Kantic_Thunders a écrit :
Bon,
l'idée est simple, et s'organise en trois temps.
-Tout d'abord, ça serait idiot de croire qu'il y ait une société qui ne connaisse pas de crime. Toutes en connaissent, partout, sans exception. Une société sans crime serait inimaginable pour des raisons évidentes: quand bien même nous serions dans une société de parfaits saints, il y aurait toujours des délits, des erreurs, des crimes, qui seraient sûrement pour nous véniels, mais qui seraient un scandale dans cette même société de saints. Ainsi le crime est normal.
-Enfin, le crime permet de faire évoluer les normes morale. Un crime peut devenir socialement acceptable. Il joue ainsi un rôle utile dans l'évolution de la morale et du droit. Pour citer Durkheim (eh, vous croyiez quand même pas que je fais des trucs comme ça tout seul
): "que de fois, en effet, il n'est qu'une anticipation de la morale à venir, un acheminement vers ce qui sera".
Après (je préviens, parce que les contresens sont d'usages sur ce topic), cela n'est sûrement pas une apologie du crime, car il en résulterait que le crime perdrait tout son sens. Donc voilà.
Tu dis que le crime a existé de tout temps et à toute époque. C'est vrai, sans doute. Mais entre t-il pour autant dans la norme ?
Et quelle norme ?
Ce n'est pas parce qu'une chose existe rentre dans la/une norme.
On peut remarquer que les normes changent. Ce qui est normal à une époque ne l'ai pas forcément à une autre époque.
La norme au 17ieme siècle pour les hommes étaient de porter des pérruques aujourd'hui ce n'est plus le cas.
Durkheim dit simplement que le crime est non-conforme aux normes sociales, mais que c'est un phénomène qui se répète, ce qui en fait un phénomène normal.
En clair il ne dit pas grand chose en somme.
Kantic_Thunders a écrit :
-De plus, il nous montre les limites, les normes socialement acceptables d'une société (il est interdit de tuer: tout criminel de sang est puni, comme un exemple).
Effectivement, si il n'y avait pas de crimes, il n'y aurait pas besion de limites. Donc oui ce sont les crimes qui, indirectement instaurent les limites.
Encore une fois il ne se mouille pas trop le Durkheim.
Kantic_Thunders a écrit :
-Enfin, le crime permet de faire évoluer les normes morale. Un crime peut devenir socialement acceptable. Il joue ainsi un rôle utile dans l'évolution de la morale et du droit. Pour citer Durkheim (eh, vous croyiez quand même pas que je fais des trucs comme ça tout seul
): "que de fois, en effet, il n'est qu'une anticipation de la morale à venir, un acheminement vers ce qui sera".
C'est sur ce point là que je ne suis pas d'accord avec toi, ou plutôt avec ce que tu fais dire à Durkheim.
Durkheim dit que les normes sociales peuvent evoluer. Et que cetrains crimes peuvent être la cause de cette évolution.
Pourquoi ?
Parce que la norme est définie de façon arbitraire. C'est cela que Durkheim veut dire (enfin je pense, il faudrait lui demander
)
Pour en illustrer le propos je vais moi aussi citer Durkheim :
"Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience commune parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune."
Je pense que lire des livres c'est très bien, seuelemtn tu repètes ce que dis Durkheim.
Tu n'as pas ta propre opinion ? Et je trouverais ça très étrange que tu ais exactement les mêmes idées.
Ensuite tu ecris en quelques lignes et en moins bien ce que Durkheim à écris en de nombreuses pages. Ce qui n'aide pas du tout tes propos.
"Life’s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing."