marc weitzmann analyse le dernier livre de gilles kepel dans le numéro de novembre du "magazine littéraire" (nº11), et il revient sur la dispute qui avait opposé il y a trois ans kepel à olivier roy sur la nature et les origines du djihadisme (selon roy, les djihadistes sont des individus qui se sont autoradicalisés, tout seuls, en raison d'un malaise social, dans une dérive sectaire où l'islam ne joue aucun rôle, alors que pour kepel le terrorisme provient de réseaux politisés et structurés, salafistes, dont l'origine se situe dans les années 1990 avec l'arrivée en provenance d'algérie des militants du fis et du gia sur le territoire français).
weitzmann se range du côté de gilles kepel.