Manifestations, grèves, action sociale.

La raison évidente est l'avidité humaine et elle ne date pas des "boomers" (ce genre d'idée est ridicule et cache les vrais problèmes).
Au détriment de quoi l'occident s'est enrichi ces dernières décennies ? A ne plus trouver trouver les "esclaves" ici, notre élite économique/financière a été les chercher dans les pays qui voulaient se développer : délocalisation des usines; délocalisation des décharges, .... Regardez ce qui se passe en Thaïlande, Indonésie, Chine, etc... Ils le disent ouvertement : OPTIMISATION !
A leurs yeux, ici les travailleurs coûtent trop cher, sont râleurs, se sont organisés et ne leur obéissent plus assez (fini le temps de Germinal, nos grands-parents sont passés par là pour que ça ne se reproduise pas). Mais bon, ils essaient tout de même ; Par exemple en faisant jouer la concurrence entre pays européens (il faut aller sur un chantier de construction , voire même s'arrêter sur un parking poids lourd sur une autoroute, aujourd'hui pour se penser en Pologne, Moldavie ou autre). Les pouvoirs politiques leur lèchent les mains (forcément: l'économie, les emplois, les emprunts....) et leur vraie opposition, leur vrai poil à gratter ce sont les mouvements sociaux et les organisations comme les syndicats.

Marx y avait vu une lutte des classes mais c'est bien pire et plus profond que ça c'est un bug humain

Bien résumé!
Le problème se voit déjà au niveau du forum: il y a cette attitude outrée quand on ose dire que la génération d'après-guerre a fait fausse route. Si on regarde, c'est quand même la première génération de l'humanité qui a cessé de penser à ses enfants, qui s'est autorisé à manger une part de gâteau dont elle savait qu'elle allait manquer aux générations suivantes. C'est la première fois depuis longtemps que la génération des parents est plus prospère que la génération des enfants. Dans une psychologie collective à deux balles, je me demande si l'expérience de l'absurdité de la vie à travers les boucheries militaires n'a pas induit cette mentalité carpe diem qui n'est en fait qu'une formulation arrangée de "après moi, le déluge".

Une réflexion générale.

Cela n'a jamais été une de mes motivations de "trouver des coupables". Ce que je fustige le plus souvent ce sont les milieux industriels et financiers". Mais, je suis bien conscient que le le plus misérable des clodos, s'il en avait vécu dans un environnement favorable aurait le même comportement. Donc ce ne sont pas les personnes que j'aimerais éliminer mais les causes de l'état de fait. De fait, des siècles de conflits contre des boucs émissaires n'ont jamais amener la paix parce que quand on veut vraiment résoudre un problème général, la question importante n'est pas "qui?" mais "quoi?" et "pourquoi?".

Plutôt d’accord sauf que le poil a gratter des mouvements sociaux ne dérange pas beaucoup une économie globalisée. Ça nous impacte mais a la limite cela doit bien arranger certains.
Des pays comme l’Inde ou le Brésil se foutent complètement de la planète, ce que nous ne pouvons ou n’osons plus faire ne pose aucun problème a leurs dirigeants .

Il est vrai que le problème est largement international.
Même Humain en fait (de mon point de vue).

Il est vrai que le problème est largement international.
Même Humain en fait (de mon point de vue).

Faux, les générations précédentes léguaient a la suivante ce qu’elle avait gagné très tôt. A 20 , 30 ans maxi tu avais hérité et tu pouvais le faire fructifier surtout dans une économie plutôt rurale.
Maintenant tu hérites au mieux a 60 ans, effectivement la génération des enfants doit se débrouiller , mais c’était déjà le cas pour nous.
autour de moi tout les retraités qui le peuvent aident leurs enfants, ils ne sont pas aussi abrutis que tu le penses.
Concernant l’enrichissement au dépend des générations futures, ce n’est pas les individus qui s’enrichissaient mais la société en entier il n’y avait que peu de raisons de penser que cela devrait s’arrêter , enfin de l’extrême gauche à l’extrême droite tous le proclamaient
De plus la politique était au mains de ceux d’avant souvent issus de la résistance jusqu’au milieu des années 80, un président de 48 ans comme Giscard c’était nouveau même s’il n’a pas changé grand chose

je crois malheureusement que comme d'habitude, quand on morfle ou bien qu'on voit qu'il y a un pépin on cherche un coupable, et les premiers qui se présentent sont les biens venus, je pense que la faute est humaine dans son ensemble, il est temps de changer, grand temps

Certains d'entre nous délirent, d'autres ont beaucoup de bon sens! La génération d'après guerre travaillait 48 heures par semaine soit presque deux journées de plus qu'aujourd'hui, il n'y avait ni pause café, ni pause cigarette, et tous les travailleurs étaient motivés et aimaient leur métier.

Les 35 heures ont fini de couler la France, on veut nous faire croire que les français travaillent vite et bien, foutaise, ce ne sont que des flatteries formulées par nos politiques qui portent une grande responsabilité dans la situation actuelle, et qui veulent nous endormir! Les allemands, chinois, japonais, et presque tous les travailleurs du monde entier, ne font pas 35 heures et sont donc plus performants que nous, leurs revenus, leurs congés, leur système social est bien plus modeste que le notre.

Il y a quelques décennies notre France était autonome et fabriquait tout ce dont nous avions besoin : appareils ménagers, télévisions, radios, voitures, vêtements, etc... J'arrête là car la liste serait bien trop longue. Reconnaissons que , compte tenu de nos salaires, de nos conditions et de nos temps de travail, de nos avantages sociaux, etc... nous ne sommes plus concurrentiels depuis des décennies et nos entreprises, nos industries, ont toutes fermé les unes après les autres!

Et qui consomment le plus aujourd'hui, par exemple en smartphones haut de gamme, qui les changent aussi souvent, qui se déplacent en trottinettes électriques, les vieux ou les jeunes? Qui devient avide et esclave du modernisme?

Si demain la France redevenait concurrentielle toute l'économie repartirait, alors qu'aujourd'hui notre pays ne cesse de s'endetter et atteint le taux d'endettement de 100,4% du PIB suite au prêt de 17 milliards d'euros donnés aux gilets jaunes! Bien sûr, nos politiques ont mal géré, le dernier président qui a présenté un bilan équilibré était Valérie Giscard d'Estaing. Après lui, tous ses successeurs n'ont pas eu la même rigueur financière que cet ancien Ministre des Finances, en vivant comme des rois, en comblant les trous de leur mauvaise gestion par des prêts à taux assez élevés pour endetter fortement la France.

On nous a donné les 35 heures sans les avoir réclamées, et nos jeunes héritent donc des inconvénients financiers de cette mesure. Les 35 heures n'ont pas plus motivé le personnel, mais au contraire chacun a pu découvrir une qualité de vie, une plus grande facilité à pratiquer ses loisirs favoris, et la motivation au travail a baissé après avoir goûté aux plaisirs de la vie. Mais cette amélioration de nos conditions de vie a un prix que l'on découvre aujourd'hui!

Oui et pourtant, depuis 1950, la productivité a doublé

Thèse :



Démonstration :



C'est beau, cette lucidité sur soi-même

Je n'ai pas la prétention d'avoir la science infuse et je ne m'attendais pas à des réflexions stupides comme celles de "Biosmog et Redstein"! Pour lancer le débat, je ne donnais que mon point de vue, et j'étais surtout intéressé par celui des autres.

Je pense n'avoir cerné qu'une infime partie des problèmes actuels, et je suis impatient d'avoir vos avis constructifs et instructifs, car contrairement à une petite minorité d'entre nous, la majorité des intervenants a beaucoup de bon sens et de logique.

Parce qu'à cette époque là on pouvait PLUS choisir que maintenant, il y avait plus d'entrain, les y'avait des nouveautés qui arrivaient pour changer le confort des gens, c'était exaltant de particpier à ça et de pouvoir en profiter



faut pas oublier que râler c'est le sport national, mais y'a une sorte de démoralisation croissante, suite au divers gouvernements successifs......les allemands, revenus modestes vraiment?



et ça continue, là dessus je te rejoint



et oh, et oh, molo là hein, on est pas tous et toutes pareils



sûr qu'on les a pas réclamés, même pas un seul ou une seule , je reprend ce que j'ai dit plus haut, mais y'a une lourdeur tenace maintenant dans la tête des gens, une vraie déprim', vraiment les gens ont les boules alors ils consomment tout et n'importe quoi, pour oublier,..........font l'autruche........par résignation.......plutôt que de se prendre vraiment en main........il nous manque un foutu Gandhi, vraiment

Ah bon? C'est pourtant leur recette chaque jour et chaque nuit.

je me demande si on est là pour dialoguer réciproquement de nos points de vue sur la situation actuelle, tant climatique, tant politique, tant sociale, et tenter d'apporter une ou plusieurs solutions à tout ça plutôt que de se mettre sur la trogne par claviers interposés

Soit tu parles d'une certaine classe sociale de personnes soit tu te trompes casseoreille, car je doute fort qu'un mineur ou un travailleur à la chaine ait un jour "aimé" son métier. Qu'est-ce qui était le mieux? Se défoncer pendant des heures avec peu de droits sociaux pour rester "concurrentiel" à l'échelle du monde, ou améliorer la qualité de vie quitte à perdre de l'emploi? C'est une vraie question à laquelle je n'ai pas de réponse non plus, même si mon tempérament naturel me fait pencher vers l'empathie, et donc la qualité de vie.



Esclaves du modernisme nous l'avons tous toujours été. En 1960 c'était l'aspirateur, maintenant c'est le smartphone. Je suis à peu près certain d'une chose: si j'étais né en 1950 j'aurais été le "boomer" parfait, et maintenant je partirais en vacances 3 jours en avion. Et si j'étais né en 2005 je voudrais le smartphone dernier cri. Je pense que fondamentalement nous sommes tous pareils, des résultats de nos époques respectives.

Je n'aime pas cette acrimonie actuelle sur les Baby Boomers qui consiste à remettre l'état de la planète sur leur seul dos. En revanche, je note bien une impossibilité de communiquer entre deux générations quant à l'urgence climatique. Quand je lis, bien trop souvent, des pensionnés disant "qu'ils aillent plutôt à l'école" je m'étonne qu'aucun ne propose de prendre la place des étudiants dans les manifs (après tout ils ont le temps et les gamin.e.s pourraient étudier). De même, manifester pour le climat vaut bien l'école: on y apprend la citoyenneté, la place du jeune, travailleur en devenir, dans sa démocratie, SA future démocratie. Je trouve franchement qu'on fait pire en terme d'apprentissage de la vie active.