binwood a écrit :
Bayrou est bien à droite , ce n'est pas la synthese parfaite , cela se prouve par les reformes qu'il proposait jusqu'alors avant qu'il ne dise plus grand chose
c'est indiscutable, mais pour moi c'est qui se rapproche le plus de mes idées sur la social democratie, dsk etant parti...
Mais dsk voulait des negociations et un etat qui les dirige, bayrou est moins etatiste on le voit sur l'entete de cette partie (pour moi ca reste tres au centre):
1) UNE REVOLUTION CIVIQUE
-
un Etat garant, réformé et impartial *
-
une société civile autonome**
- une activité universelle
- un service civil pour tous les jeunes
- une nouvelle écologie politique
* il veut recentrer le role de l'etat sur :
Sécurité (aux frontières comme
sur le territoire)
Justice
Grandes solidarités : éducation,
aménagement du territoire, protection
sociale.
Recherche et innovation.
** (il est moins etatiste qu'un dsk je pense)
UNE SOCIETE CIVILE AUTONOME
Ce serait, pour reprendre l’expression
forgée par Alain Peyrefitte, une
« société de confiance ». Une société
dans laquelle tout ce qui n’est pas
interdit est permis (sans attendre
une réglementation tatillonne). Une
société dans laquelle les mêmes
règles s’appliqueraient, à l’Etat
comme à l’ensemble des citoyens.
Mais aussi une société où la liberté,
notre bien le plus précieux, se conjuguerait
avec l’exercice de la responsabilité
de tous nos actes.
Ce couple indissociable : liberté -
responsabilité fait de chaque homme
un acteur de son propre destin. Il
implique une acceptation (on pourrait
même dire une culture) du risque
assumé. Certes, toute communauté
organisée a besoin d’une protection
contre les grands dangers que les
institutions publiques doivent assurer.
Mais cette protection nécessaire
ne saurait garantir contre tout. Elle
rencontre la limite de notre condition
d’homme libre et non de sujet.
Chacun doit être en mesure de prendre
des risques raisonnables et d’en
accepter les conséquences sans les
rejeter sur la collectivité.
A ces conditions, une société civile
dynamique est un contrepoids naturel
à l’envahissement bureaucratique
comme « aux lois du marché » qui
ignorent toute valeur (autre que marchande)
et sont imperméables à
toute éthique. Fondamentalement,
la clé réside dans cette double aspiration
à l’épanouissement personnel,
au bien-être et à l’adhésion à
des valeurs collectives qui fondent
la solidarité. L’un et l’autre sont
respectables et nécessaires. La formidable
conquête de l’individualisme
ne saurait être remise en cause :
mais elle ne signifie ni indifférence
ni mépris pour les autres. Au
contraire, la meilleure façon de réussir
sa vie est d’en consacrer une part
aux autres : ainsi s'affirme la double
dimension, individuelle et sociale, de
chaque homme.
Le but de l’action publique n’est-il
pas de libérer le potentiel que chacun
d’entre nous détient ? Plusieurs
initiatives peuvent y concourir.