Ondulation a écrit :
Il faut absolument démystifier les arts martiaux, sous peine de les voir être mis au rang de sectes ou autres activités spirituo-mentalo-ésotériques.
Le kime du karaté me semble cependant assez spécifique, même si c'est pas un monopole, au niveau sensation, en tout cas.
D'ailleurs j'ai du mal à expliquer à un boxeur les sensations de ce qu'on recherche au karaté, alors que je vais pouvoir faire comprendre à un karatéka les sensations recherchées chez un boxeur "anglaise".
Cela me semble d'autant plus valable dans le shotokan, du fait des positions basses, larges et de l'utilisation du "hara" dans la respiration.
Même si certains principes vont se retrouver un peu partout dans d'autres diciplines, je trouve que cela ressort plus dans le karaté.
Disons que dans certaines disciplines, on va y arriver naturellement par d'autres détours, et que au karaté, il s'agit d'un préliminaire.
Ce qui fait que si on mange le truc dans des disciplines "karaté's like" comme le jujitsu, on risque de passer à côté de pas mal de chose.
Une fois que certains principes sont acquis au karaté, on a la grisante impression de ne pas avoir de limite dans sa progression, alors qu'ailleurs, la progression va être limitée par les capacités physiques, ou va se traduire par une démultiplication des techniques.
Mais le mieux, c'est de se retrouver en stage en tenue (peu importe votre style) avec un gars qui maitrise ce qu'il explique, et de transpirer un peu, voire beaucoup... et de réappliquer, le lendemain, le sur-lendemain, tous les jours, tous les jours, tous les jours... là ouais on peut avoir un avis objectif, sinon, v'là bien un sujet où les représentations ont la vie dure...
sinon le karaté est arrivé en France dans les années 50, je sais pas bien quand exactement, si ce n'est que la Fédération Française de Karaté et boxe libre a été fonde en 1954.
"L'important est de progresser, chacun à son rythme, par rapport à soi et non pas par rapport aux autres. Nous savons que rien n'est acquis définitivement et qu'il convient de ne jamais perdre ni humilité ni patience." Taiji Kase
1967, date de l'installation de Sensei Kase en France, v'là une date importante...
enfin, tout cela n'est que mon avis.
A good night is a dead night