Blow Up a écrit :
C'est vrai que quand on s'intéresse à Napoléon, il faut lire les historiens étrangers, beaucoup trop de branlette en France. Par exemple il a été désigné par défaut, c'était le 6eme ou 7eme sur la liste de casting après Hoche, Joubert (qui sont morts entre temps) personne ne voulait y aller pour solder la Révolution, donc ils ont pris le plus con et servile (en fait il était fou, l'histoire se répète depuis, tiens encore un point commun avec Poutine)
Et toujours également la même branlette en miroir du côté des antinapoléoniens. En fait on surjoue le clivage, on refait la guégerre pour/contre, à la française. Napoléon était un génie / c'était un idiot ; un surhomme / un syphilitique ; le sauveteur de la révolution / son fossoyeur.
Le Napoléon-bashing c'est finalement un thème sur lequel se retrouvent les gauchistes et les réactionnaires, un peu comme pour De Gaulle d'ailleurs (un taré, déserteur en 1916, traitre à ses amis, etc...). En fait Napoléon était un politique habile, et il est arrivé au bon endroit au bon moment, un peu comme tous les "grands hommes". C'est un produit de son temps, celui du passage de l'ancien au nouveau régime (comme Poutine est un produit de l'effondrement du soviétisme). Il faut arrêter avec les fixettes historiques sur les personnes.