Neredev a écrit :
Ca fait combien de temps que tu tournes à ce rythme?
Pour ces histoires de gnôle : l'idée à la base était de calmer mon débit d'alcool qui devenait incontrôlable et problématique (points de suture, pertes d'argent considérables dans des situations débiles, hallucinations, etc). J'ai décidé de donner des vacances à mon foie et mes neurones pendant sept jours - ce que j'ai fait ! Mon record de sobriété depuis belle lurette - et ce faisant, j'ai voulu en profiter pour arrêter de fumer.
C'est une certaine sécurité - j'sais plus si j'en parlais plus haut ou pas mais qu'importe - d'être dans l'incertitude face aux symptômes de manque : si l'une des deux addictions fait plus peur qu'une autre, on peut blâmer cette dernière quand les mains commencent à trembler et que l'on veut tuer tout le monde ; on minimise ainsi l'importance de la première.
(je sais, c'est complètement con)
Le hic, c'est qu'après une semaine sèche, j'avais beau être plus sobre, je ne me sentais pas beaucoup mieux : agitation à la limite de l'hypomanie, difficultés à dormir, et plus généralement, je me comportais comme un parfait trou du cul. Donc retour à la bouteille. Et comme je commence à peiner pour rentrer dans mes sta-prest, retour à la clope aussi.
Depuis que j'ai un salaire (un an et demi, par là) avant je taxais.
J'envisage mal une vie sans alcool, mais je ne bois que de temps en temps et jamais jusqu'à me cuiter.
De là à arrêter net, c'est peut-être un peu hardcore, mais réduire progressivement la consommation n'est pas envisageable?
Enfin je n'ai jamais été confronté à ça donc je ne sais pas trop quoi dire.
Ma seule façon de me péter le crâne c'est le joint, je ne sais pas si c'est préférable.
Je ne sais pas quelle addiction est prioritaire, mais combattre les deux à la fois ça me semble, à moi qui n'en connais pour l'instant aucune si ce n'est celle du chocolat (peut-être la clope mais je ne dois pas me rendre compte, je fume trois jours sur sept), très difficile.
«Une polémique dite courtoise est un duel avec des épées mouchetées.» (Léon Daudet)
Raw Section.