Dead Novalys a écrit :
Gros Troll a écrit :
Le suivi ne peut se faire que sur la base du volontariat. Il est donc voué à l'échec.
Ridicule. En quoi le suivi serait soumis au volontariat ? Tu assignes un mec à se rendre deux fois par mois chez un psy, il rate un rdv, pas de motifs valables, tu le recolle en taule. Ou est le volontariat là-dedans ?
Arrête les grands mots, STP. Tu as sûrement des connaissances très approfondies sur la procédure pénale comparée pour te permettre de dire que les autres sont "ridicules" quand ils ne cautionnent pas tes idées.
Surtout que le volontariat est évident. Toutes les personnes qui sont en conditionnelle ne viennent pas pointer au commissariat. Pourtant on est censé les sanctionner s'ils ne pointent pas.
Toutes les personnes libérées en contrepartie d'une activité professionnelle ne finiront pas leur stage d'insertion, malgré les menaces du JLD.
Pour te prouver que ton idée est irrationnelle, je te conseille la lecture de "le livre des vies coupables" de Artières, chez Albin Michel.
On y trouve notamment des extraits de l'autobiographie de Bruno Reidal, criminel du début du XXe. Tu verras que certains criminels (surtout sexuels) ne sont absolument pas maîtres d'eux-mêmes, malgré une éducation sérieuse, un sens de la morale et une bonne insertion sociale.
Pour certains, il est IMPOSSIBLE de résister à la pulsion de tuer ou de violer. Alors aller chez le psy, ils en ont rien à secouer. S'ils ont rendez-vous à 18h et qu'ils ont une pulsion à 17, rien ne les empêchera de tuer.
On retrouve ça chez Christine Falling, infanticide en série qui disait de derrière les barreaux : "surtout ne me relâchez pas, je ne peux pas assurer que je ne recommencerais pas."
Soumettre Guy Georges à un suivi psychiatrique? ça ferait rire beaucoup de monde, sauf peut-être les familles des victimes. Elles trouveraient peut-être ça "ridicule".
Mais on commet souvent l'erreur de croire que les criminels sont comme les gens normaux. Ils ne le sont qu'en apparence.
"Si mon père m'avait offert la stimulation orale homosexuelle à laquelle j'avais droit à six ans, je n'aurais jamais pris de LSD sans sa permission, comme la plupart des gens."
Herbert Mullin