numero27 a écrit :
C'est très triste , je comprend qu'ils aient buté le taureau et la mère du taureau, mais le guitariste de flamenco c'est un peu abusé quand même, ils étaient pas obligés ...
Ah, la corrida, le noble art que voilà, ce combat tellement inégal et donc si beau entre le chétif petit d'homme et le bulldozer à cornes...
Ses cornes sont limées à la scie pour réduire le risque qu'elles accrochent le matador au passage. Comme elles ont une sensibilité équivalente à celle de nos dents, il faut maintenir le taureau dans un carcan étroit, le cajon, pour qu'il ne puisse pas se soustraire à la douleur, sa tête étant extraite hors des barreaux par des cordes qui l'empêchent de la bouger le temps que les cornes soient sciées à vif sur environ cinq à six centimètres.
Elles sont ensuite polies, colorées et vernies pour que rien ne soit visible. Si les cornes saignent, elles sont colmatées avec des échardes en bois.
Les avantages pour le matador sont multiples : non seulement les cornes sont moins larges mais en plus, l'animal a des repères faussés en raison de leur raccourcissement et enfin, il va hésiter à s'en servir parce que la douleur est extrême. Cette opération s'appelle l'afeitado ("rasage" en espagnol).
- Le taureau reçoit plusieurs médicaments visant à l'affaiblir, principalement des purgatifs pour qu'il ait des diarrhées et du Combelen (un neuroleptique) pour l'hébéter. Le même produit est aussi donné aux chevaux en combinaison avec de la morphine, pour qu'ils ne paniquent pas à l'approche des taureaux lorsque les picadors les poussent au contact. Les chevaux ont, de plus, les oreilles bouchées avec du coton et les yeux occultés avec des œillères.
- D'autres pratiques ont parfois cours, comme laisser tomber à plusieurs reprises des sacs de sable de 100 kg sur les reins de l'animal, enduire ses yeux de vaseline pour brouiller sa vue, planter des aiguilles cassées dans ses testicules, enfoncer du coton dans ses narines, badigeonner ses pattes d'essence de térébenthine ce qui occasionne des brûlures pour que le taureau semble féroce dans sa démarche, limer ses sabots et enfoncer des coins de bois entre ses onglons.