TimeBomb a écrit :
Blow Up a écrit :
Non, on est tous dans le troupeau, je suis pas végan et surtout pas antispéciste, mais parler de liberté et de jouissance par opposition, c'est un peu ridicule.
A nouveau tu prends les choses à l'envers, trop occupé à vouloir essayer de mettre mon nez dans le caca, tu fais l'impasse sur toutes les affirmations sidérantes que redstein nous sert. C'est lui qui, et ça date bien avant ce dernier échange, parle de consommation de viande comme caprice de jouisseur.
Ben oui, car en fin de compte, c'est bien là le débat qui a lieu ici, avec plus ou moins de verve: est-ce que j'ai le droit de baiser ou pas!?
On croirait assister à une discussion du XVIIIème entre quelques jésuites et une bande de libertins. Ce mouvement vegan-antispeciste ressemble trop à une inquisition de plus (avec enquête à charge, jugement basé sur la métaphysique), une religion qui s'ignore, face à des libre-penseurs qui revendique le droit de jouir.
Sur le fond, j'ai essayé une critique, plusieurs fois, mais je crois que j'ai de la peine à me faire comprendre
Bref, au risque que personne à nouveau ne me comprenne...
- Je pense que l'antispécisme est un immense sophisme qui dirait que: les animaux ont un système nerveux, les dominés (femmes, pauvres, noirs, etc..) ont un système nerveux, donc les animaux sont des dominés... Dans les absurdité de l'antispécisme, il y a aussi le fait que cela ne repose sur aucune base biologique.
- L'antispécisme est incapable de penser l'altérité, la différence. Cette philosophie est incapable de concevoir des rapports qui ne sont pas de domination: la seule relation possible entre l'homme et son environnement est une relation d'asservissement. En cela l'antispécisme est bien une pensée de notre époque matérialiste-utilitariste et pas du tout comme le pensait Lao (je crois) une forme de sagesse orientale.
Je m'arrête là. Mais je voudrais répéter que le problème, c'est l'exploitation de la nature, pas la consommation de telle ou telle ressource. Donc, par le véganisme-antispéciste, on prend le problème par le mauvais bout.
Vous battez pas, je vous aime tous