Suicide: message d'alerte

je n'ai jamais parlé a mes parents de mes problemes quan j'en avais ma mere s'en doutait et puis bon elle a vu mes bras ... mais elle ne sais pas pourquoi et j'arriverai jamais a lui dire et j'ai pas envie qu'elle sache jusqu'ou j'ai été

Justement j'ai essayé de bien faire saisir la différence qui existe entre les sentiments naissant à l'adolescence (ou même juste après je suis bien placé pour en parler) et qui sont très courants, et des sentiments de mélancolie profonde qui arrivent chez l'adulte stable et qui sont une cause de suicide réelle, pas si rare, et qui n'a pas grand chose à voir avec la dépression.



Bof pas forcément loin de là.



100% des gens morts (naturellement) dans le désespoir, sans jamais avoir pu savoir ce que c'était d'aimer la vie, aussi. Mais il est vrai que certains ont pu ne pas saisir cette chance et auraient peut être eu une vie meilleure après je te le concède... Mais pour certains après avoir trop tenté sa chance au jour le jour y'a un moment ou on doit avoir envie d'arrêter de jouer.

sans jamais....j'y crois pas. C'est juste que des fois on veut bien se le masquer....

combien de fois j'ai vu ma femme, durant sa dépression, rire de bon coeur, danser, s'amuser.....et le lendemain pour une broutille prétendre qu'elle n'a jamais été heureuse de sa vie.....

bah, il y a toujours moyen de cacher et puis, j'ai des chats, ça tombait bien lol

j'en ai un aussi mais bon ... le c'est le chat avec une si grosse entaille ça marche pas des masses et puis il aurait fallu que notre chat soit hystérique surtout

bah, si t'as pas bcp de dialogue avec tes parents, ils sautent sur l'excuse pour pas devoir te demander plus... Mais c'est clair que mon ptit chat de 2.5kgs aurait eu du mal à me faire des entailles pareilles

Ca c'est pas aimer la vie, c'est apprécier certains instants qui la parsèment. Et heureusement qu'il y'a des instants comme ça qui font oublier tout le reste et surtout qui peuvent donner de l'espoir... Mais ce n'est pas parcequ'on peut se changer les idées par moment et y prendre du plaisir que le reste, le fond, change, des moments heureux ne font pas un existence heureuse.

Moi, le sport m'a bien aidé; surtout le Karaté. J'ai fait du judo, mais l'inconvénient c'est que tes muscles sont toujours en contraction et au boût d'un certain temps, tu réduis ta mobilité. Au karaté, tes mouvements sont portés vers l'extérieur; d'un point de vue psychologique c'est trés important. Et puis l'équilibre est de mise donc tu va faire des efforts pour relâcher tes muscles; bien stabiliser tes positions et pour terminer à la fin, une bonne séance d'étirements. Résultat aprés 17 ans de karaté; une stabilité émotionnelle à toute épreuve et plus d'aggressivité. Je pense que pratiquer un art martial peut donner cette stabilité que l'on a pas; en tout cas cela m'a bien aidé. Je n'ai jamais été vraiment dépressif; mon problème c'était surtout la spasmophilie

sisi....il suffit juste d'un peu d'humilité. Comme par exemple cesser de voir les choses à l'échelle de la planète ou de l'humanité, ce genre de chose qui fait qu'on se trouve systématiquement insignifiant à moins d'être un héros ou une célébrité....
a mon humble avis Il faut vivre les petites choses comme une partie du tout, pour la pure et simple raison qu'elles sont notre vie....pour une grande chose que nous faisons ou apprécions, il y en a des milliers de petites.....

et les choses qu'on regrette au crépuscule de sa vie ne sont pas forcément les plus grandes.....oui, peut-être qu'on aurait aimé un jour voir un coucher de soleil au mexique.....ou avoir eu le courage, à 10 ans, d'embrasser une jolie fille de la classe....j'aurais de smilliers d'exemples dans ce genre

encore une fois nous ne sommes pas tous, et de loin, des grands de ce monde.....les petites choses, les joies superficieles....font partie du tout de notre vie, en font la substance chaque jour....

Et j'ajouterais que quand on rit d'une connerie, on oublie l'espace d'un instant notre tristesse de fond....

+1 si on choisit consciencieusement son club (les usines à champions, ya rien de pire pour le moral)
les bons maîtres ou maître d'armes savent insuffler un esprit dans leur art....canaliseur, exutoire, disciplinant.....un vrai bonheur

J'aimerais rebondir, pour dire qu'on a le droit d'aller mal. C'est humain, ça arrive à des gens bien. L'important surtout c'est de pouvoir en parler avec quelqu'un... Des amis de confiance, un oncle, un professeur, une assistante sociale, un medecin ou toute autre personne qui n'a pas de lien direct avec la sphère familliale. Il n'y a pas pire confident que soi-même. Et quand on va mal, il n'y a rien de pire qu'y ajouter de la culpabilité.

20 en 1 mois a calais mais put1 c énorme faut faire quelque chose et vite la.......

Pas en un mais en deux; et encore, je ne compte pas les tentatives

Mais le probleme c'est qu'il n'y a pas toujours quelque chose pour nous faire rire. Et puis le le fait de rire à une blague lancée par un prof en amphi ne compensera pas les soirées que je passe à pleurer...

pleure pas il y a plein de gens super par ici! alors tes soirées, tu pourrais les combler à gds renforts de mp marrants et tout et tout

(Je n'ai pas lu les 17 pages du topic dutout)

Au Québec nous avons un des, si ce n'est pas le, triste reccord du taux de suicide le plus élevé mondialement. Le suicide est une plaie sociale à ne pas confondre avec l'euthanasie, le suicide assisté envers les gens en phase terminale ou souffrant de maladies/grâves handicaps chroniques, etc. Ce débat à lieu d'être en France, au Québec comme ailleurs. Comme lecture préparatoire: Emanuel Kant. Il faudra par ailleurs se questionner sur la notion de rôle social, de devoir, etc, et savoir avoir un opinion différent.