666nightmare666 a écrit :
au passage j'attends toujours quelque réponse à mes longs posts théoriques, mais finalement, j'ai bien l'impression que je puis toujours espérer, le manque de réponse argumentée et profonde est bien la marque de l'inconséquence et du philistinisme des positions anticommunistes.
"alors ils sont où mes détracteurs hein? Je les ai bien mouché avec mon tunnel dialectique, hein?"
666nightmare666, T'es gentil mais tu sais qu'il y a des gens qui ne peuvent pas se toucher la nouille toute la journée sur internet? Le vrai proletaire, il est obligé de bosser de temps en temps. J'aime aussi beaucoup cette façon de traiter de philistins les gens qui n'ont pas lu les livres que tu as désigné comme important. Comptes pas sur moi pour jouer au concours de bites de la culture, je n'ai pas besoin de me/te prouver quoique ce soit, quitte à passer pour un simplet. A part Debord, on n'a pas vraiment les mêmes lectures, enfin j'ai survolé Marx et Engels un peu quand même en terminale... comme tout le monde
666nightmare666 a écrit :
Comme d'hab, on fait la critique du marxisme avec des hommes de paille. Non, la dictature du prolétariat n'a rien à voir avec une espèce d'élite qui vient se mettre à la tête du bas peuple pour l'éclairer. C'est bizarre que tu dises ça parce que ça fait plusieurs posts que j'essaie d'expliquer qu'il n'y a pas de socialisme sans démocratie, qu'il n'y a pas non plus de démocratie sans socialisme (parenthèse, je me rappelle aussi que Ratm Blues se demandait s'il était plus socialiste que communiste. En fait, ces deux termes ne distinguent pas au départ deux courants distincts, mais deux étapes envisagées par Marx dans la critique du programme de Gotha, qui restent relativement floues, pour faire simple, le socialisme c'est le communisme moins poussé). D'ailleurs, j'ai aussi essayé d'éclairer la relation parti-classe, et même la dialectique sujet-objet, comment les hommes changent, et comment la société change. Sur ces interventions plutôt longues je n'ai pas eu une seule réponse argumentée. Tu ne fais que me ressortir les vieux clichés démentis mille fois par les sciences sociales : le mythe bien utile de la "nature humaine", de l'homme naturellement mauvais, et toutes ses bondieuseries du péché originel caché par un discours soi-disant raisonnable et réaliste. Il suffit pourtant d'ouvrir n'importe quel manuel de sociologie ou d'anthropologie pour voir que la plupart des comportements humains sont construits socialement.
Tout d'abord, la revolution c'est JAMAIS le peuple qui l'organise, il y a toujours des théoriciens roublards et bien vicieux derrière pour tirer les ficelles et envoyer le type qui n'a rien à perdre au devant. Le peuple il se souleve et ensuite, toute cette belle énergie est canalisé au profit de ceux qui manient les beaux discourts. C'est aussi vrai pour 1792, que pour mai 68, que pour 1917. Donc c'est pas demain que le peuple va tirer les marrons du feu à son profit, il se contente de se bruler les doigts au profit des autres... Ce qui fait mouiller les idéalistes dans la commune c'est justement son non accomplissement. Ensuite, ce que je vois surtout c'est qu'il y a énormement de vision differentes du communisme et que vous n'etes pas d'accord entre factions. j'imagine que tu as la vraie, comme tout le monde.
666nightmare666 a écrit :
Sur la dictature du prolétariat, sache qu'Engels définissait la Commune de Paris comme exemple parfait. Or, c'est dans la Commune de Paris que l'on va distinguer les formes les plus démocratiques d'organisation. En fait, dictature du prolétariat, ça signifie juste que le peuple réuni sous la bannière des revendications du prolétariat, devra imposer despotiquement ses volontés aux capitalistes : ben oui, Lagardère va pas nous lacher ses action pacifiquement, la bourgeoisie réagit toujours violemment aux soulèvements populaires, le Chilli est la démonstration parfaite que le réformisme est plus meurtrier que la révolution armée.
La dictature du prolétariat, ce n'est pas la dictature SUR le prolétariat, la dictature du prolétariat est une réponse à la dictature de la bourgeoisie.
Bon là y a trop rien à dire vu qu'il n'y a rien de dit... Ok, les riches s'enrichissent sur le dos des pauvres. Ok le peuple va parler d'une seule voix pour imposer ses revendiquation? Non, j'imagine qu'il y aura le vrai peuple et les autres, les traitres, ceux là il faudra bien les tuer. Et ce peuple qui parlera d'une seule voix, il va lui falloir des portes paroles? Qui prendrons des décision à sa place quitte à aller contre son avis mais pour son bien? Certes ça n'est pas appuyé par une théorique solide mais tu admettera que c'est vérifié par l'histoire.
666nightmare666 a écrit :
Ca c'est une problématique vraiment intéressante qui n'a en effet pas été envisagée par Marx. A mon avis, raison de plus pour souhaiter une planification démocratique de la production. Si les resources naturelles de la planète sont finies, pourquoi laisser la répartition de ses resources au marché par définition anarchique ? Y a t'il un meilleur moyen pour dilapider ces resources au profit des grandes multinationales ?
Un problème interressant que tu ne traites absolument pas mais qui te sert à appuyer encore tes idées, bof, si tu veux.
666nightmare666 a écrit :
Sinon, je suis désolé que ça ne vous apparaisse que maintenant, mais le capitalisme est par nature déstructeur des traditions. C'est d'ailleurs pour cela que les libéraux conservateurs sont un peu contradictoires. Plus on laisse le capitalisme fonctionner, plus il détruit les frontières et les traditions locales.
OK, c'est possible. Je ne me vois pas comme l'avocat du capitalisme ( qui pour moi n'est pas la même chose que le libéralisme, le capitalisme existe depuis la sédentarisation de l'homme, le libéraliseme seulement depuis le XXième siècle) bon je vire le passage suivant qui est hors sujet, c'est une critique assez sotte des politiques d'immigrations. C'est plus compliqué qu'une simple volonté de la bourgeoisie de stigmatiser les etrangers. Si aujourd'hui la bourgeoisie s'est achetté les chomeurs à coups de RMI et que tous les boulots difficiles sont fait par des étrangers aujourd'hui, c'est autant la faute du proletariat que de la bourgeoisie. Ça demanderait un devellopement énorme.En tout cas ça n'est pas identifiable à coup sur comme "une volonté bourgeoise"
666nightmare666 a écrit :
En tous les cas, si on se base sur une analyse économique, il n'y a aucune raison pour que le néolibéralisme s'arrête en si bon chemin.
Si, la multiplication des catastrophes naturelles.
J'ai pas traité la moitié mais je vais m'arretter là, fatigué, pas le temps,etc...
vous excuserez les fautes eventuelles.
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse