a reminder a écrit :
Je suis remonté jusque Charlemagne sur une de mes branches maternel,
Charlemagne c'est les années 800. Il va falloir me dire comment tu as fait pour arriver jusque là vu qu'il n'y avait pas d'archives généalogiques. On ne parlait pas le français car la France n'existait pas. C'est François 1er qui bien plus tard a fait de la langue française la langue nationale les actes quand ils existaient étaient écrits par les moines en latin.
Pour monsieur tout le monde qui veut faire son arbre généalogique :
- le logiciel importe peu. Il arrive en dernier pour finaliser et mettre en page les données. C'est une question de gout Il faut tout faire par écrit au départ sinon attention à la déconvenue si le disque dur tombe en rade. Si on fait un archivage informatique je conseille fortement de sauvegarder en plusieurs exemplaires les données sur des disques durs distincts.
- On démarre par une enquête familiale pour connaitre l'identité exacte de ses grands parents et retrouver leur acte de mariage car sur ce dernier, il y a leur date et lieu de naissance ainsi que leur filiation. C'est beaucoup plus facile quand on est âgé car il y a la règle des 75 ans. Les actes ne sont consultable que si 75ans se sont écoulés. Ça nous ramène en 1942. Normalement, les grands parents sont nés avant. On espère qu'ils se sont bien mariés sinon dur dur de les retrouver. Ensuite il n'y a plus qu'à obtenir leur acte de naissance d'après l'acte de mariage. Bien souvent sur l'acte de naissance en marge, il y a les date et lieu de mariage, l'identité du conjoint ou des conjoints car bien souvent il y a divorces ou veuvage. Sur l'acte peut apparaitre la date et lieu de décès mais ça c'est à partir des années 1900.
- Pour consulter un acte, il y a les archives départementales en ligne :
voilà par exemple celles du Nord
http://www.archivesdepartement(...)nline
- C'est un travail fastidieux et de longue haleine. Il faut tout vérifier car il y a des homonymes; des actes qui sont erronés.
- On peut consulter en parallèle des arbres généalogiques faits par d'autres, mais attention là encore aux erreurs. J'en ai vu qui étaient distincts mais contenaient les mêmes erreurs, preuve qu'il y avaient là un copier-coller. Mais cela fait avancer et surtout gagner du temps dans les recherches. Il faut je le rappelle tout vérifier.
- Il faut savoir qu'avant la révolution, les archives étaient paroissiales. Ce sont les curés qui tenaient les registres. On trouve par année, les naissances, décès et mariages. Ensuite il y a une période après la révolution où le calendrier grégorien est supprimé. C'est le calendrier révolutionnaire. Là c'est galère pour faire correspondre les dates; il faut une table de correspondance.
- Ensuite après Napoléon, on repasse au calendrier grégorien. Les archives deviennent laïques et ce sont les maires et officiers d'état civil qui retranscrivent les actes. Les actes de décès, naissances et mariage sont sur des registres distincts.
Voila bon courage. Moi j'en suis à plus de 750 personnes.
Après il faut broder et embellir son arbre généalogique. On fait l'arbre descendant. C'est passionnant. On revoit les couples sur les actes de naissance de la commune On voit combien d'enfants ils ont eu, ce qu'ils sont devenus; les professions qu'ils ont exercées. Pour se faire il y a aux archives en ligne des tables de recensements à partir des années 1800. Le recenseur note l'identité des membres d'une famille, leurs âges; les professions exercées et quelques fois les handicaps et surtout le lieu de leur domicile. On voit que certains déménagent. On voit aussi que des enfants se marient mais aussi décèdent. Il y a une forte mortalité infantile malheureusement. Il n'est pas rare qu'un couple perdent cinq de ses enfants. Nous sommes tous des descendants de miraculés.
Cerise sur le gâteau, on retrouve des gens qui sont parents avec nous actuellement. On a un ou des ancêtres en commun. Ça fait naitre des liens