Il n'y a clairement plus d'indifférence générale contrairement à ce que tu affirmes. C'était le cas dans le passé (on parlait de crime passionnel, ridicule). Les VSS sont largement médiatisées ces dernières années, et c'est tant mieux, ça a vraiment permis de faire avancer les choses, de débloquer des crédits (et en ces temps d'austérité c'est pas un mince exploit). La France fait partie de ces pays plutôt en retard en la matière mais des efforts concret sont faits, des moyens sont déployés, il n'y a jamais eu autant de bracelet anti-rapprochement, de téléphone grave danger (avec des commissions régulières entre différents acteurs de la justice pour réguler tout ça), des programmes de plus en plus nombreux sont mis en place (tout n'est pas parfait car il y'a de l'expérimentation, au passage je mettrais bien un tacle à certaines associations de contrôle judiciaire qui en profitent pour monter des programmes collectif médiocres histoire de rafler des financements), la justice restaurative se développe de plus en plus et permet d'apporter une autre réponse aux victimes etc etc...
La violence sur les hommes c'est une réalité aussi, certes les hommes victimes seuls sont bien moins nombreux mais, pour le coup, ils sont réellement invisibilisés. Les violences réciproques sont par contre très très fréquentes, surtout dans le contexte d'alcoolisation réciproque, la différence c'est que l'homme a un peu beaucoup tendance à taper plus fort que la femme, donc on va plus mettre le focus sur lui ce qui est normal mais ça ne veut pas dire que le comportement de la femme n'est pas problématique non plus.
Les VSS ça relève de réalités complexes qui ne peuvent se résumer et se traiter par un simple "abougneugneu le patriarcat".