Mr Park a écrit :
Je n'aime pas cette acrimonie actuelle sur les Baby Boomers qui consiste à remettre l'état de la planète sur leur seul dos.
Ce n'est pas parce que cassoreille comprend tout de travers, qu'il faut le suivre. Il n'y a aucune acrimonie d'aucune sorte de ma part. Aucune volonté de "mettre sur le dos" quoi que ce soit. Je pointe juste la nécessité urgente de changer de modèle, de montrer où et quand on s'est planté, de critiquer une idéologie qui fait encore des dégâts ici, visiblement. Tant que l'on n'est pas prêt à admettre des erreurs fondamentales, ça ne changera pas.
Désolé si cette société d'hyperconsommation est un élément central de notre problème actuel et qu'elle a été développée au sortir de la seconde guerre mondiale. C'est un fait. C'est nécessaire de le dire tant que des personnes comme Clic-clac défendront cette société des années 50 et n'auront pas compris que le virage pris à ce moment était une erreur. Je soutiens qu'il faut partir de ce point, de ce moment historique pour comprendre où on va (parce qu'on y va toujours).
On peut discuter de ce point précis, prétendre que l'homme a toujours été comme il est, que le virage a été pris avec la révolution industrielle, l'agriculture, ou encore l'utilisation du silex. Mais là, ça devient une conversation de bar PMU.
J'essaie au contraire de pointer précisément une transformation plus fine, qui a certes eu des précurseurs au tournant du XIXe, mais qui apparaît au grand jour avec différentes mises en pratique de techniques développées pendant les deux guerres (communication et production de masse, psychologie comportementale et propagande, globalisation du marché, développement industriel de nouveaux matériaux et nécessité de convertir l'industrie militaire: le fameux complexe militaro-industriel qui porte les pays occidentaux depuis 70 ans.). Cela émerge vraiment pour diverses raisons (notamment la véritable démocratisation des loisirs/individualisation de la population due à la chute de la fécondité) dans les années 50, les années 20 ayant été une antichambre de cette révolution. Le rock en est d'ailleurs une manifestation (il n'y a pas eu que des mauvais côté). Bref, si je tiens ce discours sur "une" génération en particulier, c'est bien parce qu'elle a porté une idéologie nouvelle par rapport à celle de ses parents (quand cassoreille parle des travailleurs des années 50, il mélange tout et raconte encore une fois une connerie immense: il ne travaillait pas en 1950, il parle de la génération précédente qui était d'ailleurs choquée par la direction prise par le développement de ce nouveau monde). J'essaie d'être précis et on me fait dire n'importe quoi.
Vous battez pas, je vous aime tous