Les faits d'actualité.

Mes visions viennent de ce que j'ai vu et vécu, rien de plus.
Je n'écrivais pas que c'est toi qui pensait ça, mais je faisais référence à wywh.

D'ailleurs, ce fut une erreur de venir voir ce qui se passait ici, car finalement il ne s'y passe toujours autant "rien"...

toujours la guerre froide entre les reacs et les bien pensant ou gros beauf fachos contre privillégiés dictateur de la pensée bio et unique.
la vraie vie quoi

Pas faux les gars.

Ca manquait de distributeurs d'étiquettes, d'ailleurs.

PS:
Ce qui revient exactement à la même chose.

Et là toujours un raccouci bien rapide et plein de clichés. d'ailleurs réac ce mot commence à me sortir par les oreilles on l'entend à toute les sauces!

So close, yet so far...

Posez leurs la question !
Je n'ai pas envie de les défendre mais faut savoir qu'ils en sont à se battre au couteau à 15 piges pour savoir lequel aura le droit vendre des barrettes dans la cage d'escalier. Pour la chouffe (surveiller les flics) t'es déjà trop vieux à 12 ans... Qui aurait envie de cette vie là ? Le mec en haut de la pyramide qui amasse le pactole, oui, pour lui c'est trop tard, d'autant qu'il sait déjà comment il va finir donc autant cramer ce qui lui reste de vie... Mais y'en a un paquet qui entre ça, et avoir un boulot même pourri qui permette de dormir sous un toit et sur ses 2 oreilles (c'est à dire pas en prison), choisiraient le boulot sans hésiter.

Ahh les economies parrallèles, le crime organisé est un business lucratif et hors de contrôle, ils ont leur territoire, leur réseau leur code et leurs lois internes.
Pas facile a etouffer sans faire de gros degats.

Je pense que le problème c'est d'essayer de comprendre les décisions de ces types là d'un point de vue rationnel.
Il suffit de voir combien de ces gars se lancent la dedans en revant de devenir scarface ou de vivre comme un rappeur américain. Ou encore de voir comment certains jeunes se vantent d'avoir fait de la prison ou d'avoir des armes, ou des plaquettes de teuch.
C'est risible mais c'est malheureusement la réalité pour sans doute beaucoup d'entre eux. J'ai même personnellement connu quelques types comme ca que je suis bien content de ne plus fréquenter.

Quand j'entends quelqu'un dire que ce sont des victimes de la société...

Et le problème c'est que ca se perpetue de plus en plus de génération en génération parce que les délinquants passent de moins en moins de temps en prison et engrainent encore plus de jeunes. Et les risques sont de moins en moins élevés pour eux.

Sans parler de l'effet de Schengen sur la facilitation du traffic d'armes et de drogues.

Et le pire c'est que ce sont ceux qui essaient de s'en sortir qui trinquent à cause des neuneus qui veulent jouer à scarface et auxquels le politiquement correct trouve souvent des excuses par populisme et sous couvert de solidarité et de fraternité.

Ahah oui tu as raison, ils ont leur propre moyen de subsistance bien plus adapté a leur situation, c'est organisé

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Excuse-moi, je ne comprends pas ce que tu écris. Ca revient à la même chose que quoi?

C'était un détail mais, que ce soit une vision de ton vécu ou une info "très probablement basée sur les dires de je ne sais pas qui.." ca revient sensiblement à la même chose quand tu argumente dans une discussion.

Tant que ca ne vient pas d'une étude ou d'une publication quelconque ca vaut ce que ca vaut...

Oui, ne pas confondre exemple et généralité. Comme ne pas confondre corrélation et relation de cause à effet.
Ce qui n'empêche pas la valeur des exemples ou des témoignages, ni l'intérêt de souligner des corrélations.
Et ce n'est pas seulement à l'éditeur mais aussi au lecteur de savoir faire la distinction.

Déterminisme absolu ? je ne vois pas d'où tu sors ça

Je disais que ce n'est pas un simple choix entre un revenu à 15'000 euros et un revenu à 1500 euros. Entre le libre choix, pesé et rationnel, et le déterminisme absolu, il y a d'autres scénarios possibles dans le feuilleton, non?

Sinon, oui l'individu est inscrit dans un environnement. Le monde de la délinquance ou le monde du travail ne sont pas à égale distance, dans le même espace relationnel, d'amitié, familial, social. Ces deux types d'engagements opposés ne revêtent pas le même type de sens et entrainent avec eux tout un ensemble de conséquences. Ces jeunes sont inscrits dans des quêtes d'identité, de reconnaissance, dont les règles sont données par leurs pairs, leurs familles, leurs camarade d'école, les modèles plus lointain des médias, de la culture, des origines. Les choix de vie ne se résument pas au fric, sinon on ne comprendrait pas qu'une part importante des banlieusards ne veulent pas devenir des dealers à 15'000 euros par jour. Glinglo a très bien développé cet aspect

Mais même dans une perspective comptable, si on met en parallèle la carrière de délinquant et la carrière professionnelle "normales", il faut comparer des niveaux de réussite égales. A côté du chômeur ou du RMIste (puisque c'est un de leur destin très probable), il y a des échelons aussi dans la carrière délinquante. Et des échecs. Il faut comparer le pacha du quartier, très visible puisqu'on ne voit que sa parade, en berline décapotable, entre les blocs, et celui qui a réussi dans une voie officielle, moins visible parce qu'on ne sait même plus qu'il vient du quartier. Il serait intéressant d'étudier objectivement les chances de carrières des jeunes des banlieues et ne pas être obnubilé par quelques cas visibles. Je ne pense pas que la carrière de délinquant est dépourvue de tout attrait, et sans doute même plus rémunératrice. Mais le rapport réel ne correspond pas au rapport fantasmé.

Pourquoi j'insiste là-dessus? parce que dans cette question, il s'agit bien plus d'images, de rêves projetés à partir des représentations. Et dès que tu introduits ça, tu perds le calcul comptable, tu parles de prestige, de réputation, de reconnaissance, de démonstration ostentatoire de réussite, de symboles. Les 15'000 euros gagnés en une heure brûlent aussi rapidement que la célébrité.

Quant au basculement. Je pense que cette notion est importante. Tant dans l'idée de bascule dans l'emploi "normal" que celle de bascule dans la délinquance. On se fait un CV, une expérience, des contacts. Une fois d'un côté, il faut fournir un effort supplémentaire pour changer de filière.