Yves Bonnefoy.
«La connaissance est le dernier recours de la nostalgie (...) Il n'est plus de désert puisque tout est en nous. »
(in L'Improbable)
Mais maintenant
Me voici hors de la maison dont rien ne bouge
puisqu'elle n'est qu'un rêve. Je vais, je laisse
N’importe où, contre un mur, sous les étoiles,
Ce miroir, notre vie. Que la rosée
De la nuit se condense et coule, sur l'image.»
(Ce qui fut sans lumière)
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.