mkits33 a écrit :
Enfin et j'en terminerai pas là, nos ancêtres vivaient en permanence avec la mort qui rodait de façon très présente autour d'eux. Ils avaient donc un rapport avec elle bien différent de celui qu'on peut avoir aujourd'hui.
Effectivement, en 100 ans notre rapport à la mort a beaucoup changé. C'est d'ailleurs assez intéressant de se pencher sur la question, sur la philosophie du quotidien. Ma grand-mère me disait encore gamin que si je me mouillais en hiver "j'allais attraper la mort". L'expression ne mettait pas à l'aise
mkits33 a écrit :
Ce qui m'a marqué dans un des livres de JLB, c'est qu'il disait que si du jour au lendemain on retournait dans une ferme d'époque (18ème, début 19ème), entre la fumée des cantous, la promiscuité, les animaux, la saleté et les odeurs, le manque d'ouverture et d'aération... On ne resterait pas à l'intérieur de la "cuisine" plus de 30 minutes... Et qu'il vaudrait mieux éviter de manipuler des objets tranchants.
Sans compter la bouffe! J'ai joué quelques fois à des banquets de médiévistes, qui disaient (la mort dans l'âme), qu'il ne pouvaient pas refaire de "vrais" banquets comme au moyen-âge, car à l'époque, on grattait la pourriture de la viande ou du fromage et on continuait à bouffer. Or, en 2021, nos estomacs ne peuvent simplement plus supporter cette nourriture.