(finalement, j'ai pris le temps d'écrire)
Alors qu'il tenait en respect son suspect, un des agents vint transmettre un message à Mattias "Commissaire, pour avoir pu brouiller un de nos transmetteurs qui sont présent à chaque coins de rue, il fallait qu'il y ait un autre transmetteur par ici. D'après les calculs de nos agents scientifiques, il se situerait dans un des appartements de ce building, entre le 20ème et le 22ème étage."
Mattias fit signe à 2 autres agents de le suivre et remonta dans sa voiture. En un rien de temps, ils furent au pied de l'immeuble indiqué. Mattias intima à ses agents qu'il prendrait le 20ème étage, un autre le 21ème, et le dernier le 22ème. Chacun se prépara et sorti son arme, un genre de revolver capable de tirer des cellules de plasma, ou une espèce de glu qui bloquait tout suspect sans risque de le blesser (à moins qu'il ne le fasse seul en se débattant).
Mattias fut rendu à son palier, il choisit un appartement tout à fait au hasard, et se dirigea vers sa porte. Il se fiait à son instinct, dans les autres appartements, on entendait la télévision, c'était l'heure obligatoire pour les émissions historiques (en fait, un condensé grandiloquent de tout ce qu'avait mis en place le gouvernement, "pour le bien de tous" comme il était rappelé toutes les 5.7 secondes, puisque des scientifiques avait calculé que ce temps était optimum pour que le message soit retenu...), mais PAS DANS CELUI-LA.
Lorsque Mattias entra dans l’appartement numéro 205 du gratte-ciel grâce à l’un de ses passe-partout, il resta bouche-bée : des centaines d’objets du XXème et du XXIème siècle s’entassaient pêle-mêle… On y trouvait des porte-clefs colorés, des grille-pain de toutes tailles, un modèle réduit de camion-citerne, une dizaine de chasse-mouches de toutes formes, et même des maquettes : un porte-avions et trois Concordes, des avions franco-britanniques conçus dans les années 1960.
En continuant sa perquisition, le commissaire-adjoint ne pouvait s’empêcher d’être émerveillé : de telles antiquités ici-même !! Et dire que le gouvernement mondial lui interdisait d’en parler… sous peine de mort ! Il avait pourtant du recevoir une formation lors de son incorporation dans la police des Interdits, et c’est ainsi qu’il reconnaissait les divers objets qui étaient là : un tourne-disques et ses haut-parleurs, des porte-monnaie (rendus inutiles depuis que le gouvernement mondial obligeait les gens à payer grâce au code barre imprimé sur le bras droit de chacun), un casse-noisettes en bois (là, Mattias avait du mal à se rappeler ce qu’était une « noisette »), un trois-mâts dans une bouteille, des billets de la compagnie des wagons-lits… et sous un presse-papier, plusieurs laissez-passer de la police, tous faux… Mais le fac-similé d’un plan de l’appartement retint son attention : il indiquait qu’il y avait un sous-sol.
En se dirigeant vers la porte de sortie, Mattias ne put s’empêcher de jeter un dernier coup d’œil à l’appartement, et remarqua sur les murs les photographies d’animaux et de fleurs : des rouges-gorges sur une branche, des pieds-d’alouette (une jolie petite fleur violette, montagnarde se rappelait Mattias), un autre rouge-gorge…
Tête baissée, l’air pensif, il se retourna vers la porte et s’avança en pensant à ses arrière-grand-mères qui avaient sûrement pu connaître tout cela, et à sa grand-mère, résistante au début du règne du gouvernement mondial… Son souffle se coupa tout-à-coup, et il comprit qu’on venait de le frapper dans le ventre, du cou-de-pied. Il eut tout de même le temps de penser : « Admirable frappe, ce type aurait fait un malheur au football dans les temps anciens ». Mais il s’écroula sur le sol, alors que d’autres coups s’abattaient sur lui…
Wala, j'espère que ca vous plait...
"she said I'll throw myself away..."