tguyfr a écrit :
Par exemple sur les variants : a-t-il été le premier ou parmi les premiers à effectuer les tests, ou est-il un suiveur ?
J'ai lu qu'il était assez incompétent en génomique et qu'en réalité il n'y avait pas vraiment de variants significatifs. De mon côté, je connais bien les analyses de cluster hiérarchique pour en pratiquer quasi quotidiennement, et ce que je vois de loin n'est pas très convainquant: les variations se font à travers un continuum, à partir de quand tu détermines que c'est un variant, ou une simple variation "légère"? c'est la question à deux balles de ce genre d'analyse. Si la distance hiérarchique n'est pas suffisante (ce qui a l'air d'être le cas sur le papier qu'il brandit devant la caméra), il faut alors que le virus ait des propriétés différentes, mais il n'en parle pas. Quelles aient des cycles de vie différents est évident: ce sont bel est bien des développements à partir de lignées. Mais quel intérêt à distinguer des lignées si les propriétés sont les mêmes?
Deuxième point: l'étude du début à l'air vraiment intéressante. Mais encore une fois, il interprète comme un sagouin: si l'espérance de vie élevée est corrélée à un plus grand nombre de victimes, c'est parce que dans les pays à espérance de vie élevée, il y a beaucoup plus de vieux, susceptible de mourir du covid.
J'ai vu d'autres études qui essaient de déterminer les facteurs de réduction du covid. Je ne me suis pas vraiment penché sur leur méthodologie mais cela ne m'étonnerait pas qu'elles souffrent de ce qu'on appelle problème de colinéarité: les différentes variables et mesures prises sont largement corrélées entre elles. Désintriquer les facteurs est très très problématique. Je travail dans un autre domaine où ce problème intervient tout le temps. Et je n'ai encore jamais lu une étude observationnelle qui résolvait le problème de façon convaincante.
Vous battez pas, je vous aime tous
