Kantic_Thunders a écrit :
Bon,
l'idée est simple, et s'organise en trois temps.
-Tout d'abord, ça serait idiot de croire qu'il y ait une société qui ne connaisse pas de crime. Toutes en connaissent, partout, sans exception. Une société sans crime serait inimaginable pour des raisons évidentes: quand bien même nous serions dans une société de parfaits saints, il y aurait toujours des délits, des erreurs, des crimes, qui seraient sûrement pour nous véniels, mais qui seraient un scandale dans cette même société de saints. Ainsi le crime est normal.
-De plus, il nous montre les limites, les normes socialement acceptables d'une société (il est interdit de tuer: tout criminel de sang est puni, comme un exemple).
-Enfin, le crime permet de faire évoluer les normes morale. Un crime peut devenir socialement acceptable. Il joue ainsi un rôle utile dans l'évolution de la morale et du droit. Pour citer Durkheim (eh, vous croyiez quand même pas que je fais des trucs comme ça tout seul
): "que de fois, en effet, il n'est qu'une anticipation de la morale à venir, un acheminement vers ce qui sera".
Après (je préviens, parce que les contresens sont d'usages sur ce topic), cela n'est sûrement pas une apologie du crime, car il en résulterait que le crime perdrait tout son sens. Donc voilà.
Décidément, ça passe pas.
Le crime est anormal dans tous les sens du terme.