'ai glissé sur une marche, j'aurais du simplement m'étaler dans l'escalier mais je trimballais un carton à dessins qui s'est retrouvé sous moi. J'ai donc dévallé tous les escaliers à 4 pattes sur mon carton -qui était devenu une espece de surf -sans pouvoir m'arretter avant la dernière marche. Le plus marrant c'était la tête totalement blasé des autres usagés qui m'ont évité ... y a que moi que ça a fait rire, le parisien est revenu de tout.
j'imagine tres bien la scène. Ca me rapelle une histoire dont a été temoin ma tante et qu'elle m'a raconté :
A la gare montparnasse pour la correspondance, il y'a des longs tapis roulant tres rapides (maintenant ils ont une zone d'accélération) et un jour à l'heure de pointe y'avait deux gamins qui s'amusaient à marcher sur le tapis à contresens. Evidement ils n'allaient pas aussi vite que le tapis, ils sont donc arrivés au bout sans s'en rendre compte et sont tombés en arrière.
C'etait tellement bondé que les gens qui venaient juste apres eux leur sont immédiatement tombé dessus, et ainsi de suite.
Le tapis deversa alors un flot continu de gens qui ne se rendaient compte de l'incident qu'au moment ou ils arrivaient dessus (quand on vous dis que le parisien ne regarde que ses pieds :lol
Les rares gens qui avaient vus le monticule de corps grouillant essaient de remonter le tapis à contresens mais se retrouvaient rapidement bloqués vus la densité d'usagé et n'avaient pas d'autre choix que de se jeter par dessus les rebords.
D'autres essayait déséspérement de sauter par dessus le tas ou de l'escalader pendant que ceux du bas rampaient pour essayer de s'extraire de la masse.
En une minute ou deux, l'amas de parisiens commençait à atteindre une hauteur impressionnante (pas loin de 2m apparement) lorsque le tapis s'est arreté.
Pas de blessé grave apparement, les 2 gamins ont bien pleuré leur mère par contre.
Dans le meme genre, il y'a le tire fesse à l'ecole de ski.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969