Mouais enfin bon..
L'angoisse n'est pas la terreur. La terreur, c'est l'impossible qui survient, comme le dit Lalloz, c'est quand on entend marcher dans le grenier alors qu'il n'y a personne. C'est ce que peut ressentir un délirant quand les extraterrestres lui parlent ou qu'il hallucine des voix de gens qui sont morts, etc... , c'est impossible, mais ça arrive, d'où ces grandes crises d'agitation, les gens sont terrorisés par leur délire...
Il n'est pas question de pure négativité, la question analytique est celle de l'angoisse, mais aussi du désir, de cette recherche de cet objet qui n'est plus là, qui est passé chez l'autre, et que l'on veut retrouver.
Citation:
l'être est aussi constitué dans le manque. L'inconnu est aussi promesse.
Bien sûr ! C'est toute la question de la névrose !! La recherche de l'autre comme promesse de retrouvailles avec cet objet perdu qui polarise le désir, à tel point qu'on le nomme "cause du désir" (et non objet du désir, nuance !), l'inconnu, l'énigmatique, l'autre donc, suscite aussi le désir. D'ailleurs, c'est comme ça que Jeangirard explique la fascination pour les grands voyages et les grands explorateurs : partir ailleurs trouver l'autre, et revenir en parler.
J'ose espérer que tu ne résumes pas le discours de la psychanalyse à "papa castre, maman nourrit", c'est complètement caricatural et à contre-sens.
D'ailleurs le structuralisme en psychanalyse, c'est purement métaphorique, Lacan n'a jamais été structuraliste, voilà, c'est dit, comme les mathèmes, ça procède de la même chose, c'est une métaphore plus formelle mais avec le même but, rendre compte d'une idée, c'est une façon de dire, mais les maths de Lacan ne sont qu'une métaphore de plus.