pour ce qui est du suivi : j'ai bien peur que justement celà soit là ou le bât blesse. Tu prend Michel Fourniret, par exemple, ce type est malade cliniquement, il est diagnostiqué psychopathe, c'est une pathologie, ce n'est pas juste un terme qui claque pour faire peur à la ménagère, c'est une très grave maladie qui, vous devez sans doute le savoir, entraine des troubles du comportement , à tendance sociopathes, du genre suivre toutes ses pulsions, y compris les plus violentes. Et on n'en guérit pas. C'est pour ça qu'il faut, je pense privilégier les soins et l'hôpital psychiatrique à ces personnes, mais ne surtout pas les laisser sortir, parce qu'ils récidiveront dehors, si on ne les flique pas, ils sont les premiers à le dire. C'est triste à dire, mais dans ce cas la seule solution reste un internement psychiatrique à vie.
Pour des détenus plus conventionnels je dirais, comme des pédophiles ou des violeurs, je pense qu'il faut assurer un vrai suivi derrière, et pas simplement leur rendre leurs affaires "merci au revoir" à la sortie de prison, mais le probleme est bien sur le fric monstre que ça va coûter. Donc c'est une question compliquée. Mais dans tous les cas, pour les crimes sexuels comme le viol ou le meurtre à caractère pulsionnel (donc sans réel mobil, j'exclue ici le crime passionel, crapuleux ou raciste par exemple), tous ces crimes sont pulsionnels, et demandent donc des soins, un traitement ET médicamenteux, ET psychothérapeuthique.