Ben.oît a écrit :
oh que c'est triste que de croire argumenter par la profusion d'infos sans analyse, sans se questionner!
Désolé de t'inciter à lire. Je te rappelle simplement la définition du mot "optimisme" afin de te permettre de mieux en comprendre la signification. Il s'agit avant tout d'avoir un point de vue (ou si tu préfères attitude, disposition d'esprit, tournure d'esprit) positif sur le monde.
Le moi intérieur du dedans à poils ras qui sautille est très intéressant, mais savoir voir la beauté du monde l'est tout autant. C'est ce regard qui fait la beauté de l'optimisme, cette appréhension des choses du monde du dehors qui permet de se sentir mieux à l'intérieur.
Certains dirons qu'il y a une harmonie préétablie (Leibniz), d'autres que les mésaventures de notre Kandide sont bonnes dans l'arrangement général (Voltaire) et que cela ne doit pas l'empêcher de voir les choses positives (illusions ?). Dans tous les cas, il s'agit bien d'une manière d'appréhender le monde extérieur.
Tu n'as cependant pas tort, un travail sur soi est utile pour ne pas dire indispensable, mais comme tu as présenté les choses hier, cela a plus tendance à désespérer qu'à rendre optimiste. Admirer une tortue ou des diables de Tasmanie rend nettement plus optimiste que lire :
Ben.oît a écrit :
Voilà tout le souci. Trouver du positif dans les choses extérieures à soi. Ca fonctionne pas ça.
On trouve du positif en soi, par rapport à nos actions, à notre façon d'être honnête avec soi même. Le reste n'est pas du positif, c'est une illusion.
P.S. Nous échangeons des idées, alors ne prends pas ce message de manière trop personnelle, merci. Tu écris, bien évidemment, des choses très intéressantes.
Quod gratis asseritur gratis negatur.