La société idéale

C'est un écosystème qui se casse la gueule...
Quand on voit la courbe Infogram de la part des achats effectués en ligne en France auprès d'un vendeur étranger (hors UE) et en parallèle la fraude à la TVA organisée par les diffèrents acteurs, on comprend mieux le malaise actuel du commerce de proximité.

https://www.huffingtonpost.fr/(...)472a1

Et qu’est-ce qu’est l’EU Priority Line? un nouveau moyen de niquer la douane et les taxes qui vont avec

j'ai trouvé ce lien
https://fr.gizchina.it/eu-prio(...)osti/

plus que très chouette, exceptionnel...

merci

Chez moi, les vidéoclubs ne ressemblaient pas trop à ça... Ça s'appelait « Blockbuster » et c'était essentiellement, comme le nom l'indique, des blockbusters ou des comédies américaines à la con, les vendeurs étaient à peu près les mêmes qu'au Mac Do. Le plus sympa c'était d'y aller, il fallait prendre la voiture, et on en profitait pour acheter une glace. À part ça, je préfère Netflix. Et Pornhub, parce qu'emprunter des films de cul, c'était quand même vachement embarrassant.

Surtout pour celui qui était tiré au sort pour aller à la caisse avec la carte d’abonnement d’un des parents 😊

J'avais 2 vidéos clubs sympas dans ma ville, l'un ou était sûr de trouver suffisamment de k7 des dernières sorties et un autre, de connaisseurs dans lequel on trouvait des films très peu diffusés, des trucs comme "bad taste", " cannibal holocauste" et pas mal de chinoiseries type "le tigre contre ninja" et autres joyeusetés ...

Puis vidéo futur a coulé le premier ... Puis le deuxième ...

Puis internet a tué videofutur ...

A fond! Ca me parle assez car mon tout premier boulot a été disquaire, de 2005 à 2007. Je sortais de l'école et je me suis retrouvé à bosser là complétement par hasard, c'était mon magasin préféré et un jour où j'y glandais le gérant qui était un de mes héros me dit "le grand boss vient de libérer le budget pour un deuxième employé, ça te tente?".

Quelle expérience! Surtout à 20 ans, dans une disquerie qui était une des dernières indépendantes tenue par un fondu d'electronica qui avait monté son propre label et organisait des concerts chaque semaine. Des gens venaient du nord de la France ou de Bruxelles (80 bornes!) pour trouver des imports japonais introuvables ailleurs. Des clients m'ont fait découvrir le post-rock, l'abstract, Neil Young, Joy Division, tant de choses. Des heures de discussion géniales et une tonne de musiciens rencontrés dont certains sont devenus des frères d'arme de plusieurs années.

Malheureusement c'était déjà la fin. Quand le nouveau Madonna sortait, on devait le faire à 19 euros, et la Fnac à 15... De plus, au lieu de se focaliser sur les "grosses" sorties on préférait s'amuser à rester dans le marché de niche, avec ses aficionados qui au final ne remplissent pas beaucoup la caisse. Quand notre patron nous a viré pour nous remplacer par un franchisé (le pauvre, il recevait 10 sorties par semaine dont il devait recouvrir entièrement les murs du magasin, plus rien d'autre) j'ai été un peu soulagé de ne pas participer à cette mascarade.

La dernière semaine, qui coïncidait avec les fêtes, a été particulièrement émouvante, plein de gens venaient avec des cadeaux pour nous (on s'est pris des cuites en plein boulot avec des clients!), certains ont pleuré le dernier jour. C'était vraiment une page qui se tournait.

Le Karloff était justement très différent de tout ce qui existait. Quand tu cherchais un film d'auteur, à Lausanne, on te suggérait "va voir au Karloff". Il avait tout. Et je pense que c'était sa particularité de n'être ni un videoclub de blockbuster, ni une boutique d'intellos. Comme on le lit entre les lignes, au début des années 2000, c'était, au centre-ville, le passage obligé pour toute ma génération, le samedi après-midi, entre les courses hebdomadaires et l'apéro de 17h00. Vraiment rien à voir avec une culture MacDo, porno et bagnole.

Bon ok, dans la société idéale on vous mettra un vidéoclub avec un vieil érudit passionné
Quoi d'autre ?

Un vendeur de Vinyl aussi

C'est un peu le paradoxe de l'époque ,le magasin de vinyles dans mon coin s'est sauvé grâce à la vente sur internet .........comme quoi!!

Un petit fromager de quartier avec un vieil érudit passionné pour acheter du cabécou de qualité

tout gratuit

beau temps tous les jours (22 degrés et soleil)

Ma société idéale a une densité de population de 1,8 habitants au km2.

netflix , tout le streaming et internet sont des catastrophes pour le climat

oui mais on ferait combien de fois le tour de la Terre avec toutes les bandes de cassettes vidéo fabriquées et que plus personne n'utilise, sans compter le plastique de la cassette et de la boite ?

de la coke, de l'alcool et des putes.