Syraks a écrit :
lartistafred a écrit :
Pour 'once upon a Time..', si je t'ai demandé ton avis, c'est pour dire que j'ai eu énormément de mal avec la fin.
Que Tarantino refasse l'histoire dans 'Inglorious bastards', passe encore à la limite ( la scène du meurtre de Diane Kruger est glaçante et contrebalance la scène de fusillade au cinéma qui est néanmoins malaisante de par le message de Shoshana sur grand écran...ça sonne très faux)
Mais que deux pros du cinéma règlent leur compte aux cinglés de chez Manson à la Charles Bronson/Steven Seagal/CLINT .je n'ai pas trouvé ça jouissif mais au contraire irrespectueux vis à vis des victimes de cette funeste soirée de 1969
J'ai une théorie là -dessus : le film part de cette scène et tout est construit pour y arriver. Exemples : le lance-flamme dans la pool house, le chien qui obéit au doigt et à l'oeil, Brad Pitt qui met une branlée à Bruce Lee... Et probablement un paquet d'autres choses dont je ne me souviens pas.
Perso, j'ai adoré le film et la scène finale! Ca reste du Tarantino, il y a toujours une boucherie à un moment donné.
Bah oui, et d'accord avec Clic Clac aussi. C'est du Tarantino, à quel moment ça doit être réaliste ? Ces films sont systématiquement des hommages au cinéma de genre (surtout 60's et 70's) avec un petit côté jubilatoire, il fait avant tout des films sur le cinéma. On ne pas pleinement comprendre des films comme Kill Bill ou Django Unchained si on ne connait pas un minimum les références utilisées (ce qui n'empêche pas d'apprécier ces films) ; c'est un peu ce que suppose d'ailleurs Kassovitz dans sa critique, mais lui il ferait de regarder ses propres films, parceque à part La Haine hein...
Je ne vois aucun manque de respect dans le fait que Tarantino ait voulu fantasmer des règlements de comptes vis à vis d'enfoirés (les nazis, la bande à Manson). Le problème d'Inglourious Bastards c'est ses problèmes de rythme et le jeu inégal des acteurs (et notamment français, clairement en dessous à part le gars du début).
Once Upon a Time c'est une masterclass du début à la fin, fin qui est effectivement parfaitement amenée avec des fusils de tchekhov de partout, vieille ficelle d'Hollywood. Le titre du film lui-même nous rappelle que c'est un conte de fée, donc ça se finit bien...
Les scènes avec Bruce Lee m'ont bien fait marrée, et pourtant j'adore Bruce Lee. Mais le fait que ça ait fait râler la fille de Bruce Lee j'ai tendance à trouver que Tarantino a fait mouche justement. Son avis est que Bruce Lee était quelqu'un d'arrogant... et ça ressort effectivement pas mal quand tu vois ses interviews d'époque. (bon après, Bruce Lee c'était aussi a priori un bon combattant de rue mais tout cela n'est pas suffisamment vérifiable malheureusement). Je trouve d'ailleurs la vision de Tarantino peut-être plus réaliste que les hagiographies souvent poussives que sert régulièrement Hong-Kong, en plus il rappelle qu'il avait coaché plusieurs acteurs d'Hollywood (ce que ne mentionne même pas le dernier Ip Man qui nous ressort une vision raciste anti-US bien périmée, alors que même les américains savaient être moins méprisant envers leurs adversaires en pleine période reaganienne).