Doc Loco a écrit :
Samshiel a écrit :
Shmotz a écrit :
pour moi la musique donc la révolte, woodstock, vague punk....tous ces mouvements populaires se rattachent plus à des valeurs de gauche...
Pour le coup, c'est cette vision de la gauche qui est très rock'n'roll
Et malheureusement, la gauche ne correspond pas à cette vision. Faut reconnaître, vous devez avoir la gauche la moins rock'n roll du monde
(enfin - sauf la notre
).
Mais j'ai jamais dis ça moi
(erreur de quote apparement)
Samshiel : par doctrine liberale, je parle de rendre au liberalisme son "tout", pas seulement le réduire à une théorie économique, dont l"image a été et est toujours ternie/confondue avec le capitalisme et ses abus. C'est une confusion réelement implantée dans les esprits actuellement, confusion soutenue par des politiques de tous bords.
Ce que je constate aujourd'hui, c'est que l'Etat rechigne vraiment à admettre qu'il y a des problèmes qu'il ne peut pas régler. La délégation à des institutions publiques fait partie des solutions appliquées aujourd'hui, mais celà se fait au compte goutte. Donner plus de prérogatives (et de moyens) aux collectivités, c'est libéraliser (et pas privatiser) le Service Public en ce sens où un Gouvernement accepte de donner plus de pouvoir et de marge de manoeuvre à des collectivités locales (qui ne sont pas toujours du même alignement politique d'ailleurs). Une libéralisation, ici jusqu'auboutiste, du pouvoir (qui aura un impact local social, culturel et économique) est, logiquement, peu envisagé par les hommes et femmes qui prétendent à la présidence : "Si je bataille pour le pouvoir, pourquoi je devrais accepter d'en avoir moins par la suite?"
C'est pour ça que ça me fait rire (jaune) quand j'entends dire de tel ou tel personne qu'elle est libérale alors qu'elle fait tout pour tout controler et s'assurer un pouvoir quasi-exclusif, ou encore qu'elle applique des politiques économiques qui ont beaucoup plus à voir avec un capitalisme protectioniste. Ce genre d'analyse et de comportement est le résultat d'une confusion et une mauvaise interprétation de ce qu'est l'idée libérale à l'origine. On parle de séparation des pouvoirs, c'est bien de ça que le libéralisme est parti : ne pas centralisé le pouvoir et le laisser entre les mains d'un petit nombres. Pour aller plus loin, et pour prendre une idée plus envisageable aujourd'hui, il faut aller vers une
distribution des pouvoirs (ce qu'évoquait, entre autres, Montesquieu).
C'est comme ça que le vois la "doctrine libérale" dont je parlais
(et je ne vois aucun personnage politique qualifiable de libéral aujourd'hui d'ailleurs)