Le Nécrotopic

Yves Bonnefoy.

«La connaissance est le dernier recours de la nostalgie (...) Il n'est plus de désert puisque tout est en nous. »
(in L'Improbable)

Mais maintenant
Me voici hors de la maison dont rien ne bouge
puisqu'elle n'est qu'un rêve. Je vais, je laisse
N’importe où, contre un mur, sous les étoiles,
Ce miroir, notre vie. Que la rosée
De la nuit se condense et coule, sur l'image.»
(Ce qui fut sans lumière)

j'ai maintes fois essayé d'entrer dans sa poésie, ça m'a interpelé des fois mais parlé, jamais vraiment.

Mince, j'avais pour projet de lui rendre visite...J'essaie de mettre sur pied une rétrospective musicale de feu son ami Jacques Dupin. Ne reste que Philippe Jaccotet de ce drôle de groupe de poètes...

Oui, Bonnefoy, Gaspar, Dupin, même Du Bouchet.

Et, bien sûr, la petite voix de Grignan, Philippe Jaccottet, qui ouvrait étonnamment, en Mai 1954, son Journal, ou plutôt ses Carnets intitulés La Semaison, par ce coup de force de haut métier conduit par un jeune homme de vingt-neuf ans :

«L'attachement à soi augmente l'opacité de la vie. Un moment de vrai oubli, et tous les écrans les uns derrière les autres deviennent transparents, de sorte qu'on voit la clarté jusqu'au fond ; et du même coup plus rien ne pèse.»

Rocard...

Elie Weisel
Michael Cimmino

Merde... Deux grands... Le premier a vécu un enfer, le second en a filmé un autre...

oui, enfin, pour le premier, y a débat...

Quelle que soit la vérité, être juif en Europe dans la première moitié des années 40 a du être un enfer.

Rocard et Weasel le même jour! Champagne!

ça c'est sûr, raison de plus pour lever tous les doutes, qui le seront un jour de toutes façons, dans un sens ou l'autre... mais on ne peut pas dire que sur son cas personnel, E. Wiesel ait beaucoup œuvré à l'émergence de la vérité, drapé dans le silence de son aura internationale ; ce qui me gêne un peu pour quelqu'un dont on étudie le parcours en classe.

Roger Dumas :


Egalement connu (ou pas) pour :

Oui, très étrange...
Une très étrange confusion entre la belette et le vieil homme de New York, Elie Wiesel.
Pour ne rien dire de plus sur ceux qui doutent encore du silence relatif du vieil homme, après l'adolescent qu'il fut, là–bas, à Auschwitz ou Birkenau.
La nuit et ses vérités déviées de fictions n'étaient pas du silence, juste la voix suspendue et le regard, parfois ailleurs, presque absents, du môme qui savait s'approcher ainsi dans les mots, noir sur blanc, bien trop près de lui–même, de l'ombre des siens et de ces vieux sans nom, et le redoutait radicalement, entre oubli pour continuer à vivre au dehors et hypermnésie intime, irrespirable.

Quel débat ??? qu'est c e que tu insinue ?