ranez a écrit :
Je ne mange plus de viande (sauf contraint par des raisons de politesse extrême) depuis que j'ai realisé que je n'aurais pas le courage de tuer la bestiole, de la vider, découper (sauf si je mourais literalment de faim).
Le déni que beaucoup de gens ont vis á vis de la viande, on veut pas savoir d'oú ça vient c'est le même déni que beaucoup de gens ont vis à vis de leurs poubelles ou de son caca, on ne veut pas savoir oú ça finit. C'est quelque chose de "tabou" qui en dit long sur notre logiciel. Les gens qui annoncent fièrement qu'ils "font le tri" alors que moins de 50% des déchets recupérés sont valorisés ou recyclés et finissent sur une plage en Afrique ou une arrière cour en Asie.
Les consommateurs de viande n'ont pas envie de penser à la cruauté. Dans beaucoup de pays assez pauvres d'Asie ou d'Afrique, les gens s'ils le peuvent ils veulent manger de la viande et plusieurs fois par semaine alors qu'ils ont souvent un mode de vie plus vertueux que nous.
Beaucoup de sociétés, dont la nôtre capitaliste consumériste, mais aussi toutes celles dont les faits et gestes sont dictés par un ami imaginaire ou un conte soit disant écrit par un prophète ou un apôtre considèrent que la terre, la nature les animaux c'est un bien à disposition pour le bien être de l'homme, l'être suprème sur terre, car il pense. On invite même à butter un mouton ou une dinde pour célébrér l'ami imaginaire, a peu près dans toutes les religions monothéistes.
Donc le véganisme généralisé c'est pas pour demain
Entièrement d'accord !
Mais le chemin risque d'être long.
D'autant plus que j'ai cru comprendre que la consommation en France de viande était en hausse en 2022
Je n'ai pas les chiffres 2023
Citation:
En 2022, la consommation apparente totale de viande1, calculée par bilan, est en hausse pour la
deuxième année consécutive : + 0,8 % sur un an du volume total consommé, soit + 0,5 % en moyenne
par habitant. La consommation de viande de boucherie augmente (+ 1,4 %), plus particulièrement
celle de viande porcine (+ 1,6 %) et ovine (+ 2,4 %). Au contraire, celle de viande de volaille et de
lapin baisse (- 0,5 %), après un épisode d’influenza aviaire sans précédent début 2022 et malgré
le dynamisme de la consommation de viande de poulet.
Les importations de viande s’accroissent
(+11,5 % par rapport à 2021), dépassant nettement celles des années d’avant Covid. Elles représentent
en moyenne plus de 30 % de la consommation totale de viande, et notamment 50 % ou plus pour les
viandes ovines et de poulet.
PEACE & LOVE
