ZePot a écrit :
Adam Bopel a écrit :
Ceci écrit, je préfère largement l'espagnol pratiqué en Amérique latine à celui de nos voisins ... Tout comme le portugais.
A l'inverse, j'ai beaucoup de mal avec l'anglais bafouillé aux USA ...
Étonnant, et contradictoire, parce que toutes ces langues ont connu une évolution similaire en passant d'un continent à l'autre. Je préfère les variantes européennes ...
Étonnant, oui mais contradictoire ?
L'anglais n'est pas une langue romane, et puis c'est une affaire de goût personnel : je n'aime rien tant que l'anglais britannique sous tous ses coutures, qu'il vienne d'Oxford, des bas fonds de Londres, des
Highlands ou … d'Irlande.
Petit extrait d'un de mes films de chevet, dans lequel écouter Audrey Hepburn passer d'un registre à l'autre est purement jouissif :
Alors que certains accents américains, avec leur débit et cette façon de déformer les mots, ne m'emballent guère
Biosmog a écrit :
… c'est ce qu'on observe aussi dans les grandes villes européennes pour l'anglais: les gens n'ont plus besoin d'apprendre la langue locale, car l'anglais permet de survivre. Alors on a un milieu cosmopolite anglophone qui se forme complètement déconnecté des réalités du pays. Au contraire de toi,
je trouve cela d'une tristesse effroyable, et l'inverse absolu du voyage: tout est aplani, tout le monde croit se comprendre dans un globish fade standardisé. C'est la même culture partout. Et même l'anglais est perdant dans cette hégémonie, parce que finalement ce n'est pas une culture anglaise, ni même américaine, mais un truc moyen, homogène, plastique, superficiel ...
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