Pareto a écrit :
Le fameux "On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux" de Gandhi.
Cette citation est apocryphe. La vraie est "Une société se juge à la manière dont elle traite ses fous, ses marginaux", c'est de Lucien Bonnafé.
Ghandi était un hippie qui vivait en caleçon et avait la prétention d'appeler à la révolution non-violente, on a vu le résultat, scission de l'Inde avec le Pakistan, violences anti-musulmanes de la part des extrémistes hindous, maintien de la société de castes avec un des derniers régimes d'apartheid social institutionnalisé, revendiqué par l'Etat, au nom d'une pseudo-religion qui fait fantasmer tous les baba-cools occidentaux... C'est du même niveau que les révolutionnaires de salon qui défendaient les Khmers Rouges, le moins marxiste des régimes communistes.
Ils étaient d'ailleurs très anti-spécistes : ils traitaient les cambodgiens comme des animaux.
Ces tristes sires balayent leur chemin pour ne pas écraser de mouche qui ne soit une réincarnation de leur mère, mais pas de problème pour foutre la femme du notable qui est mort dans le feu de son bûcher funéraire.
Mao Zedong, quoi qu'on pense de ce pervers sexuel néo-stalinien, a dit une vérité : "la révolution n'est pas un dîner de gala, mais un acte de violence".
Peut-être était-il anti-spéciste ? Il a envoyé les chinois bosser aux champs pour produire du riz. C'était un peu une politique de végétarisme d'Etat (je ne dis pas : de végétarianisme, on va me traiter d'hitlériste !).
Dans les dernières années du régime de Ceausescu, les roumains étaient tous devenus végétariens, puisqu'il était quasi-impossible, sauf au marché noir, de se trouver de la viande à manger.
On aurait du leur dire, à ceux qui crevaient de faim, qu'ils étaient anti-spécistes, que c'était dans l'ordre moral des choses...
Je pense que si l'on se dit marxiste, de gauche, etc... on ne reprend pas à son compte cette ânerie de libertarien américain. C'est un discours américain stupide, qui concourt lui aussi à la société du spectacle, option théâtre comique. C'est un discours non pas politique, mais de divertissement.