La bêtise féministe ne connaît plus de limite.
C'est
pas moi qui le dit, c'est un compte twitter
Glaciers sexistes, cafés racistes... Le palmarès des recherches universitaires les plus absurdes
Un compte Twitter recense les travaux universitaires les plus délirants : ontologie du sac à main, auto-ethnographie, études véganes...
Fous rires garantis.
Saviez-vous que les glaciers pouvaient favoriser le sexisme ?
En 2016, des membres de l'université de l'Oregon, financés par les deniers publics de la National Science Foundation, ont pour ambition de révolutionner la recherche sur les liens entre «
genre et glaciers ». Un domaine il est vrai quelque peu oublié par la science traditionnelle.
Appelant à une «
approche féministe postcoloniale » de la glaciologie, leur étude est publiée dans la revue Progress in Human Geography.
Voici le genre de charabia qu'on peut trouver dans les travaux de l'équipe de Mark Carey, historien des sciences :
«
Les glaciers sont des icônes du changement climatique et environnemental.
Cependant, la relation entre le genre, la science, et les glaciers – particulièrement vis-à-vis des questions épistémologiques de la production de connaissance glaciologique – est sous-étudiée. (...)
En fusionnant les études féministes postcoloniales et l'écologie féministe politique, le cadre d'étude de glaciologie féministe permet une analyse robuste du genre, du pouvoir, et des épistémologies dans des systèmes socio-écologiques dynamiques, conduisant à une science et à des interactions Glaces/Humains plus juste et équitable. »
Cette pépite a été repérée par le compte Twitter New Real Peer Review, qui débusque les travaux académiques les plus absurdes dans les sciences sociales.
Au fil des tweets, on y apprend que le Latte à la citrouille épicée de chez Starbucks ou la méthode Pilates alimentent le racisme. Que les pistes de ski sont des «
espaces masculinisés » (naïfs, on pensait pourtant que le tire-fesses n'était guère favorable à l'entrejambe des hommes…). Ou que les «
larmes blanches » sont «
la représentation d'un privilège de race ».
Même si une personne blanche était si navrée du racisme qu'elle en pleurerait, ce serait... raciste.
Gorafi des campus
La lecture de New Real Peer Review pourrait laisser croire à une sorte de Gorafi des campus, sauf que toutes ces recherches ont été validées académiquement.
Si elle provoque des crises de fou rire, cette revue de presse comico-scientifique dresse aussi un inquiétant état des lieux de sciences sociales.
On y découvre des chercheurs obsédés par les questions de racisme, de sexisme, de genre, d'intersectionnalité, où tout n'est que construction sociale et où la biologie n'a plus son mot à dire (un spécialiste du genre a ainsi dû interroger 55 femmes pour arriver à la conclusion qu'il y a «
un lien entre avoir un vagin et être une femme »).
Des études qui, sous couvert de progressisme, ne visent pas tant à faire avancer la recherche qu'à en découdre avec le «
néolibéralisme », le «
patriarcat » ou les «
oppressions raciales ».
Le tout écrit dans un jargon postmoderniste à faire passer l'œuvre de Jacques Derrida pour un sommet de clarté...
(...)
New Real Peer Review moque aussi l'essor de la subjectivité dans les travaux académiques.
En sciences sociales, il n'y a visiblement plus besoin de faire des recherches sur le terrain ou sur un large échantillon d'une population : sa propre expérience suffit désormais à éclairer le monde. Dans une étude d'«
auto-ethnographie », une universitaire américaine explique en préambule qu'elle va principalement évoquer ses «
propres identités, étant une femme blanche et queer dans le Grand Sud », de surcroît mariée à une Noire.
(...)
Avec ses 53 000 followers, le compte New Real Peer Review connaît un succès grandissant. Les modérateurs expliquent vouloir rester anonymes, sachant qu'une première version du compte a été ciblée par des pirates et leur a valu des menaces.
Leur objectif, disent-ils, n'est pas de décrédibiliser les sciences humaines, mais de fournir une «
vision satirique, légère des spécimens les plus questionnables des études académiques modernes ».
En voici un petit florilège :
Une critique végane du film « Sausage Party » (publiée à Oxford...)
« Cet article offre une lecture critique et végane de la comédie d'animation “Sausage Party” (2016), réalisée par Conrad Vernon et Greg Tiernan, avec Seth Rogen et Kristen Wiig.
Une telle lecture se situe dans un cadre de travail des “
études véganes” qui s'inquiète de la reproduction de relations de domination entre les humains et les autres espèces, mais aussi comment ces inégalités de pouvoir se croisent avec les relations de pouvoir intra-humaines en fonction du genre, de la sexualité, de l'ethnie, de l'âge, de la classe sociale, des différentes expériences, etc. »
Worthy of tenure, obviously.
https://t.co/SJIkW8FvKK pic.twitter.com/QaUW5xKJxM
Femmes et animaux, même combat ?
« Les écoféministes et les militants des droits des animaux ont établi une connexion entre l'oppression des femmes et l'oppression des animaux.
Alors que les comparaisons homme/femme vis-à-vis des rapports aux animaux ont souvent été étudiées, une recherche limitée à été faite sur les rôles genrés et les attitudes animales.
Nous avons donc examiné la relation entre les rôles genrés et les attitudes par rapport aux animaux avec des étudiants en licence (260 mâles, 484 femelles) à une université publique au Texas.
Les participants ont répondu à un sondage qui étudiait leurs attitudes aux animaux, aux normes de genre, et quelques formes de sexisme. Le sondage émettait aussi l'hypothèse que les justifications à la consommation de viande étaient reliées à des attitudes sexistes, à une volonté de maintenir les rôles genrés traditionnels, et à un refus de transcender ces rôles.
Par ailleurs, les attitudes pro-animales étaient reliées à une ouverture à la transcendance des rôles de genres, et à une hostilité au sexisme et aux rôles genrés traditionnels.
Nos résultats confirment de manière empirique la “
thèse d'oppression liée” qui dit que les attitudes vis-à-vis des femmes et des animaux sont liées. »
That 16 oz steak caused us to call that lady a whore.
https://t.co/4ijkyp3Ihf pic.twitter.com/Esn7QOE3df
Les juifs sont-ils blancs ?
« La “blancheur” des juifs est récemment devenue un sujet populaire, à la fois dans les débats publics et au sein du monde académique (études critiques de la blancheur).
Dans ce discours, la “blancheur” est utilisée comme concept critique ciblant ceux qui profitent du “
privilège blanc” dans les sociétés occidentales. Cependant, attribuer une “blancheur” aux juifs est très controversé, puisque ça revient à assimiler la minorité la plus persécutée de l'histoire européenne à la majorité dominante, tout en relativisant l'antisémitisme. Il s'agit d'une nécessité afin de réaffirmer et d'adresser la nature des divisions entre noirs et blancs ; cependant, il s'agit d'un choix méthodologique et politique discutable. »
Postmodern eugenics is difficult.
https://t.co/bexujr2Wx5 pic.twitter.com/EVEtLmBqpG
Le toutou d'Obama, Foucault et la politique américaine...
Des chercheurs suédois se servent de concepts philosophiques français pour comprendre le chien d'Obama, et se font publier dans le journal académique Organization... « Dans cet article, nous nous tournons vers les écrits qui se servent de la biopolitique foucaudienne pour explorer le mode de gouvernance permis par le chien de la famille présidentielle des USA – le “premier chien” appelé Bo Obama. »
Swedish scholars use French philosophy to understand Obama's dog and get it published in the peer-reviewed journal Organization.
https://t.co/7cNgQqQauu pic.twitter.com/JD3PlC8G8t
https://www.lepoint.fr/societe(...)2-238