Au bout de 17 ou 18 jours de confinement, je me rend compte que j'aurai dépassé bientôt le nombre maximum de jours sans travailler que j'ai jamais eu depuis plus de 20 ans.
Bon effectivement ce ne sont pas des vacances, hein, je ne suis d'ailleurs sorti qu’une fois de chez moi.
Cependant j'ai la chance d'habiter une maison avec pas mal de terrain, pourvue d' une très belle vue, à la limite du bas Bugey.
Et bien j'ai toujours pensé que dans cette société, malgré l'amour, les enfants, la famille, les amis, le kung -fu, la musique et autres, il me manquait quelque chose. L'art de shaolin a comblé ce vide à une époque ou les soucis étaient tout autres.
Cependant en vieillissant, cette société ultra rapide, le monde de l'entreprise avec ses faux semblants, le manque de temps a fait resurgir les vieux démons.
Là maintenant, malgré ce qu'il se passe, mais aussi les petits "pétages de plomb", par exemple les changements pour les enfants, les cours à domicile, force est de constater que la notion du temps à changée.
Je me surprend à rêver d'un monde différent par la force des choses, mais cela me trottait dans la tête depuis longtemps.
Au final je pourrai dire que je suis heureux, d'être là avec ma famille, de pouvoir profiter de celle ci sans réellement "tenir l'agenda habituel forcé", le stress quotidien semble au final disparaitre malgré la réalité de la situation dans notre pays et dans le monde.
J'ai enfin le temps de jardiner, de m'occuper de mes enfants correctement sans avoir le stress habituel, satané monde, trop rapide, trop connecté.
Je garde donc un immense espoir, que les gens voudront maintenant réellement autre chose, pas que du paraitre, de la luxure, de l'avidité.
Voilà, des temps difficiles nous attendent, mais justement prenons le temps de ne pas refaire les mêmes erreurs, ou pire, car c'est dans la nature humaine.
Amituofo