Schopy a écrit :
C'est vrai que la culture d'entreprise en France est un désastre. On a pas de CDD en Suisse que des CDI. Les entreprises peuvent embaucher et d'ébaucher facilement en fonction de la conjoncture. Elle peut également se créer plus rapidement, plus d'incitations.
La force des syndicats français est très élevé et pénalisant. comme je l'ai démontré précédemment, un salaire minimum conduit à une augmentation du chômages. Les syndicats le savent et doivent arbitrer entre employés/chômeurs.
Nous avons refusé en Suisse récemment un vote imposant une limite entre les plus bas revenus et les plus hauts revenus dans la même entreprise. Nous avons également rejeté un projet de loi passant nos vacances annuelles de 5 à 6 semaines.
C'est cette culture du travail et de l'entreprise ainsi que nos institutions politiques qui nous permettent de vivre dans ce qu'on appelle le miracle Suisse. Nous avons, bien qu'au centre de l'Europe, résisté à la tempête et aux tumultes de la crise.
Y a plus qu'à faire comme nous
tu oublies de mentionner le fait que la suisse, plaque tournante de tous les trafics, est encore un paradis fiscal et accueille dans les coffres de ses banques des capitaux du monde entier. cette manne permet ensuite de financer l'industrie suisse qui n'est jamais à court de crédit... le modèle suisse n'est donc pas exportable, il s'agit d'une exception. et franchement j'en ai plus qu'assez de la suffisance avec laquelle parlent les suisses, se croyant plus intelligents que les autres, alors qu'ils ne sont que des profiteurs.
arrêtons avec le prétendu "miracle suisse", c'est une escroquerie, une bonne partie de cette prospérité financière provient d'accords avec le nazisme, puis avec les "libérateurs" américains contre le communisme. on pourrait écrire des pages et des pages (fritz zorn en a écrites quelques-unes) sur l'égoïsme, la mesquinerie, le nationalisme outrancier et l'esprit recroquevillé de ce pays que j'ai trouvé invivable lors de mon séjour. tout y sonne faux et creux. il n'y a plus de prolétariat suisse, il n'y a que des bourgeois plus ou moins petits.
et puis, c'est un des pays où le taux de suicide est le plus élevé. ce qui ne m'étonne pas du tout.
pour en revenir au sujet, je suis opposé au revenu de base inconditionnel car cette revendication ne questionne pas l'ordre imposé par l'état-capital. c'est une demande légaliste à classer dans le citoyennisme, qui cherche à s'accomoder du système, pas à le renverser.